?

De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Journée Internationale de la femme rurale – 15 octobre

Cette journée, connue au départ (2008) sous le nom de Journée Internationale des Paysannes, est depuis 2012 repertoriée comme étant la journée internationale de la femme rurale.

C’est l’ONU qui en est à l’origine et c’est son secrétaire général de l’époque, Ban Ki-moon, qui avait délivré un message à l’occasion de son lancement:

« L’autonomisation des femmes revêt une importance cruciale pour éradiquer la faim et la pauvreté. En privant les femmes de leurs droits et de possibilités, ce sont leurs enfants et leurs sociétés que nous privons d’un avenir meilleur. C’est la raison pour laquelle l’Organisation des Nations Unies a récemment lancé un programme d’autonomisation des femmes rurales et de renforcement de la sécurité alimentaire.« 

Un rôle incontournable

Les femmes rurales jouent un rôle essentiel et incontournable dans les économies rurales des pays en voie de développement. Dans la plupart d’entre eux, elles participent à la production agricole, fournissent la nourriture, l’eau et le combustible pour leur foyer. Elles mènent de front d’autres travaux en dehors de la ferme pour améliorer le niveau de vie de leur famille.

De plus, elles sont en première ligne pour assurer des fonctions vitales comme l’éducation des enfants, la prise en charge des malades et des personnes âgées.

Les reconnaître et les soutenir en tant que telles peut constituer un levier de développement extrêmement puissant.

Sur la même thématique, vous pouvez aussi visiter la page consacrée à la Journée Mondiale des luttes paysannes, célébrée le 17 avril.

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale pour la vue – 14 octobre 2021

Journée mondiale pour la vue

Quatre-vingt pour cent de tous les cas de cécité sont évitables ou guérissables ; le droit à la vue peut et doit être mis en œuvre.

On estime à 180 millions le nombre des personnes qui souffrent d’une incapacité visuelle dans le monde. De 40 à 45 millions d’entre elles sont aveugles. Ces chiffres sont en forte augmentation, conséquence directe de l’accroissement démographique et du vieillissement des populations. Tragédie humaine, retard de développement, de nombreuses personnes se voient toujours dénier un de leurs droits fondamentaux.

2021, Tout le monde compte

C’est le thème qui a été retenu pour cette journée en 2021. La journée mondiale de la vue est consacrée chaque année au problème de la cécité dans le monde ; elle vise à sensibiliser davantage l’opinion à la prévention et au traitement de la perte de l’acuité visuelle. Les manifestations, qui ont lieu appellent l’attention sur le droit à la vue. La journée est axée sur l’engagement des gouvernements à faciliter l’accès aux services de santé pour la prévention et le traitement des affections oculaires.

Prévention de la cécité et de la surdité

Jusqu’à 80% des cas de cécité sont évitables, soit parce qu’ils résultent d’affections évitables (20 %), soit parce qu’ils sont guérissables (60 %). Les interventions destinées à prévenir et traiter la perte de l’acuité visuelle figurent parmi les interventions de santé les plus efficaces par rapport à leur coût et parmi celles qui réussissent le mieux: opération de la cataracte, prévention du trachome, distribution d’ivermectine pour le traitement de la cécité des rivières, vaccination antirougeoleuse, distribution de vitamine A pour prévenir la cécité infantile, fourniture de lunettes.

* La Journée Mondiale de la Vue est célébrée chaque 2° jeudi d’octobre

Un site à visiter : www.iapb.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Internationale de la prévention des catastrophes naturelles – 13 octobre

La « journée internationale pour la prévention des catastrophes naturelles » a été décrétée par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et existe depuis 1990. Ce jour est consacré chaque année à la sensibilisation du public sur les différentes thématiques liées aux risques naturels, tremblements de terre, ouragans, …

Quelques thèmes traités

  • mieux connaître les risques naturels
  • les prendre en compte dans l’urbanisme et la construction
  • informer, prévenir, éduquer
  • atténuer les risques par des aménagements et travaux préventifs.

Cette journée permet également de rappeler les enjeux de la décennie internationale pour la prévention des catastrophes naturelles 1990-2000, lancée à l’initiative de l’ONU.

