image-i-nations trésor

5è dimanche du Carême, année A

Des questions! La vie en est remplie, elles défilent sans arrêt au quotidien…

Où est-il? Quand viendra-t-elle?
Qui a fait cela? Pourquoi ne pas le dire?
Et la liste peut s’allonger indéfiniment…

Questions banales ou… lourdes de conséquence…
Dépendamment de ce sur quoi porte la question et…
De qui pose la question…  Et si c’est Dieu qui pose la question…

Oui, Dieu-l’un-de-nous qui demande : « Crois-tu? »
Il ne dit pas : « Connais-tu le credo? »
Il ne demande pas: « Acceptes-tu les dogmes? »
Il ne s’enquiert pas si j’adhère à la foi traditionnelle – non, rien de cela.

Il dit simplement :
« Quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »

 C’est la question qu’il pose à Marthe dans l’évangile de ce 5è dimanche du Carême (année A, Jn.11 :1-45).

Elle et sa sœur, Marie, pleurent le décès de leur frère, Lazare, l’ami de Jésus.
Oui, c’était connu, Lazare était l’ami de Jésus mais lui, Jésus, n’est pas venu à temps.
Il est là maintenant et il pose cette question, une question qui va au cœur de la réalité humaine –
C’est vraiment une question de vie et… de mort.
Et plus encore !…

Je suis consciente que la question s’adresse à moi également.
J’ai souvent prononcé – plus ou moins consciemment : « Je crois à la résurrection des morts… »
Mais est-ce que je crois – VRAIMENT – en LUI ?

Lui qui dit à Marthe :
« Moi, je suis la résurrection et la vie,
Celui qui croit en moi ne mourra jamais. »
 
Et croire en Lui… ça veut dire quoi ?
Ça engage à quoi ?
Et… ça donne quoi ?… La vie pour toujours !
Vraiment ?…

Il faut risquer… le croire… pour le savoir…


On peut aussi voir la vidéo sur ce thème à: http://image-i-nations.com/marthe-de-bethanie-pleure-mort-de-frere/

Source: Image: Fr. Ed Brown OMV

Des cendres…

Les cendres … on les retrouve…

partout, ou à peu près!

– Cendres du foyer…
– Cendres du feu de camp…
– Cendres des souvenirs qu’on a brûlés…
– Cendres des arbres calcinés du feu de forêt…

Cendres aux multiples usages : engrais, contrôle des insectes en été, fonte accélérée de la neige en hiver.
Et, bien sûr, nos grands-mères les utilisaient pour la fabrication du savon!

Il y a aussi… il y aura… les cendres de… ce que nous avons été…
LES CENDRES… C’EST NOUS !

Alors que j’écris ces mots, mon esprit se rebelle.
Je m’arrête pour en prendre conscience et… tout mon être en nie la possibilité!
NON! On ne peut réduire en cendres une personnalité!
On ne peut détruire un être spirituel.

Les cendres ce n’est que l’écorce, la coquille, l’enveloppe – pas le moi profond,
l’identité de ce que je suis demeure à jamais indemne.
Nous ne sommes pas destiné/es au néant – nous sommes promis/es à l’immortalité!
L’ancienne légende pressentait cette réalité en présentant l’image du phoenix qui renaît de ses cendres.

Ce qui était un pressentiment confus, une croyance imprécise, sont devenus pour notre foi promesse de vie transformée,
oui, et débouchant sur… l’éternité!
Que vienne la Résurrection!

Source: Images: You Tube;  www.businessinsider.com;  The AV Club;  www.keyword-suggestions.com

Mercredi des cendres, année A

Mercredi des Cendres – début du Carême : on le répète, on y réfléchit et… silencieusement on se dit qu’il faut vivre cette période de son mieux.
On pense, évidemment, aux trois injonctions traditionnelles : prier, jeûner, faire l’aumône.

La liste est bien connue mais n’y manque-t-il pas quelque chose?
Un quatrième ‘commandement’ a soudain retenu mon attention.
Cette exigence supplémentaire est clairement indiquée dès le deuxième verset de la première lecture – le texte du prophète Joël (Jl.2:12-18):
« Déchirez… »
 
Le prophète précise immédiatement qu’on ne doit surtout pas déchirer ses vêtements, alors de quoi s’agit-il?
Que faut-il mettre en pièces?
Pas d’erreur possible il faut déchirer nos cœurs!  Peut-être devrait-on penser à…

  • Déchirer une vieille rancune qui se réveille de temps à autre…
  • Éliminer un sursaut d’impatience qui jaillit plus souvent qu’on ne voudrait…
  • Mettre en pièces une antipathie absolument injustifiée qui gâche une relation…
  • Faire disparaître une jalousie incontrôlée et sans fondement…
  • Abolir un orgueil farouche et opiniâtre…
  • Surmonter une paresse intermittente qui fait échouer un départ bien intentionné…
  • Maîtriser un manque de discipline qui fait échouer les bonnes résolutions…

Tant de ruptures – de ‘déchirures’ qu’on ne doit pas subir mais… accomplir, en cette saison du « moment favorable »… (2 Cor.6:2)

C’est alors que pourra surgir, du plus profond de mon être, le moi renouvelé – une expérience de L I B É R A T I O N débouchant sur la R É S U R R E C T I O N !

 

Voir aussi le blogue à:  http://image-i-nations.com/des-cendres/

Source: Image: www.pinterest.com

 

32nd Sunday of the Year, C

the-catholic-catalogue”I promise you, I will…” A promise – we may be the one speaking the words. Or, someone else may be assuring us that he will do something for us, she will carry out something on our behalf. If the person speaking is trustworthy, we can hope that we will get what is promised. If he or she is reliable, we may expect that we will obtain whatever we have been told would be done or given.

What if the promise is given by… God? Yes, God makes promises, amazing promises, wonderful promises – so wonderful that we may think that… it is too good to be true. On the other hand, a promise made by God not being fulfilled is… unthinkable!

The 1st reading of this Sunday (32nd, Year C: 2 Maccabees 7:1-2,9-14) shows us people who have been “relying on God’s promise,” and this to the point of waging their life on it! The book of Maccabees tells the story of seven brothers (we meet four of them in this text ) who are faithful to God to the point of death because they are absolutely convinced that they will live again.

Yes, in this text of the Old Testament we see appearing this extraordinary belief in an afterlife. The second brother says it clearly: “The King of this world will raise us up… to live again for ever.” The words of his brother, the fourth one to speak, proclaim the same faith: “Ours is the better choice, to meet death at men’s hands, yet relying on God’s promise that we shall be raised up by him.”

 We could say that this Sunday presents us with… a matter of life and death – a serious matter if ever there was one! And the promise of God is reaffirmed by Jesus himself when challenged by the Sadducees (gospel reading Lk.20:27-38): “God is the God of the living; for the him all men are in fact alive.”

 Are we, alive? Really so? And are we convinced that we can be alive beyond death, if only we rely on God’s promise? It is, indeed, a matter of life and death!

Source: Image: The Catholic Catalogue