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27è dimanche de l’année C – 2019

Bien des gens prient chaque jour – prière du matin, prière du soir, prière pour ceci et pour cela.
Il se peut que nous soyons du nombre…

Nous adressons à Dieu des requêtes de toutes sortes.
Nous le supplions pour nous-mêmes et pour nos proches.
Nous l’implorons pour ceux qui sont dans le besoin, ceux qui souffrent.

Il est vrai que nous reconnaissons aussi ses merveilles et nous lui offrons nos louanges.
Nous souvenant de tout ce qu’il a fait pour nous, notre prière exprime alors notre gratitude.
Mais… bien souvent nos besoins se font si urgents que nous en revenons à la demande –
demande pressante, insistante.

En ce dimanche, le texte de l’évangile suggère un questionnement (Lc.17:5-10).
Parmi ces nombreuses prières que nous ‘faisons’, que nous disons et répétons,
celle des apôtres a-t-elle sa place?

« En ce temps-là, les Apôtres dirent au Seigneur :
’Augmente en nous la foi’ ! »

Comment en sont-ils venus à faire cette demande, soudainement ?
Le texte ne nous donne aucune précision sur le contexte de leur requête,
on ignore tout de la situation qui l’a provoqué.

Une prière dont Jésus décrie tout le potentiel !
Elle a littéralement le pouvoir de déraciner notre indifférence, notre apathie, notre égoïsme.
Et quoi encore ?

Prière audacieuse… dangereuse?
Peut-être… dangereusement prometteuse!

Note : Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-c-2019/

 

Source : Image : sedifop.com

 

Journée mondiale de prière – 6 mars 2020

Chaque année, le premier vendredi du mois de mars, la Journée Mondiale de Prière (JMP) est célébrée dans plus de 170 pays.
La JMP est un mouvement de femmes chrétiennes laïques engagées dans la prière et l’action pour soulager la misère et faire acte de solidarité. Elle est le plus grand et le plus ancien mouvement oecuménique de prière.

Depuis 1887
On attribue généralement la création du mouvement à Mary Ellen James, une américaine de l’église presbytérienne, qui lance alors un appel pour une journée de prière pour la mission aux Etats-Unis.
D’année en année le mouvement s’amplifie et se structure, pour fédérer plus de 100 pays au bout de 100 ans…

Chaque année un pays différent
Les textes de prières sont rédigés chaque année par des femmes d’un pays différent, ce qui est une des particularités de cette journée.
En 2007, des femmes de diverses provenances et de différentes Églises du Paraguay avaient écrit une liturgie sous le titre « Unis sous la tente de Dieu ».

En 2014, ce sont les femmes égyptiennes qui prennent le relais. Elles font partie des différentes communautés chrétiennes (coptes, catholiques et évangéliques) toujours présentes en Égypte. Elles ont travaillé autour du thème de la liturgie « Ruisseaux dans le désert » et la rencontre de la Samaritaine avec Jésus au puits de Jacob.

En 2019, c’est la Slovénie qui est à l’honneur et le thème retenu pour la journée est tiré de l’Evangile de Saint Luc (14:5-24), dans un extrait dans lequel Jésus compare le royaume de Dieu à un banquet. Tous les invités sont excusés ; l’hôte invite les gens qui vivent en marge de la société. Que nous disent les auteurs slovènes ? Quel message lisons-nous de la parabole ? « Venez, car tout est prêt ».

Note de l’éditrice
Et en cette année 2020, les femmes du Zimbabwe ont choisi pour inspirer notre prière le thème: « LÈVE-toi, prends ton grabat et MARCHE ».

Le logo représente 4 personnes en prière, agenouillées et tournées vers les quatre points cardinaux.
Le cercle représente le monde dans lequel nous vivons et la dimension mondiale du mouvement.

 

 Texte : Journée mondiale   Image: www.cahors.catholique.fr

 

 

4è dimanche de l’Avent, année C

Choisir UN seul thème pour la réflexion de la semaine n’est pas toujours facile. Les 3 lectures et le Psaume de la célébration offrent bien souvent de multiples pistes de méditation. Quoi retenir et quoi… laisser de côté ?