138 pays prennent part à cette action concertée, dont l’objectif est de prévenir les pertes en vies humaines, des dégâts matériels et des perturbations sociales et économiques provoqués par les séismes, les éruptions volcaniques, les tempêtes et cyclones, les feux de forêts, les inondations et les glissements de terrain…

Catastrophes naturelles et déréglement climatique

Cela ne fait plus guère de doute aujourd’hui, le réchauffement climatique, quand il ne provoque pas directement les catastrophes, contribue grandement à en augmenter les effets. N’oublions pas ques les ouragans qui dévastent régulièrement les amériques prennent leur source dans une région d’Afrique dont l’aridité grandissante amplifie le phénomène.

Un site à visiter : www.prim.net   Source: Texte (abrégé) & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale contre la peine de mort – 10 octobre

Le 10 octobre 2003 était organisée la première Journée mondiale contre la peine de mort, à l’initiative d’une série d’organisations fédérées sous la coupole « Coalition mondiale contre la peine de mort », elle regroupe des ONG, des associations de juristes, des syndicats, des collectivités locales et toutes sortes d’organisations attachés à la lutte contre la peine de mort et désirant unir leurs efforts de lobbying et d’action sur le plan international.

Dans plus de 45 pays seront organisés des expositions, débats et autres activités. Entre 60 et 70 pays, principalement des régimes autoritaires, continuent d’exécuter régulièrement des condamnés à mort, a rappelé Michel Taube, de l’association Ensemble contre la peine de mort.

Lutter dans le monde entier

La Chine est de loin le plus important, avec entre 1000 et 3000 exécutions annuelles, suivie par l’Arabie Saoudite et l’Iran. Les Etats-Unis et le Japon sont les deux seuls pays démocratiques à continuer d’appliquer cette sanction. A l’opposé, l’Europe et l’Amérique latine ont presque intégralement banni la peine de mort. M. Taube a exprimé son soutien à l’approche diplomatique de l’Union Européenne pour promouvoir la suppression de la peine de mort au niveau mondial, s’opposant à une politique de sanctions, par exemple commerciales.

Des associations nombreuses

Parmi les associations luttant en faveur de l’abolition de la peine de mort, nous avons noté:

En France, on célèbre les 40 ans de l’abolition de la peine de mort, intervenue le 18 septembre 1981. On retrouvera dans le site France 24 le témoignage d’un acteur central du débat de l’époque, le Garde des sceaux Robert Badinter.

Un site à visiter : news.un.org    Source: Texte: Journée mondiale      Image: https://www.rts.ch/info/monde/

Journée mondiale des soins palliatifs – 9 octobre

Journée mondiale des soins palliatifs

En pratique, ce droit semble loin d’être respecté de façon uniforme et repose d’une façon criante sur un débat éthique dont notre société ne pourra pas faire l’économie très longtemps.

Mourir dans la dignité ?

Ne nous trompons pas de débat… il ne s’agit pas ici de proposer une aide à mourir mais bel et bien des soins qui permettent aux personnes en fin de vie de terminer leur parcours dans la dignité, jusqu’à leur mort naturelle.

Nos comités d’éthique, nos églises et nos partis politiques se sont légitimement emparés de cette question et il est intéressant de lire leurs écrits : ils en disent long sur leur vision du respect de la dignité de l’homme (de l’être humain – note de l’éditrice).

 Améliorer la qualité de la vie

L’intitulé exact du thème 2021 retenu pour la journée est (en anglais dans le tecte) : improving the quality of life for people affected by serious health problems, que l’on traduira approximativement par améliorer la qualité de vie des personnes touchées par de graves problèmes de santé.

Un site à visiter : www.sfap.org   Source: texte (abrégé) & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale de La Poste – 8 octobre 2021

Journée Mondiale de La Poste

Chaque année, la Journée mondiale de la poste est célébrée aux alentours du 9 octobre, jour anniversaire de la création de l’Union postale universelle (UPU) à Berne, capitale de la Suisse en 1874. Ce jour a été déclaré Journée mondiale de la poste par une décision prise lors du Congrès de Tokyo 1969. Depuis cette date, les pays du monde entier célèbrent ensemble et d’une année à l’autre cet événement. Les postes de nombreux pays saisissent l’occasion pour lancer ou promouvoir de nouveaux produits et services postaux.

Complètement timbrés !

