image-i-nations trésor

Fête de Marie, Mère de Dieu, année A – 2020

 C’est aujourd’hui la célébration de Marie MÈRE –
mère d’un enfant comme les autres, et pourtant… d’un enfant pas comme les autres…
Le texte de l’évangile (Lc.2:16-21) attire l’attention sur le choix du nom que cet enfant reçoit :
 
« L’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. »

Dieu a choisi Marie pour être la mère de son Fils et ce choix impliquait bien d’autres choix…
Ce nouveau-né porterait un nom choisi, non par Marie et Joseph, mais par Dieu.
Cet enfant serait Juif, Nazaréen plus précisément.
Il vivrait en Palestine et parlerait Araméen.
Sa vie se déroulerait selon le plan de celui qu’il nommerait son ‘Père’.

Des choix lourds de sens et de conséquences… que Marie n’a pas faits.
Elle en a fait UN, un seul peut-être :
celui de dire OUI à ce Dieu qui voulait avoir besoin d’un être humain !
De ce ‘Oui’, tout le reste suivrait.

En ce premier jour d’une nouvelle année, bien des choix nous attendent…
Plusieurs d’entre eux, pour nous aussi, seront faits… par Dieu –
situations, événements, rencontres seront ses messagers…

Comme par le passé, il attendra notre ‘Oui’…
Un ‘Oui’ duquel jailliront pour nous dons et bénédictions
« de sa plénitude, grâce pour grâce… » (Jn.1:16).
 

Note : Une autre réclexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-mary-mother-of-god-year-a-2020/

 

 

Source : Images : www.ldsdaily.com   mustardseedlings.com

 

 

 

 

 

 

4è dimanche de Pâques, année A

Enfants, après avoir goûté quelque chose de bien bon, quand on demandait davantage de cette sucrerie, souvent on s’entendait dire : « C’est assez. »
Une expression que supportent bien mal les ados avec leur soif d’autonomie et de liberté sans mesure.

Et nous, les adultes, c’est chaque jour que nous sommes confrontés à cet incontournable : ASSEZ !
Et pourtant… il semble que nous n’ayons jamais assez de toutes les bonnes choses de la vie :
Pas assez de bien-être, pas assez de succès, pas assez d’appréciation, pas assez de chance, pas assez d’ami/es, pas assez de bonheur, pas assez d’amour…
Et la liste pourrait s’étendre encore bien longue.

Il semble que le quotidien nous oblige à supporter une faim insatiable jamais comblée.
On fait l’expérience d’un besoin si profond qu’il n’est jamais satisfait.
On désire, on espère, on attend et… le désir n’est pas réalisé, l’espérance ne débouche sur rien et… on cherche toujours… ce mystérieux élément qui manque à notre existence.

Et si l’évangile de ce dimanche (4è dimanche de Pâques, année A – Jn.10 :1-10) nous ouvrait le chemin qui, lui, ouvre sur un horizon prometteur.
Car c’est justement une promesse qui nous est donnée.
Les paroles de Jésus la l’énoncent clairement :

« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

L’ABONDANCE ! Enfin, ce qui peut satisfaire en plénitude !
Certains diront : « Se fier à ça, c’est croire à un conte de fée ! »
Et si c’était autre chose qu’un conte de fée, tellement autre qu’une illusion consolante ?…
L’expression courante affirmera : « Ce n’est pas évident… »
Évidemment !

Pour ma part, je suis convaincue qu’il ne dira jamais :
« Je t’ai donné assez de faveurs, assez d’assistance, assez de miséricorde… »
Cela n’est pas… compatible avec son amour et sa compassion sans limites –
Un peu comme si – tout Dieu qu’il soit – il ne connaisse pas le mot ‘Assez’ !

Source: Images: C’est Assez, Dreamstime