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Journée Mondiale de la Santé – 7 avril 2019

Le 7 avril 2019, c’est la Journée Mondiale de la Santé ! Cette année, cette journée mondiale est axée sur la couverture-santé universelle. Il est important que chacun puisse obtenir les soins dont il a besoin et quand ils lui sont nécessaires. Une étude menée par une équipe chinoise a comparé la prise en charge de 306 pathologies en fonction d’un indicateur : l’EVAS (espérance de vie en fonction de l’état de santé).

L’espérance de vie en bonne santé a augmenté de 5,49 ans
Dans le monde, des millions de personnes sont privés d’un accès aux soins de santé et certains sont forcés de choisir entre les soins et d’autres dépenses quotidiennes comme l’alimentation, les vêtements ou même un logement. L’EVAS (espérance de vie en fonction de l’état de santé) permet de connaître le nombre moyen d’années de vie en bonne santé estimé pour un individu en se référant à l’expérience moyenne d’une population. Cet indicateur prend en compte : la durée de vie et la qualité de vie.

306 pathologies ont été prises en compte dans cette étude, dans 187 pays répartis sur 21 régions du monde. Entre 1990 et 2013, l’espérance de vie en fonction de l’état de santé a augmenté de 5,49 ans. Ceci est dû à une meilleure prise en charge des :

  • Maladies transmissibles
  • Pathologies maternelles et néonatales
  • Problèmes nutritionnels
  • Maladies non transmissibles
  • Traumatismes

 

Source: Texte & Image: Léa G. Santé sur le Net, April 5, 2019
Note: Image: Growing tree to save ecological sustainability, sustainable environment, and corporate social responsibility CSR in nature concept (arbre en croissance pour sauver l’écologie, l’environnement, et la responsabilité sociale des corporations)

Journée internationale des maladies rares – 28 février

Chaque semaine, 5 nouvelles pathologies touchant moins de 0,2% de la population sont découvertes dans le monde. En 2013, plus de 7 000 maladies rares différentes étaient identifiées en France. 80% de ces pathologies sont d’origine génétique, mais on dénombre également des maladies infectieuses.

Ces nouvelles maladies, dites « rares » ou « orphelines » nous interpellent pourtant et, afin de sensibiliser le public à leur existence, des manifestations sont prévues dans 34 pays chaque 29 février, journée rare s’il en est*.

Maladies en voie de banalisation
Avec 30 millions de personnes concernées dans toute l’Europe, les maladies dites rares sont en voie de banalisation… paradoxe inquiétant. Cette montée en puissance a incité 34 pays du vieux continent à célébrer la première Journée européenne des maladies rares et ce depuis 2008.

Destinée au grand public, cette journée poursuit trois objectifs :
– sensibiliser le public européen aux maladies rares et à leurs répercussions sur la vie des malades
– diffuser de l’information sur ces maladies
– renforcer la collaboration européenne dans la lutte contre ce fléau.

Peu de personnes en effet, connaissent aujourd’hui le lupus, le syndrome de Gougerot-Sjogren, la maladie de Huntington ou le syndrome de Vaquez.

D’après la définition médicale, une maladie est considérée comme rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000, soit 0,2% de la population. Pour un pays de la taille de la France, cela équivaut à moins de 30 000 personnes atteintes d’une même maladie.

Mal aimées de la recherche ?
Le paradoxe des maladies rares est qu’elles peinent à trouver les financements pour que les chercheurs puissent mieux les cerner et les vaincre… les grands laboratoires sont malheureusement cadrés dans une logique de profit et ne peuvent consacrer les moyens suffisants aux maladies rares. Le jeu n’en vaudrait-il pas la chandelle ?

Faisons mentir cette affirmation et remarquons que, dans plusieurs domaines, des institutions – publiques ou privées – relèvent le défi et se lancent dans des programmes ambitieux de recherche. Parmi elles, l’Institut de la Vision tient une place remarquable: centre de recherche européen pour les maladies oculaires, il regroupe 280 cliniciens et chercheurs qui participent au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour lutter contre ces maladies dévastatrices.

* Le choix du 29 février fait de la journée européenne des maladies rares une journée rare dans la mesure où elle ne pourrait avoir lieu qu’une fois tous les quatre ans… en réalité elle sera fêtée le 28 février chaque fois qu’il n’y aura pas de 29 février !

Un site à visiter : www.alliance-maladies-rares.org   Source:  Texte & Image: Journée Mondiale