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25è dimanche de l’année, A

Nous avons été créés à l’image de Dieu, façonnés à sa ressemblance.
Le premier livre de la Bible nous en assure (Gn.1:27).
Et pourtant…

Dans la 1ère lecture de ce dimanche (25è de l’année A – Is.55 :6-9) par son messager, le prophète Isaïe, Dieu dit : 

« Mes pensées ne sont pas vos pensées,
et vos chemins ne sont pas mes chemins. »

Il semble que notre ressemblance avec Dieu est encore en… progrès.
Nous portons en nous la marque bien spécifique de ses créatures et l’effigie de ses enfants mais… nous sommes encore en cheminement.

On peut se demander : quelles sont ces pensées de Dieu que nous devrions adopter…
On essaie d’identifier ses chemins à lui sur lesquels avancer…

Isaïe affirme qu’il est un Dieu « riche en miséricorde ».
Et la parabole de Jésus en ce dimanche (25è de l’année A – Mt.20 :1-16) en peint une image remarquable :
il est un Dieu d’une générosité extraordinaire.
Un Dieu qui va toujours au-delà de nos attentes et dépasse infiniment nos espoirs.

De lui, nous apprenons :

  • qu’au-delà de ce qui est dû, il y a ce qui est gracieusement donné.
  • qu’au-delà de ce qui est mérité, il y a ce qui est généreusement offert.
  • qu’au-delà de ce qui est convenu, il y a ce qui est inattendu et qui comble toute attente.

La question nous est toujours adressée : « Ton regard est-il mauvais parce que je suis bon ? »

Ses pensées, ses chemins… les faire nôtres… une tâche en ébauche et en voie de réalisation… jour après jour.

Source: Image: Living Bulwark

8è dimanche de l’année, A

Les lectures de chaque dimanche nous offrent des textes de toutes sortes : des écrits historiques, juridiques et prophétiques et, bien sûr les pages évangéliques.
Certains écrits comportent des injonctions et des commandements, d’autres des paroles de consolation et d’encouragement.

Ce 8è dimanche nous présente justement cette sorte de textes riches d’encouragement et cela en nous donnant une image de Dieu qui en est une essentiellement de compassion.
C’est l’image d’un Dieu… paternellement maternel et maternellement paternel . . .

Vous êtes… surpris par cette description . . .
Elle m’est suggérée – j’allais dire ‘dictée’ – par les paroles de Dieu sur les lèvres de son prophète Isaïe (Is.49 :14-15) et celles que l’on retrouve dans l’évangile de Matthieu (Mt.6 :24-34).

« Une femme peut-elle oublier son nourrisson,
ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ?
Même si elle l’oubliait,
moi, je ne t’oublierai pas,
– dit le Seigneur. »

 

 

« Regardez les oiseaux du ciel :
ils ne font ni semailles ni moisson,
ils n’amassent pas dans des greniers,
et votre Père céleste les nourrit.
Vous-mêmes, ne valez-vous pas
beaucoup plus qu’eux ?… 

Votre Père céleste sait ce dont vous en avez besoin…»

 

Alors la conclusion surgit d’elle-même…

« Ne vous faites pas de souci pour demain :
demain aura souci de lui-même… »

Ce sera le souci de ce Dieu qui sait ce dont nous avons besoin aujourd’hui, demain, et… chaque autre ‘demain’ . . .

Source: Images: All-free-download.com; New Love Times

 

 

31è dimanche de l’année, C

En lisant ou en entendant prononcer le mot DIEU, toutes sortes d’images peuvent nous venir à l’esprit, ou… rien du tout! Au fait, comment imaginer Dieu? Jésus devenu un être humain, incarné chez le peuple juif, on peut se le représenter. Mais Dieu que l’on nomme ‘pur esprit’ – quelle représentation peut-on en faire?michelangelo_hands_painting_4443

Les artistes n’ont pas manqué de produire des œuvres pour illustrer certains de ses attributs. La main de Dieu rejoignant celle de l’homme – chef-d’œuvre de Michelangelo – est devenue célèbre, bien sûr. cosmos-campaignCertaines personnes verront l’œil de Dieu dans une image de nébuleuse. Pour d’autres, un beau paysage sera évocateur de Dieu.

On tente aussi de décrire Dieu à l’aide du langage. La poésie, la théologie, tentent de décrire l’indescriptible… mais l’assistance que les mots procure est souvent sunset_evening_sky_sea_217286bien pauvre. Souvent, mais pas toujours, car certains textes portent la marque de l’Esprit de Dieu lui-même.

C’est le cas des textes de la bible où les paroles sont inspirées. Peut-être vaut-il mieux dire la Parole (au singulier et avec une majuscule!) car elle est la Parole de Dieu, nous le croyons. Et la 1ère lecture de ce dimanche (31è, année C – Sg.11 :22 – 12 :2) en est un exemple bien inspirant.

« Tu as pitié de tous les humains,
 parce que tu peux tout.
 Tu fermes les yeux sur leurs péché… Tu aimes en effet tout ce qui existe…
Tu épargnes tous les êtres, parce qu’ils sont à toi,
 Maître qui aimes les vivants…
 Ceux qui tombent, tu les reprends peu à peu,
 tu les avertis… pour qu’ils se détournent du mal 
et croient en toi, Seigneur. »

Image de tendresse, de patience, de miséricorde – la nature même de Dieu. Ces mots ont un écho vibrant de paix, de sérénité, de certitude d’être accepté, aimé, enveloppé d’une tendresse indicible…

Source: Images: wallpapers.yah.in     answersingenesis.org   all-free-download.com

 

11è dimanche de l’année, C

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« Regarde ceci, regarde cela! » On répète les mots si souvent! On attire l’attention à un objet ou une situation. Ces mots invitent aussi à regarder quelqu’un : « Regarde ce que cet homme fait… » « Regarde ce que cette femme tient à la main… » Notre regard se porte sur la personne et regarde mais… que voyons-nous? L’extérieur, ce qui est évident, ce qui ‘saute aux yeux’, comme le dit l’expression – et quoi encore?

L’évangile de ce dimanche (11è dimanche de l’année C, Lc.7 :36-50) nous présente Jésus invité chez Simon le Pharisien. La scène nous est bien connue et nous attendons bientôt l’entrée de cette femme, bien connue elle aussi : Marie de Magdala. Et il y a là, pour nous, un… ‘examen de la vue’!

Et voilà que nous entendons les paroles de Jésus : « Simon, tu vois cette femme… » GoodSalt_com-dmtas0013 ssnet.orgOui, Simon la voit, il l’a vue dès qu’elle a osé mettre les pieds dans cette pièce réservée aux hommes, aux hommes… de bonne réputation! Simon ne veut pas la regarder, l’impureté même, pense-t-il. Mais Jésus l’interpelle et Simon voit la femme, oui, il la voit mais avec ‘les verres teintés’ de ses préjugés de pharisien… mal-pensant!

Simon voit la pécheresse publique,
Jésus reconnaît la femme au repentir sincère.
Simon regarde avec mépris la tentatrice,
Jésus perçoit la convertie que sa miséricorde accueille.
Simon juge sévèrement celle qu’il considère comme une ‘femme de rue’,
Jésus pardonne totalement celle en qui il discerne l’image de Dieu… déjà restaurée.
Quelle différence entre deux regards sur la même femme!

Je me demande ce que Dieu voit en moi – j’ose croire qu’il perçoit le désir de revenir à lui, le regret sincère de mes infidélités, et l’attente de son pardon… et cette contemplation de ce que LUI voit est la ‘vision’ la plus réconfortante qui puisse m’être donnée!

Source: Images: ssnet.org;  www.youtube.com

« Miroir, miroir… »

Le conte de fée est bien connu dans lequel la méchante reine demande anxieusement: « Miroir, miroir en bois d’ébène, dis-moi, dis-moi que je suis la plus belle… »

Se regarder dans le miroir – un geste si naturel, si frequent… et pas seulement pour les dames!

Ici, Francine Robillard (personnifiant Gertrude) fait face au miroir et nous partage sa réflexion…