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De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Semaine nationale de lutte contre le cancer 2016 – 14 – 22 mars

IDC1Le 4 février est la journée consacrée à la lutte contre le cancer. Mais il y a aussi une semaine de sensibilisation à cette cause. La ligue nationale contre le cancer est l’organisatrice de cette semaine nationale qui se déroule du 14 au 22 mars 2016.

Les origines de la ligue et de la lutte
Le Dr Sonia Fabre assistante du Pr Hartmann de l’Hôtel Dieu est la première à envisager  » une ligue pour la lutte scientifique et sociale contre le cancer « . Le 14 mars 1918 Justin odart, Secrétaire d’Etat fonde la « Ligue Franco-Anglo-Américaine Contre le Cancer « . Elle est déclarée le 6 avril 1918 et le 23 janvier 1919, autorisée à faire appel à la générosité du public dès le 21 juin de la même année. Elle est reconnue d’utilité publique en 1920. C’est une Association sans but lucratif régie par la loi de 1901.

En 1934 Justin Godart organise à Paris une réunion préparatoire en vue de fonder ce qui devait devenir dès 1935 l’Union Internationale Contre le Cancer. La Ligue, par son aide financière, à permis à l’UICC de faire ses premiers pas. J. Godart en sera président de 1935 à 1953.

Les précurseurs
La lutte contre le cancer, aussi bien dans le domaine de la recherche et des thérapeutiques, que de celui des progrès accomplis sur le plan social et humain est une préoccupation relativement récente. Dans un passé encore proche de nous, le cancer était considéré comme une maladie incurable et les malades qui en étaient atteints se voyaient refuser l’accès aux hôpitaux, car on les considérait comme contagieux.

Ce furent des œuvres charitables religieuses, parfois aussi laïques, qui prirent l’initiative de faire quelque chose pour les cancéreux. Elles se contentaient de les héberger, de les nourrir et de les panser, puisqu’il n’existait pratiquement pas de traitement ; mais cela était déjà beaucoup pour ces malheureux abandonnés et rejetés par tous.

En France, c’est le chanoine Jean Godinot, vicaire général de l’Abbaye Saint Nicaise de Reims, qui eut l’idée d’ouvrir en 1740 un établissement spécialisé pour les « cancérés ». Ce fut l’ancêtre des centres anticancéreux modernes. Puis en 1842, Madame Jeanne Garnier-Chabot fonde à Lyon une association mi-laïque, mi-religieuse, composée de veuves et de femmes charitables appelée « Calvaire », pour donner des soins dans un hospice à des cancéreuses avancées. Un « Calvaire » analogue s’est ouvert ensuite à Paris, rue de Lourmel. Des fondations semblables se créent par la suite pour les hommes sous les auspices de Saint Jean de la Croix.

Ces exemples porteront leurs fruits puisqu’en 1846, on admit les cancéreux dans les hôpitaux et les hospices généraux. L’Assistance Publique fit une première tentative dans deux services dits « d’incurables » à la Salpétrière et à Bicêtre. En 1897 l’Assistance publique ouvre un pavillon spécialisé à Brévannes.

Une histoire du cancer
Les traces les plus anciennes du cancer se trouvent dans des fragments de squelettes humains datant de la préhistoire. On le rencontre aussi sur des momies découvertes dans des pyramides égyptiennes. On parle également du cancer sur des tablettes recouvertes de caractères cunéiformes de la bibliothèque de Ninive. On le rencontre encore lors de la découverte de monuments funéraires étrusques ou sur des momies péruviennes.

Le plus ancien texte connu à ce jour semble être le papyrus chirurgical dit de Edwin Smith qui daterait de l’ancien empire égyptien et qui serait attribué à Imouthes, grand prêtre d’ Héliopolis et Premier ministre du roi Djoser vers 2800 avant J-C. Hérodote nous apprend qu’Atossa, fille de Cyrus et femme de Darius, fit appeler vers 525 (avant J-C) Democedes, le fameux médecin grec, pour une tumeur ulcérée du sein qu’il réussit à guérir sans que le traitement employé ne soit connu. Quelques temps plus tard, en Grèce, Hippocrate, dans les nombreux écrits qui lui sont attribués, fait plusieurs fois allusions au cancer, dont le nom vient de l’aspect de sa propagation, ressemblant à des pattes de crabe.