Dans la plupart des pays, des expositions philatéliques sont organisées durant cette période. Des timbres commémoratifs sont émis le 9 octobre ainsi qu’une empreinte d’oblitération à date. Parmi les autres événements, on peut citer l’organisation de journées portes ouvertes dans les bureaux de poste, les centres de tri et les musées postaux, la tenue de conférences, de séminaires et d’ateliers, ainsi que l’organisation d’événements culturels, sportifs et autres à caractère récréatif.

Chaque année, les postes du monde entier reçoivent le message du Directeur général de l’UPU, qui est lu lors des célébrations de la Journée mondiale de la poste et reprodui dans les médias.

Depuis 35 ans, en collaboration avec l’Unesco, l’UPU organise un Concours international de compositions épistolaires destiné aux jeunes. La plupart des postes participantes profitent de la Journée mondiale de la poste pour remettre leurs récompenses aux lauréats du concours.

Innover pour la reprise

Cette année, l’UPU a choisi le thème «Innover pour la reprise» pour célébrer la Journée mondiale de la poste et la célébration de la journée est fixée au 8 octobre.

Un site à visiter : www.upu.int    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée internationale du poulpe – 8 octobre

D’aucune se sont étonnés que cette journée internationale prenne place si tardivement dans le calendrier des journées mondiales. Ce à quoi je répondrai, désolé, mais j’ai pas 8 bras…

Octopus vulgaris

C’est le nom de l’espèce la plus commune de poulpes (ou de pieuvres) qu’on rencontre sur les côtes en France et en Europe. Ce sont des mollusques sans coquille et sans squelette. Ils possèdent 8 bras ou tentacules armés de puissantes ventouses. La bouche, au centre, a la forme d’un bec corné, elle sert à déchiqueter les proies capturées.

On trouvera des informations très détaillées sur les poulpes dans le site de l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel). Voir lien ci-dessous.

Mais pourquoi une journée mondiale du poulpe ?

La réponse tient en une phrase : La journée mondiale du poulpe a été initiée pour donner aux espèces de poulpes plus d’exposition et sensibiliser le grand public à la protection de leurs habitats. Cqfd.

Un site à visiter : inpn.mnhn.fr   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Mondiale du migrant et du réfugié – 26 septembre 2021

Journée Mondiale du migrant et du réfugié

Après le mois de décembre (Journée internationale des migrants) et le mois de juin (Journée Mondiale des réfugiés), c’est la troisième journée consacrée à la douloureuse question des migrants.

Au delà de ce téléscopage de dates, la Journée Mondiale du migrant et du réfugié a été célébrée chaque 2éme dimanche après le 6 janvier, à l’initiative de l’église catholique. A partir de 2019, la date retenue varie, et est en principe fixée au dernier dimanche de septembre. Sauf exception. En 2021, la date retenue est le dimanche 26 septembre.

L’engagement de l’Eglise n’est pas nouveau et de nombreux prêtres et évèques prennent position dans le débat, au nom des droits de l’homme et du respect de la dignité humaine.

Les droits élémentaires de la personne humaine

« Le fait d’être en situation irrégulière ne fait pas perdre ses droits élémentaires à quelque personne que ce soit. (…) Nous voulons dire notre admiration et notre soutien aux chrétiens qui se mettent au service de leurs frères déplacés, avec un grand désintéressement personnel et associatif… »   Mgr Vingt-Trois, ancien archevèque de Paris.

2021, la 107 ème édition

Chaque année, la journée est placée sous un thème proposé par le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en Déplacement.

Vers un “nous” toujours plus grand

C’est le thèe retenu pour l’édition 2021 et vous pouvez télécharger ici le message du pape François pour cette Journée.

Un site à visiter : migrants-refugees.va    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Mondiale des sourds – 25 septembre 2021

Journée Mondiale des sourdsLa Fédération Mondiale des Sourds recommande à toutes les associations nationales membres (123 pays) d’organiser la journée mondiale des sourds et de la surdité dans la dernière semaine ou le dernier samedi du mois de septembre. La Journée Mondiale des Sourds est donc célébrée le samedi de la semaine internationale des sourds dans de nombreux pays du monde, soit le samedi 26 septembre en 2020. Le but est de sensibiliser la population à la reconnaissance de la culture sourde et la langue des signes.