Sacrifier une idée au profit d’une autre… oui, il est sage de le faire pour concentrer son attention et soutenir sa prière sans essayer de tout couvrir et découvrir !

Ce 4è dimanche de l’Avent (année C) est riche mais quelques mots de la 2è lecture tirée de l’épître aux Hébreux (He.10:5-10) ont retenu mon attention. L’auteur met dans la bouche du Christ ces paroles :

« Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps…
alors, j’ai dit : Me voici… »

Nous allons bientôt célébrer cette venue dans le monde – il y a bien longtemps – de Jésus, cet envoyé de Dieu, le Christ. Et ces paroles que lui attribue l’auteur du texte renferment une révélation des plus importantes.

Ce que Dieu désire ce ne sont PAS des choses – fussent-elles sacrées comme des sacrifices rituels ou des holocaustes – mais ce qu’il veut c’est… nous-mêmes – RIEN DE MOINS !

Nos bonnes actions, il les reçoit ; nos sacrifices, il les accepte. Mais ce qu’il désire c’est NOUS – faibles, fragiles et faillibles, sans doute, mais en désir et en attente de lui – c’est ce qui est le plus précieux pour lui.

Jésus le savait si bien… il nous reste à le découvrir, à nous en convaincre et… à le vivre.

A compter de Noël… à compter de MAINTENANT !

« Me voici !… »

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-c/

 

Source : Image : pixabay.com 

 

 

 

17è dimanche de l’année B

Supposons que vous alliez emprunter de votre voisine un peu d’huile pour la cuisson. Arrive-t-il souvent qu’au lieu de vous donner la quantité que vous demandez on vous donne beaucoup plus? Ou, si un homme demande à un collègue un peu de colle pour une réparation, s’attend-il à recevoir un tube de surplus à celui déjà en usage? C’est plutôt rare parmi nous les humains. Nous espérons de l’aide mais nous ne rencontrons pas souvent une générosité exceptionnelle.

J’ai dit que c’est ainsi «parmi nous les humains», mais avec Dieu, Il en est autrement. La 1ère lecture et l’évangile (17è dimanche de l’année B – 2 Rois 4:42-44; Jn.6:1-15) se ressemblent; on y voit un bon exemple de la générosité de Dieu envers nous. Par Élisée Dieu dit: «On mangera, et il en restera.» Il en fut de même au temps de Jésus. Jésus est préoccupé de ce que les gens n’ont rien à manger.

Il éprouve Philippe lui demandant où acheter du pain. Philippe répond qu’il y a là un garçon avec cinq pains et deux poissons: «Cinq pains et deux poissons, qu’est-ce que cela pour tant de monde?» Jésus les prit, rendit grâce et «les leur distribua… autant qu’ils en voulaient.» Avec une telle foule, ce serait déjà bien si chacun recevait un morceau. Mais Dieu est un Dieu généreux. Ils ont tous mangé autant qu’ils le voulaient.

Voyez la générosité de Dieu dans la nature : nous semons quelques grains et nous récoltons de pleins sacs. Voyez les arbres fruitiers remplis de fruits juteux et succulents. Dieu ne sait pas compter, Dieu ne sait pas mesurer. Ou plutôt, il compte et mesure selon son amour qui est sans mesure. Dieu donne et donne toujours plus que nos espoirs et au-delà de nos attentes. Il nous donne plus de santé, de guérison, de force et d’aide. Il nous fait grâce de plus de joie et de bonheur, de plus de succès et de chance. Il nous accorde plus de paix et de sécurité. Toutes ces bonnes choses que nous désirons, il nous les donne autant que nous en voulons.

En lisant ceci vous avez peut-être des doutes en pensant aux prières que vous avez faites dans le passé et vous dites: «J’ai demandé ceci à Dieu et il ne m’en a pas donné davantage, il ne me l’a pas donné du tout!» C’est possible, Dieu ne nous donne pas toujours ce que nous demandons. Mais avez-vous découvert l’autre présent qu’il vous a donné – peut-être bien plus grand – à la place de ce que vous demandiez? Un cadeau plus précieux que vous n’auriez osé demander. Pensez-y…

Dans l’évangile on lit: «Lui-même savait bien ce qu’il allait faire. » Il aurait pu faire le miracle sans rien demander mais il voulait utiliser les pains et les poissons du petit garçon. Dieu veut que nous fassions notre part, il veut que nous travaillions avec lui. Parfois, nous demandons ceci et cela à Dieu mais nous ne faisons rien nous-mêmes pour réaliser nos désirs. Il est encore prêt à faire des miracles mais il veut nos efforts pour lui plaire et notre prière. Il a besoin de ce petit quelque chose qui vient de nous.