Les anciens hindous, 2000 ans avant notre ère, essayèrent de détruire les cancers en y appliquant des cataplasmes de pâte corrosive contenant de l’arsenic. Pour le petite histoire, les personnes qui ne mourraient pas du cancer mourraient empoisonnées par l’arsenic. Au Moyen-âge, en France, Henri de Mondeville écrivait en 1320 : « Aucun cancer ne guérit, à moins d’être radicalement extirpé tout entier. En effet, si peu qu’il en reste, la malignité augmente dans la racine. « 

Au XVIIè siècle Gendron, médecin du frère de Louis XIV, conçoit le cancer comme une modification tissulaire localisée qui s’étend par prolifération, curable si elle est extirpée dans sa totalité , il jette un pont de deux siècles et demi entre lui et nous. Anne d’Autriche, reine de France et mère des précédents, fut atteinte d’un cancer du sein, elle supporta très courageusement la maladie mais ne put en être guérie. C’est à Bichat et Laënnec que l’on doit la conception anatomique de la maladie cancéreuse. Puis vient la notion de tissu avec l’allemand Muller en 1826. Rudolph Virchow prouve quant à lui que la cellule cancéreuse naît toujours d’autres cellules. La seconde moitié du XIXè siècle verra s’accélérer les progrès de la médecine.

Un site à visiter : www.ligue-cancer.net   Source: Texte: Journée mondiale     Image: breast cancer (Infiltrating ductal carcinoma of the breast) dyed with H&E  Wikimedia commons

 

 

Journée Mondiale de la Femme – 8 mars

femmeLa Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Elle est également célébrée à l’ONU et, dans de nombreux pays, c’est un jour de fête nationale. Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur Journée, elles peuvent voir, si elles jettent un regard en arrière, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

Des femmes qui ont fait l’histoire
La Journée internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire. Elle puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata avait lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre. Pendant la révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le droit de vote des femmes.

L’idée d’une Journée internationale de la femme s’est fait jour au tournant des XIXe et XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.

Repères chronologiques
1909 – Conformément à une déclaration du Parti Socialiste américain, la première Journée nationale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis, le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée de la femme, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de 17 pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail.

Moins d’une semaine après, le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plus de 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cet événement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaient amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la Journée internationale de la femme.

1913-1914 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale de la femme le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs soeurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève pour obtenir  » du pain et la paix « . Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes. Ce dimanche historique tombait le 23 février dans le calendrier julien qui était alors en usage en Russie, mais le 8 mars dans le calendrier géorgien utilisé ailleurs.

Depuis ces années, la Journée internationale de la femme a pris une nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. De plus en plus, la Journée internationale de la femme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, demander des changements et célébrer les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire des droits des femmes.

Le rôle des Nations Unies
Rares sont les causes dont l’ONU assure la promotion qui aient suscité un appui plus intense et plus vaste que la campagne menée pour promouvoir et protéger l’égalité des droits des femmes. La Charte des Nations Unies, signée à San Francisco en 1945, était le premier instrument international à proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine. Depuis, l’Organisation a aidé à créer un patrimoine historique de stratégies, normes, programmes et objectifs convenus au plan international pour améliorer la condition de la femme dans le monde entier.

Au fil des ans, l’action menée par l’ONU en faveur de la promotion de la femme a pris quatre orientations précises : promotion de mesures juridiques; mobilisation de l’opinion publique et de l’action internationale; formation et recherche, y compris compilation de statistiques ventilées par sexe; et assistance directe aux groupes désavantagés. Aujourd’hui, l’un des principes d’organisation centraux des travaux de l’ONU est qu’aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques et politiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleine participation, et la pleine autonomisation, des femmes du monde entier.

Un site à visiter : www.unwomen.org       Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale de prière – 6 mars

priereChaque année, le premier vendredi du mois de mars, la Journée Mondiale de Prière (JMP) est célébrée dans plus de 170 pays. La JMP est un mouvement de femmes chrétiennes laïques engagées dans la prière et l’action pour soulager la misère et faire acte de solidarité. Elle est le plus grand et le plus ancien mouvement oecuménique de prière.

Depuis 1887
On attribue généralement la création du mouvement à Mary Ellen James, une américaine de l’église presbytérienne, qui lance alors un appel pour une journée de prière pour la mission aux Etats-Unis. D’année en année le mouvement s’amplifie et se structure, pour fédérer plus de 100 pays au bout de 100 ans…

Les textes de prières sont rédigés chaque année par des femmes d’un pays différent, ce qui est une des particularités de cette journée. En 2007, des femmes de diverses provenances et de différentes Églises du Paraguay avaient écrit une liturgie sous le titre « Unis sous la tente de Dieu ».