Un peu d’histoire

L’Institution Nationale de Jeunes Sourds de Paris est un lieu riche d’histoire. A l’origine, l’Institution des Sourds de naissance fut créée sous la Constituante, par la loi du 21 et 29 juillet 1791. Elle avait pour finalité la poursuite de l’œuvre philanthropique de l’abbé Charles-Michel de l’Epée (1712-1789). Cette loi honorait ce bienfaiteur en portant son nom au rang des citoyens ayant mérité de la Patrie.

L’abbé de l’Épée qui était avocat au Parlement de Paris, s’était dévoué pour les pauvres et les indigents. Il dispensait à l’occasion des enseignements à des étudiants entendants. Il advint qu’une rencontre fortuite changea le cours de sa destinée, lorsqu’en 1760 il fut mis en présence de sœurs jumelles sourdes et muettes. Leur précepteur, le Père Vanin venait de décéder fin 1759. Jacob Rodrigues Péreire, précepteur oraliste d’enfants sourds, ayant acquis une notoriété à la cour du roi, n’enseignait alors qu’à quelques sourds et sourdes privilégiés par leur rang social. L’abbé de l’Epée venait de découvrir deux nouvelles élèves, pour lesquelles les voies traditionnelles de l’enseignement restaient lettre morte.

Sa philosophie augustinienne l’autorisait à voir dans les gestes de ses deux protégées des signes représentant directement les idées. Il imagina donc une langue de signes gestuels naturels, ordonnés selon la syntaxe française, cette syntaxe étant aperçue comme la représentation de la logique universelle humaine.

Connaissez-vous la langue des sourds ?

L’abbé de l’Epée comprit les enjeux de la langue gestuelle. Il ignorait la langue des signes que pratiquait la communauté des sourds parisiens. Cette langue existait bien, ainsi qu’en témoigne un « devenu sourd », Pierre Desloges, dans le livre qu’il fit éditer en 1779. Le projet de l’abbé de l’Epée portait bien au-delà de la classe qu’il ouvrit au 14 rue des Moulins à Paris. Ayant réuni les enfants sourds de plusieurs pensions de son quartier il conçut de développer une langue gestuelle universelle que les entendants de toutes les nations pourraient apprendre dans des collèges.

Par l’instruction dispensée, l’abbé de l’Epée rendait ses élèves sourds de tout âge non seulement à la citoyenneté, mais les intégrait aussi à un projet de paix, les gestes avaient la faculté de traverser des frontières que les langues orales franchissent difficilement. À son décès, l’abbé de l’Epée instruisait près d’une centaine d’élèves.

La reconnaissance des sourds envers leur maître reste indissociable de leur histoire associative : en créant une école publique et gratuite, ouverte à toutes les classes sociales, l’abbé de l’Epée réunissait une population abandonnée jusqu’alors. Celle-ci sut se constituer des modèles, avec ses propres maîtres sourds. Les silencieux prirent en charge la défense de leurs droits à la citoyenneté, et de leurs intérêts les plus légitimes : se marier librement, converser selon leur langue, s’associer afin d’assurer des fonctions déficitaires dans les domaines les plus diversités, de la mutualité, de la formation adulte, de l’interprétariat des tribunaux.

Citoyens à part entière

Controverses et disputes furent pour l’abbé de l’Epée des sujets de réflexion : devait-on préférer la dactylologie, l’alphabet manuel espagnol, aux signes gestuels, pour permettre une meilleure appropriation de la langue française ? Péreire était un dactylologiste avisé ; il avait conçu un alphabet phonétique plus expéditif que l’alphabet manuel figurant les lettres traditionnelles : deux représentations visuelles de la langue française s’affrontaient donc en France, à la fin du 18 ème siècle ; l’une représentait les idées par des signes, et l’autre ne figurait manuellement que la forme des mots par l’épellation alphabétique. Ainsi commençait la querelle des dactylologistes : l’abbé de l’Epée leur opposait une représentation des entités spirituelles, préférable à la simple restitution d’une enveloppe vide de sens.