Source: Images: heartlight.org   Free Bible Images

14è dimanche de l’année B

L’évangile nous met en présence de Jésus dans différentes situations – situations qui le révèlent vraiment comme l’un de nous:

Il a soif et ose demander à boire à une Samaritaine (Jn.4:1-42) – une femme, et qui plus est, son peuple est méprisé par les Juifs.
Il est fatigué au point de dormir dans un bateau affrontant une tempête qui risque de faire sombrer l’embarcation! (Mc.4:35-41).
Il est triste et le dit sans honte à la veille de sa Passion (Mt.26:38).
Il s’émeut aux larmes à la mort de son ami, Lazare (Jn.11:35).
Il admire la générosité de la veuve offrant son obole au Temple (Lc.21:1-4).
Il s’étonne de la foi d’un centurion romain (Mt.8:5-13).
Il s’émerveille de la gratitude du lépreux Samaritain (Lc.17:11-19).
Il est attentif aux besoins des gens et dit à ses apôtres de trouver de la nourriture pour ses auditeurs (Mt.14:13-21.
Il s’indigne de l’hypocrisie des scribes et des Pharisiens (l’évangéliste Matthieu en donne des détails abondants dans deux chapitres de son texte ch.23-24).
Il se met en colère contre les vendeurs du Temple qui ont « fait de la maison de son Père une caverne de brigands », dit-il (Mt.21:12-13).
Il perd patience devant la lenteur et la lourdeur de ceux qui l’entendent et sont témoins de ses miracles (Mc.9:19-20).

Aujourd’hui, le texte de l’évangile (14è dimanche, année B – Mc.6:1-6) nous parle de l’étonnement de Jésus.
« Il s’étonna de leur manque de foi. »

Jésus s’étonne – Dieu s’étonne… des humains, plus précisément de leur incrédulité.
Et pourtant… il s’y connaît en humanité!

Mais à vrai dire, il y a de quoi s’étonner :
voir des aveugles retrouver la vue, des sourds entendre, des paralytiques marcher et… oui, des morts revenir à la vie et… refuser de croire!!

Mais je retiens mes accusations et ma condamnation…
Je commence plutôt à regarder mon histoire personnelle – événements du passé, situations au présent – et je constate mes lenteurs, mes doutes, mes refus de croire…
Se pourrait-il que le profil de mon manque de foi, puisse étonner… même Dieu?!

Je fais donc mienne la prière de cet homme qui avait reconnu en lui une telle condition et qui s’est exclamé :
« Je crois, Seigneur, mais viens en aide à mon peu de foi… » (Mc.9:24).
Prière vieille de 2,000 ans et pourtant toujours d’actualité.

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-b/

Source : Image : faithpro.org

Une courte parabole… qui en dit long!

Un long texte peut expliquer bien des choses.
Mais une courte parabole peut aussi en dire long.
C’est le cas pour la parabole que nous présente
Jacques Miller dans la courte vidéo qui suit.

Le texte de cette parabole fait partie de
l’évangile du 11è dimanche de l’année B.

 

Chemin de lumière…

Dans l’évangile de ce mardi de la 5è semaine du Carême (Jn.8:21-30)
Jésus révèle aus Pharisiens d’où il vient mais eux sont fermés
au message qui leur donnerait le chemin à suivre…
Teresa Penafiel a fait l’expérience de ce chemin.
Elle a découvert qu’il est chemin de lumière et de vérité.
Elle nous en parle et ses paroles font écho au message de Jésus.

 

L’amour dans le plan de Dieu…

L’amour humain – une réalité complexe et merveilleuse.
Elle a son origine dans le plan de Dieu, évidemment.
Mais… être fidèle à ce plan n’est pas toujours évident.
Les lectures de ce lundi de la 5è semaine du Carême en parlent
et Éric Boucher nous partage son opinion.