En 2014, ce sont les femmes égyptiennes qui prennent le relais. Elles font partie des différentes commuanutés chrétiennes (coptes, catholiques et évangéliques) toujours présentes en Égypte. Elles ont travaillé autour du thème de la liturgie « Ruisseaux dans le désert » et la rencontre de la Samaritaine avec Jésus au puits de Jacob.

Un site à visiter : www.wgt.ch  Source: Texte & Image: Journée Mondiale   Illustration: Farid Fadel (extrait), artiste EgyptienWorld_Day_of_Prayer_Logo.svg

La Journée Mondiale de Prière (JMP) est la plus grande initiative œcuménique de femmes chrétiennes de toutes traditions, elle est célébrée chaque année dans plus que 170 pays le premier dimanche du mois de mars. Elle a pris son origine en 1887 aux États-Unis. En 1969, l’Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques se joint au mouvement. Par cette journée, les femmes affirment que prière et action jouent un rôle essentiel dans le monde et ne peuvent être dissociées. La charte de la JMP se décline en trois mots : s’informer, prier et agir.

Source: Texte & Image: wikipédia  Illustration: Logo de JMP

Journée mondiale contre l’exploitation sexuelle – 4 mars

exploitation-sexuelleEn 2009 s’est tenue la première Journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle, créée à l’initiative de l’ONG GIPF. En 2015, nous célébrerons donc la 7ème édition.

GIPF signifie Groupe International de Paroles de Femmes et il est hautement symbolique que ce soient des femmes qui se mobilisent les premières pour lutter contre l’exploitation sexuelle et la pornographie…

Un fléau en quelques chiffres
4 millions de nouvelles victimes chaque année
500 000 femmes par an victimes de traite à fin de prostitution
1000 milliards de dollars US est le CA estimé de la prostitution
L’exploitation sexuelle est une des pires formes de négation des droits fondamentaux de la personne humaine.

Elle réduit l’être humain à une simple marchandise. Achetées, vendues, menacées, isolées, violées, battues, surveillées, enfermées, torturées, les victimes deviennent des objets de consommation.

Un site à visiter : ecpat-france.fr   Source: Texte & Image: Journée mondiale

Cette journée se veut un moment pour sensibiliser et mobiliser les gouvernements, les institutions et le public au fléau de l’exploitation sexuelle à travers le monde. L’exploitation sexuelle est, selon plusieurs, une des pires formes de violation des droits humains en reléguant la victime au simple statut de marchandise. Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), 92% des victimes de la traite le sont dans le but d’être utilisées à des fins de prostitution.

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Malheureusement, les victimes de l’exploitation sexuelle sont souvent des enfants et des femmes, recrutés par des gangs de rue ou des réseaux de prostitution alors qu’ils sont vulnérables. « Selon la Gendarmerie royale du Canada, 600 à 800 personnes sont soumises au trafic d’êtres humains chaque année au Canada, et de 1 500 à 2 200 personnes sont transportées du Canada aux États-Unis aux fins de traite d’êtres humains. » (Unicef, 2016) Il est essentiel que toute la communauté internationale s’allie pour mettre en place des mesures strictes pour bannir ce fléau et punir les auteurs de tels crimes.

En termes d’actions concrètes qui ont été mises en place par certains pays, on peut citer en exemple la République démocratique du Congo, qui a mis sur pieds un Service de programmes d’Éducation à la Vie Familiale et en matière de Population à l’école (EVF/EmP). Ce service vise entre autres l’éducation auprès des élèves afin de leur apprendre les comportements et les attitudes à avoir pour une sexualité responsable et une vie communautaire saine.

Source: Texte & Image: Le réseau interre actif

 

Tous les jours il montait sur la tour et regardait à l’horizon…

Une méditation – profonde et inspirante – nous invite à nous abandonner à celui qui tous les jours montait sur la tour et regardait à l’horizon si l’enfant prodigue lui revenait…

rozhledna-diana_01 tower, www.vebidoo.de« Plus je vais, plus je vois que j’ai raison de me représenter mon Père comme l’indulgence infinie. Et que les maîtres de la vie spirituelle disent ce qu’ils veulent, parlent de justice, d’exigences, de craintes, mon juge à moi, c’est celui qui tous les jours montait sur la tour et regardait à l’horizon si l’enfant prodigue lui revenait. Qui ne voudrait être jugé par lui? 

Saint Jacques a écrit : « Celui qui craint n’est pas encore parfait dans l’Amour. » Je ne crains pas Dieu, mais c’est moins encore parce que je l’aime que parce que je me sais aimé de lui. Et je n’éprouve pas le besoin de me demander pourquoi mon Père m’aime, ou ce qu’il aime en moi. Je serais d’ailleurs fort embarrassé pour répondre; même, strictement, dans l’incapacité de répondre. Il m’aime parce qu’il est l’Amour; et il suffit que j’accepte d’être aimé de lui pour l’être effectivement. Mais il faut que je fasse ce geste personnel d’accepter. Cela, c’est la dignité, la beauté même de l’amour qui le veut. L’Amour ne s’impose pas; il s’offre. (…)

On pense d’ordinaire trop à soi, et pas assez à lui. Il y a de malheureux théologiens qui ont comme peur (sans se l’avouer) de faire Dieu trop bon – c’est-à-dire trop beau. « Il est bon, mais il n’est pas faible » qu’ils disent. (…) Faible par amour, comme mon Père en est plus grand et plus beau. La croix me donne raison. « 

Auguste Valensin, s.j., La Joie dans la Foi.                   Source: Image: rozhledna-diana www.vebidoo.de

Journée internationale des maladies rares – 29 février

maladies-rares(1)Chaque semaine, 5 nouvelles pathologies touchant moins de 0,2% de la population sont découvertes dans le monde. En 2013, plus de 7 000 maladies rares différentes étaient identifiées en France. 80% de ces pathologies sont d’origine génétique, mais on dénombre également des maladies infectieuses. Ces nouvelles maladies, dites « rares » ou « orphelines » nous interpellent pourtant et, afin de sensibiliser le public à leur existence, des manifestations sont prévues dans 34 pays chaque 29 février, journée rare s’il en est*.

Maladies en voie de banalisation
Avec 30 millions de personnes concernées dans toute l’Europe, les maladies dites rares sont en voie de banalisation… paradoxe inquiétant. Cette montée en puissance a incité 34 pays du vieux continent à célébrer la première Journée européenne des maladies rares et ce depuis 2008.

Destinée au grand public, cette journée poursuit trois objectifs :
– sensibiliser le public européen aux maladies rares et à leurs répercussions sur la vie des malades,

diffuser de l’information sur ces maladies,
renforcer la collaboration européenne dans la lutte contre ce fléau.

Peu de personnes en effet, connaissent aujourd’hui le lupus, le syndrome de Gougerot-Sjogren, la maladie de Huntington ou le syndrome de Vaquez. D’après la définition médicale, une maladie est considérée comme rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000, soit 0,2% de la population. Pour un pays de la taille de la France, cela équivaut à moins de 30 000 personnes atteintes d’une même maladie.

Mal aimées de la recherche ?
Le paradoxe des maladies rares est qu’elles peinent à trouver les financements pour que les chercheurs puissent mieux les cerner et les vaincre… les grands laboratoires sont malheureusement cadrés dans une logique de profit et ne peuvent consacrer les moyens suffisants aux maladies rares. Le jeu n’en vaudrait-il pas la chandelle ?

Faisons mentir cette affirmation et remarquons que, dans plusieurs domaines, des institutions – publiques ou privées – relèvent le défi et se lancent dans des programmes ambitieux de recherche. Parmi elles, l’Institut de la Vision tient une place remarquable: centre de recherche européen pour les maladies oculaires, il regroupe 280 cliniciens et chercheurs qui participent au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour lutter contre ces maladies dévastatrices.

* Le choix du 29 février fait de la journée européenne des maladies rares une journée rare dans la mesure où elle ne pourrait avoir lieu qu’une fois tous les quatre ans… en réalité elle sera fêtée le 28 février chaque fois qu’il n’y aura pas de 29 février !

Un site à visiter : www.alliance-maladies-rares.org   Source: Texte & image: Journée mondiale

La main de Dieu

Abraham ést invité à compter les étoiles…  (Gn.15:5) (1ère lecture, 2è dimanche du Carême, année C)

Un article scientifique contemporain pour ceux qui… contemplent les cieux…main Dieu

Le télescope spatial NuSTAR de la NASA a photographié un étrange nuage de matière cosmique, dont la forme évoque une main étendue sur 150 années-lumière. A titre de rappel, une année-lumière c’est une distance de 9400 milliards de kilomètres ! Il s’agit de la première image en rayons X à haute énergie, de ce nuage découvert en vérité, en 1982. Surpris par ce cliché incroyable, les astronomes, qui ne manquent pas d’imagination, l’ont surnommé « la main de  Dieu ». L’image de cet objet cosmique, qui se trouve dans la constellation du Compas, vient d’être été publiée, sur le site officiel de la NASA, et vous pouvez la voir ici même, telle qu’elle a été publiée. 
 
Le nuage cosmique situé à 17 000 années-lumière de la Terre, est la conséquence d’une supernova qui a donné naissance au pulsar PSR B1509-58, qui tourne sur lui-même, à près de 7 fois, par seconde. Un pulsar est une étoile à neutrons, tournant très rapidement, sur elle-même, en émettant un fort rayonnement électromagnétique, dans la direction de son axe magnétique. L’âge caractéristique de ce pulsar est très faible, soit environ 1500/1700 ans, ce qui en fait un des pulsars les plus jeunes, de notre Galaxie, la Voie lactée. La supernova qui lui aurait donné naissance, aurait été observée, par les astronomes chinois, le 7 décembre de l’an 185 après JC. (…)

Les supernovas jouent un rôle essentiel dans l’histoire de l’Univers, car c’est lors de leur explosion en supernova, que ces étoiles libèrent les éléments chimiques qu’elles ont synthétisés au cours de leur existence  et pendant l’explosion même, pour être diffusés dans le milieu interstellaire. De plus, l’onde de choc de la supernova favorise la formation de nouvelles étoiles, en initiant ou en accélérant la contraction de régions du milieu interstellaire, riches en gaz cosmiques. Et ce sont ces éléments synthétisés par les supernovas, qui vont pouvoir donner naissance à de nouveaux systèmes solaires, comprenant des planètes pouvant abriter la vie. 

Vous l’avez bien compris, c’est parce que dans un passé lointain, des étoiles massives ont implosé en supernovas et ont enrichi l’espace en divers éléments, que nous existons aujourd’hui et que nous pouvons en parler. Nous sommes littéralement, constitués en effet, des éléments synthétisés par ces étoiles, qui ont explosé dans un passé lointain, de l’ordre de plusieurs milliards d’années.  En fin de compte, nous sommes tous, des poussières d’étoiles !

Publié le 14-01-14 par ridhabenkacem  Source: Text & Image: http://ridhabenkacem.centerblog.net

Journée mondiale de la justice sociale – 20 février

justice solciale, ze-media.tnS’il est bien une notion aussi peu et mal partagée sur les différents continents, c’est bien celle de la justice sociale. Et quand l’assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, elle a certainement mesuré la distance qui séparait le voeu de certaines réalités… Elle invite les États Membres à célébrer cette journée mondiale en menant à l’échelon de leur pays des activités concrètes visant à promouvoir les buts et les objectifs proclamés lors du sommet mondial pour le développement social.

Cette journée existe depuis 2009 et doit rappeler à tous que les gouvernements se sont engagés à faire de l’élimination de la pauvreté et du chômage une de leurs priorités. Le renforcement de la justice, la promotion de l’équité, la démocratie, la participation et la transparence sont les axes de travail proposés par l’assemblée.

Mais d’où nous vient-elle ?
Parler de justice sociale nous amène invariablement à nous interroger sur l’origine de cette notion. Habituellement, les historiens nous situent l’émergence de ce combat au début du 20° siècle, à l’époque des premières réactions organisées contre la société industrielle toute puissante et son étalage insolent de richesse côtoyant l’extrême pauvreté de la classe ouvrière.

Les combats menés alors ont permis d’une part une réelle prise de conscience et, pratiquement, des avancées notables dans le droit du travail, au moins dans les pays développés. Les uns y ont vu l’influence directe de la pensée marxiste, les autres ont d’avantage reconnu l’affirmation d’un courant de pensée humaniste en lien avec l’émergence de la doctrine sociale de l’église promue par le Pape Léon XIII.