Ailleurs, en Prusse, Samuel Heinicke fut le promoteur d’une méthode fondée sur l’enseignement de la parole aux muets. Heinicke reprenant la tradition de la méthode orale pure, développée en Hollande en 1700 par jean Conrad Amman. Heinicke soutînt contre l’abbé de l’Epée, que les signes gestuels ne pouvaient se graver dans la mémoire. L’écriture elle-même ne pouvait s’acquérir sans un apprentissage préalable de la parole ou de l’articulation. Ceci reposait une question fondamentale de puis l’antiquité : l’homme privé de parole possédait-il une raison ? Les sourds sans l’écriture possédaient-ils seulement une mémoire visuelle ? Les signes suffisaient-ils à vaincre les obstacles du silence ?

L’abbé de l’Epée soutenait l’importance des gestes pour l’essor de l’intelligence et l’existence d’une mémoire visuelle suppléant la mémoire auditive. Son action prouva l’éducabilité des sourds dans différents domaines, car ses traités pédagogiques, publiés anonymement en 1776 et 17843, abordaient déjà la lecture sur les lèvres et l’apprentissage de l’articulation chez le petit enfant sourd. Il mettait en garde contre les préjugés tenaces qui assuraient l’indigence des signes gestuels, et la supériorité de la parole comme unique moyen d’enseignement des sourds. L’abbé de l’Epée rappelait que trop souvent, dans une éducation strictement orale, le temps dispensé, les difficultés rencontrés et les résultats obtenus, devaient inviter les précepteurs et les pédagogues à réfléchir sur la priorité accordée soit à la possession d’une langue orale purement mécanique, dépourvue de spontanéité, soit à la culture de l’intelligence par d’autres moyens de communication, dont les signes, l’écriture et la lecture, qui permettraient à chacun de se cultiver bien au-delà de l’école.

L’abbé de l’Epée proposait une méthode ouverte, dans la mesure où il sut tenir compte des critiques de ses concurrents. il invitait d’ailleurs tout instituteur à perfectionner la voie qu’il ouvrit. Il forma de nombreux maîtres qui portèrent sa méthode en Espagne, en Autriche, en Italie, en Hollande… Sa langue universelle se constituait de signes naturels assujettis à des signes de son invention, à savoir, les signes méthodiques traduisant les désinences et les flexions verbales, les catégories du discours, les conjonctions… Elle fut pratiquée dans de nombreux pays jusqu’en 1830. Mais n’oublions pas que cette technique de visualisation gestuelle des langues orales connaît périodiquement de nouvelles versions, avec des anglais signés divers et de nouvelles versions du français signé.

Vers la même époque, la langue des signes, celle des sourds, langue à part entière, avec une syntaxe et une grammaire indépendantes des langues orales, s’était considérablement perfectionnée sous l’action conjuguée d’un pédagogue entendant, Augustin Bébian (1789-1839), et des premiers enseignants sourds. Bébian avait appris le langage naturel des Sourds-et-Muets dans son enfance : c’était le filleul de l’abbé Sicard, qui succédera à l’abbé de l’Épée. Bébian fut l’auteur d’ouvrages remarquables sur la gestualité. Il publia en 1824 une Mimographie, essai d’écriture des signes naturels.

Un site à visiter : www.sourds.netContributions    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée internationale des langues des signes – 23 septembre

Journée internationale des langues des signesLa Journée internationale des langues des signes, proclamée comme telle par les nations Unies en 2017, est une occasion unique de soutenir l’identité linguistique et la diversité culturelle de toutes les personnes sourdes et malentendantes.

Global Leaders Challenge

En 2020, la Fédération mondiale des sourds a lancé un défi mondial, le Global Leaders Challenge. Il visait à encourager l’utilisation des langues des signes par les instances locales, nationales et mondiales en partenariat avec les associations nationales de personnes sourdes de chaque pays.

D’après la Fédération mondiale des sourds, il existe environ 72 millions de personnes sourdes dans le monde et 80 % d’entre elles vivent dans des pays en développement.

Pluriel de rigueur

Vous vous demandez peut-être pour quelle raison on parle de la journée des langues des signes. Pour la simple raison qu’elles sont nombreuses : les malentendants utilisent collectivement plus de 300 langues des signes différentes.

Il s’agit de langues naturelles à part entière, distinctes des langues parlées. Une langue des signes internationale (LSI) – considérée comme une langue véhiculaire de langue des signes – est également utilisée lors de réunions internationales entre groupes.

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale