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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

3è dimanche de l’Avent, C: Réjouissez-vous

joieY avez-vous déjà songé? Il y a des commandements qui ne se donnent pas!

On peut encourager, on peut inciter, on peut suggérer, on peut stimuler – et quoi encore? Mais il y a des choses que l’on ne peut pas commander à moins que l’on ne soit … Dieu, ou son envoyé!

Le ton de la 1ère et de la 2è lectures de ce dimanche résonnent un peu comme… un commandement! On nous dit et on nous répète, oui, on le répète: RÉJOUISSEZ-VOUS! En fait, c’est Sophonie, le prophète, et l’apôtre Paul qui nous exhortent ainsi et, bien sûr, ils le font au nom de Dieu. À Israël, peuple de Dieu, et à la communauté chrétienne, ces mots sont adressés: « Réjouis-toi, pousse des cris d’allégresse ». Et, une autre traduction (TOB) ose dire: « Ris de tout ton coeur »!

Il est évident que pour rire de tout coeur on a besoin d’une bonne raison. Pour se réjouir vraiment et sincèrement, il nous faut une vraie source de joie, sinon on aura peut-être un sourire figé mais il y manquera la spontanéité de quelqu’un qui ne peut simplement pas s’empêcher de se réjouir!

Et quelle serait cette raison de ressentir une profonde joie? Paul affirme: « Le Seigneur est proche, » alors que Sophonie nous dit: « Le Seigneur est au milieu de toi, » et il ajoute avec audace: « Il dansera pour toi avec des cris de joie. »

Dites-moi: Quand vous entendez prononcer le mot ‘Dieu’ imaginez-vous un Dieu qui… danse de joie? Moi, pas… en tous cas, pas immédiatement! Et j’avoue que je n’ai jamais entendu une homélie me parlant d’un tel Dieu. Il fallait Sophonie – guidé par l’Esprit Saint – pour oser présenter Dieu ainsi.

Alors, en ce dimanche, je me dis que si Dieu peut se réjouir de cette manière à cause de moi, je veux me réjouir aussi à cause de lui! Me réjouir de tout ce qu’il fait pour moi, en moi, par moi!

2è dimanche de l’Avent, C

VOUS NE CROYEZ PLUS AU PÈRE NOËL?

Il est intéressant d’écouter les conversations des gens et d’y participer aussi! On échange sur toutes sortes de sujets – intéressants, intriguants et parfois franchement… incroyables.
C’est alors qu’une personne s’exclamera parfois: ‘Ah, mais moi, je ne crois plus au Père Noël’ et, pour bonne mesure, votre interlocuteur pourra ajouter: ‘Ni à la fée des étoiles!’
Il est évident que la personne ne veut pas paraître crédule ou naïve en ajoutant foi à des propos qui lui semblent tout à fait sans fondement.
N’avez-vous jamais été tenté de prononcer ces paroles? Moi, oui et, en fait, cette expression m’est venue à l’esprit en lisant l’évangile de ce 2è dimanche de l’Avent, C (Luc 3:1-6).
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J’ai été vraiment… interpellée par la toute dernière ligne qui dit:
« Et tous verront le salut de Dieu. »

Devant ce texte, il est plus facile de douter que de croire, ne pensez-vous pas?
VOIR le salut de Dieu?… Ce qu’on voit présentement, dans les scènes de l’actualité qui défilent en continu devant nous, c’est bien plutôt de la destruction et de la désolation, de la violence et de la vengeance.
Et… « le salut de Dieu » dans tout cela, où est-il?
On peut se dire que le verbe est au futur…
Oui, mais c’est pour quand cette vision du salut, et de quel salut parle-t-on?
Des questions qui méritent plus qu’une réponse facile et apprise par coeur, à moins que la réponse n’ait été apprise ‘par le coeur’! Le coeur qui s’est mis à l’écoute de ce que Dieu révèle de son plan pour nous.
Son salut n’est-ce pas son action libératrice en nous ?
J’ose croire qu’être sauvé c’est être affranchi des limites que l’on s’impose à soi-même, affranchi de l’esclavage dont on hésite à se libérer, affranchi des habitudes néfastes et des attitudes négatives qui nous paralysent.
L’image ci-dessus démontre un contraste frappant de lumière glorieuse et de ténèbres menaçantes… Peut-être est-elle le symbole de ce que nous sommes: en ATTENTE d’un salut libérateur… mais qu’il faut personnellement accepter!

1er dimanche de l’Avent, C

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Une promesse… des promesses… J’en fais, vous en faites, tout le monde en fait! Il y a les promesses oubliées si tôt prononcées. Il y a les promesses qu’on avait vraiment l’intention de tenir mais… ceci ou cela s’est produit et ce qui avait été promis n’a jamais été réalisé. Puis, il y a les autres – les promesses qu’on a tenues, et celles que les autres n’ont pas manqué de tenir envers nous. Celles-là nous font chaud au coeur.

Une promesse a un goût particulier, une saveur unique, douce comme le miel. Ce peut être quelque chose d’anodin ou quelque chose de plus important, mais ce qui nous rejoint c’est que quelqu’un a prononcé ces mots magiques: « Je vais te donner ceci, je ferai cela pour toi. »

Les amoureux se font souvent des promesses bien à eux et il y en a une qui est tout à fait spéciale: la promesse… du bonheur! Nous savons bien – et ils le savent aussi – que c’est une promesse irréalisable! Vraiment? Bien sûr, ils feront tout en leur pouvoir pour rendre l’autre heureux, heureuse, mais la vie ne les soutient pas toujours dans leurs efforts.

Est-ce que quelqu’un vous a déjà promis le bonheur? Vous cherchez dans vos souvenirs… N’allez pas si loin! Cette promesse nous est faite aujourd’hui même. Oui, et celui qui a prononcé ces paroles qu’on souhaite entendre est Dieu lui-même! Par son prophet Jérémie, il nous dit: « J’accomplirai la promesse de bonheur que j’ai prononcée. »

Vous allez dire: ‘Oui, mais Dieu a dit ses paroles à son peuple Israël’, et vous avez raison. Mais un autre prophète, Isaïe, nous dit: « La parole de Dieu subsiste à jamais » (40:8). Donc, sa promesse est valide pour nous aujourd’hui. Vous pensez peut-être que votre expérience quotidienne n’a pas beaucoup la couleur du bonheur, c’est plutôt de la grisaille, peut-être même de l’obscurité. C’est vrai que souvent nous avons à traverser des moments difficiles et des périodes éprouvantes. C’est que nous sommes encore dans la période de l’Avent, de l’attente – l’attente de la réalisation de la promesse.

L’Avent c’est cela: at-tendre, TENDRE VERS quelque chose, vers quelqu’un, Celui qui vient et dont la promesse est infaillible. Lui, il a fait ses preuves!

Source: Image: osezbriller.com