Il ne nous revient pas d’arbitrer ce débat. L’important ait qu’il ait eu lieu et que la prise de conscience des uns et des autres ait pu faire avancer les choses. Les raisons de se réjouir existent, celles de s’alarmer aussi car, dans de trop nombreux pays, la notion de justice sociale reste un voeu pieu et n’entre pas en compte dans les réflexions gouvernementales.

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte: Journée mondiale   Image: ze.media.tn

Journée Internationale des enfants soldats – 12 février

Ces dernières décennies, la proportion des victimes civiles des conflits armés a augmenté de façon spectaculaire; elle dépasserait à présent les 90 %. La moitié environ de ces victimes sont des enfants. Vingt millions d’enfants peut-être ont été contraints de fuir de chez eux en raison des conflits et des violations des droits fondamentaux, et vivent comme réfugiés dans les pays voisins ou sont déplacés dans leur propre pays.

Au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de 2 millions d’enfants. Ils sont plus de trois fois plus nombreux – au moins 6 millions – à avoir été frappés d’une invalidité permanente ou grièvement blessés. Plus d’un million d’enfants ont été rendus orphelins ou ont été séparés de leur famille. Entre 8’000 et 10’000 enfants sont tués ou mutilés par des mines terrestres chaque année.

soldat-enfantOn estime que 300 000 enfants soldats – des garçons et des filles de moins de 18 ans – sont mêlés à plus de 30 conflits dans le monde. Ils sont utilisés comme combattants, coursiers, porteurs ou cuisiniers, et pour fournir des services sexuels. Certains sont recrutés de force ou enlevés, d’autres s’enrôlent pour fuir la pauvreté, la maltraitance et la discrimination, ou pour se venger des auteurs d’actes de violence commis à leur encontre ou contre leur famille.

Pendant les conflits armés, les filles et les femmes sont menacées de viol, de violence, d’exploitation sexuelle, de traite, et d’humiliation et de mutilation sexuelles. L’utilisation du viol et d’autres formes de violence contre les femmes est devenue une stratégie dont se prévalent toutes les parties aux conflits. Les rapports d’enquête établis à la suite du génocide commis en 1994 au Rwanda ont conclu que presque toutes les femmes de plus de 12 ans ayant survécu au génocide avaient été violées. Pendant le conflit dans l’ex-Yougoslavie, on a calculé que plus de 20’000 femmes avaient été victimes de violences sexuelles. Par ailleurs, les conflits désintègrent les familles, alourdissant encore le fardeau économique et psychologique pesant sur les femmes.

Environ un tiers des 25 pays où vivent la plus forte proportion d’enfants rendus orphelins par le SIDA ont été touchés ces dernières années par des conflits armés. Sept des dix pays à plus fort taux de décés parmi les moins de cinq ans sont touchés par des conflits de ce type.

Les enfants mêlés à des conflits armés sont régulièrement confrontés à des événements émotionnellement et psychologiquement douloureux, tels que la mort violente d’un parent ou d’un proche, la séparation d’avec leur famille, le fait d’avoir vu des êtres chers tués ou torturés, l’éloignement de leur foyer et de leur communauté, l’exposition aux combats, aux bombardements et à d’autres situations mettant leur vie en danger; les mauvais traitements, tels que l’enlèvement, l’arrestation, la détention, le viol ou la torture, la perturbation des études et de la vie communautaire, le dénuement et un avenir incertain. Certains prennent même part à des actions violentes. De plus, les enfants, quel que soit leur âge, sont profondément affectés par le niveau de stress que connaissent les adultes qui s’occupent d’eux.

Un site à visiter : www.in-terre-actif.com    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale des malades – 11 février

maladesLa maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades
Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c’est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n’est pas nécessaire d’avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Message du Pape François pour la journée 2016
« La maladie, surtout lorsqu’elle est grave, met toujours l’existence humaine à l’épreuve et apporte avec elle des interrogations qui creusent en profondeur. Parfois, le premier moment peut être de révolte : pourquoi est-ce que cela m’est arrivé ? On se sent désemparé, la tentation devient grande de penser que tout est perdu, que désormais rien n’a plus de sens… Dans ces situations, la foi en Dieu est, d’une part, mise à l’épreuve et, d’autre part, révèle en même temps toute sa puissance positive. Non parce que la foi fait disparaître la maladie, la douleur ou les problèmes qui en dérivent, mais parce qu’elle offre une clé avec laquelle nous pouvons découvrir le sens le plus profond de ce que nous sommes en train de vivre. »

Source: Texte & image: Journée mondiale