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7è dimanche de l’année A – 2023

La consigne la plus exigeante qui soit! 
Le commandement impossible à obéir!
Cette perfection qu’on ne peut atteindre!

J’imagine que de nombreux chrétiens seraient d’accord avec cette évaluation des textes de ce dimanche
(Lévitique 19:1-2,17-18) (1 Corinthiens 3:16-23) (Matthieu 5:43-48).
Ce qui nous est demandé va franchement au-delà de nos forces.

Et pourtant… c’est bien à nous que ce message s’adresse.
Ces paroles nous rejoignent personnellement tel/les que nous sommes aujourd’hui.

Pourtant, Jésus, qui nous connaît si bien, devrait réaliser que ce qu’il exige de nous ne nous est pas possible!

Être saint/es, être parfait/es comme son Père est parfait – qui peut y arriver?
Personne, évidemment, si cette personne tente de réussir par elle-même
Mais justement, il ne faut pas tenter cette aventure par nous-mêmes.

En écrivant aux premiers chrétiens de Corinthe, l’apôtre Paul leur dit :
              « Ne savez-vous pas… que l’Esprit de Dieu habite en vous ? »
 
C’est lui, l’Esprit de Dieu, qui peut nous rendre capables de devenir comme Dieu – rien de moins!
Si seulement… nous le lui permettons!…
Si seulement nous osons faire cette demande audacieuse!…

Évidemment, il faudra y ajouter nos efforts quotidiens, chaque jour, un petit pas à la fois…
Nos tentatives de perfectionnement personnel nous paraîtront souvent ridiculement maladroites.

Peu importe, ce que Dieu demande est simplement notre bonne volonté en action…
Le reste, il l’accomplira en nous… souvent à notre insu…
prévenant ainsi une satisfaction orgueilleuse de notre part!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/7th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: Scripture Media – Savior Connect

 

Jeudi Saint, année C – 2022

Un jour comme un autre pour tant de gens…
Un jour comme nul autre… pour Lui… pour nous.

Jésus – DIEU: en tenue de service, à genoux devant les humains qu’il a créés.
Jésus – DIEU: dans un jardin, à genoux pour les humains qu’il vient sauver.

« Sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père,
Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jean 13:1-15).

DIEU à genoux – une attitude étonnante… choquante… inspirante?…

« C’est un exemple que je vous ai donné
afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

DIEU à genoux – nous invite à l’être nous aussi: un commandement étonnant… choquant… inspirant?

« Jésus aima les siens jusqu’au bout. »

Jusqu’à ce jour, ce commandement nous trouve en apprentissage –
l’apprentissage à sa manière de…
l’amour jusqu’au bout!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-c-2022/

 

Source: Images: Pinterest    LDS Living

 

Jeudi-Saint, année C -2019

Le jour du SOUVENIR, oui, mais PAS celui du 11 novembre…
Il s’agit d’un ‘souvenir’ à la fois plus ancien et plus nouveau.
Plus ancien car il débute… avec notre ère.
Plus nouveau puisqu’il se reporte à… un ‘commandement nouveau’ (Jn.13:34).

En général, on n’aime pas les commandements –
ça nous limite, ça brime notre liberté, ça empêche notre épanouissement, dit-on!

« Faites ceci en mémoire de moi… »
 
Communion avec Celui qui s’est fait l’un-de-nous et pourtant Celui-là même qui demeure le Tout Autre.

Communion – union peu commune, tellement extraordinaire –
elle manifeste une présence réelle et perpétuelle.

Si seulement on pouvait s’en souvenir… RÉELLEMENT!

 

Note : Un blogue est offert sur le même thème à : https://image-i-nations.com/noublie-pas-2/
Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-c-2019/
 

Source : Image : influencity.com
 

6è dimanche de Pâques, année B

S’il me fallait donner un titre à l’évangile de ce dimanche (6è dimanche de Pâques, année B – Jn.15:9-17)
je l’intitulerais : LE COMMANDEMENT IMPOSSIBLE!
Et j’ose croire que bien des gens seraient d’accord avec moi!…

D’abord, il faut dire que… l’amour, ça ne se commande pas – c’est évident.
Excepté… si c’est Dieu lui-même qui le commande –
et c’est exactement le cas dans ce texte de l’évangile où Jésus nous enjoint :

« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »
C’est là le résumé de l’évangile en son entier –
Les 28 chapitres de Matthieu, les 16 de Marc, ainsi que les 24 chapitres de Luc ne font qu’expliciter
ce que Jean dit et redit dans ce texte.

Ce n’est pas facile, c’est même TRÈS difficile, c’est exigeant au maximum –
en fait, c’est impossible, impossible… à moins que Dieu lui-même ne nous en rende capables.

Car, voyez-vous, il y a ce petit mot ‘dérangeant’ : ‘comme’…
« … comme je vous ai aimés. »
Qui pourrait prétendre y arriver?

Mais le texte de ce dimanche se termine avec une promesse étonnante , inédite –
une promesse… à la manière divine quoi :
« Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. »
La logique est simple : il s’agit de lui demander de nous faire vivre ce qu’il nous commande !

Note : Une autre réflexion est offerte en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-b/

Source : Image : musixmatch

 

 

 

 

3è dimanche de l’Avent, C: Réjouissez-vous

joieY avez-vous déjà songé? Il y a des commandements qui ne se donnent pas!

On peut encourager, on peut inciter, on peut suggérer, on peut stimuler – et quoi encore? Mais il y a des choses que l’on ne peut pas commander à moins que l’on ne soit … Dieu, ou son envoyé!

Le ton de la 1ère et de la 2è lectures de ce dimanche résonnent un peu comme… un commandement! On nous dit et on nous répète, oui, on le répète: RÉJOUISSEZ-VOUS! En fait, c’est Sophonie, le prophète, et l’apôtre Paul qui nous exhortent ainsi et, bien sûr, ils le font au nom de Dieu. À Israël, peuple de Dieu, et à la communauté chrétienne, ces mots sont adressés: « Réjouis-toi, pousse des cris d’allégresse ». Et, une autre traduction (TOB) ose dire: « Ris de tout ton coeur »!

Il est évident que pour rire de tout coeur on a besoin d’une bonne raison. Pour se réjouir vraiment et sincèrement, il nous faut une vraie source de joie, sinon on aura peut-être un sourire figé mais il y manquera la spontanéité de quelqu’un qui ne peut simplement pas s’empêcher de se réjouir!

Et quelle serait cette raison de ressentir une profonde joie? Paul affirme: « Le Seigneur est proche, » alors que Sophonie nous dit: « Le Seigneur est au milieu de toi, » et il ajoute avec audace: « Il dansera pour toi avec des cris de joie. »

Dites-moi: Quand vous entendez prononcer le mot ‘Dieu’ imaginez-vous un Dieu qui… danse de joie? Moi, pas… en tous cas, pas immédiatement! Et j’avoue que je n’ai jamais entendu une homélie me parlant d’un tel Dieu. Il fallait Sophonie – guidé par l’Esprit Saint – pour oser présenter Dieu ainsi.

Alors, en ce dimanche, je me dis que si Dieu peut se réjouir de cette manière à cause de moi, je veux me réjouir aussi à cause de lui! Me réjouir de tout ce qu’il fait pour moi, en moi, par moi!