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3è dimanche de l’Avent, année C

« Réjouis-toi… » (1ère lecture, prophète Sophonie)

« Jubile, crie de joie… » (Répons, Cantique, prophète Isaïe)

« Soyez toujours dans la joie, je le redis : soyez dans la joie. » (2è lecture, Paul aux Philippiens)

Le thème de ce 3è dimanche de l’Avent est plus qu’évident : on nous veut joyeux. L’exultation est au programme et on attend de nous des cris de joie. Et, il faut être toujours dans la joie!

J’imagine sans peine certaines personnes répondre avec un tant soit peut d’irritation peut-être : ‘La joie, ça ne se commande pas !’ Et ces personnes n’ont-elles pas raison ?…

Autour de nous et parmi nous ils sont bien nombreux ceux et celles qui n’ont pas le cœur à la joie. Ils et elles sont aux prises avec de multiples problèmes qui leur enlèvent même… le goût de vivre.

Désillusion, amertume, découragement allant parfois jusqu’au désespoir, c’est leur pain quotidien. Parler de joie à ces gens semble cruel.

La joie ça ne se commande pas mais… ça se demande ! Oui, on peut demander la joie, la demander à celui qui a promis :

« Vous serez dans la peine mais votre peine se changera en joie. » (Jn.16:20-23)

Pas n’importe quelle joie – pas la satisfaction égoïste qui découle de plaisirs passagers, mais une joie profonde, plus profonde que tout ce que la misère humaine peut infliger.

Elle est offerte, elle est donnée à qui la désire et la demande. Donnée par celui qui s’est fait proche – et le demeure à jamais. Et qui – étonnamment – prend sa joie en nous !

« Ne crains pas… Le Seigneur ton Dieu est en toi… c’est lui qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie. »

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-c/

Source: Images: Choix-Realite   Catéchèse et Catéchuménat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SEP… Schlérose en plaques?

Je partage avec vous un article inspirant reçu tout récemment.

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Elle est blonde, jolie, malade incurable, mais rien ne l’arrêtera
Malgré la maladie, Marine, 22 ans a choisi de vivre de toutes ses forces.

Marine, une force de la nature malgré sa maladie 
Marine Barnérias est une jeune fille de 22 ans, à peine diplômée d’une école de commerce. Blonde, pétil-lante, une voix grave, du bagout, elle croque la vie à pleine dent. Mais pourtant, quelque chose d’anormal s’est glissé dans sa vie : on vient de découvrir qu’elle est atteinte d’une sclérose en plaque.

Le courage et le goût de la vie, plus forts que la maladie
« Cette maladie est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Elle entraîne des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives et cognitives. À plus ou moins loin terme, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible » décrit-elle, sur son blog, avec une résignation déconcertante.

Mais cette jolie blonde n’accepte pas de céder au découragement, c’est son mot d’ordre. Et pour s’y tenir, elle a monté un projet fou qu’elle réalise en ce moment, celui de partir sept mois en voyage à l’autre bout de la terre, en suivant un programme unique, concocté personnellement.

Son projet : trois destinations, trois découvertes
Comme elle le dit, sa « SEP » – sclérose en plaque – à elle, c’est une « Super Envie de Partir », équipée d’une arme vaillante, l’optimisme. Elle désire « rencontrer et interviewer des personnalités qui propagent des ondes positives dans la manière de penser ou de vivre », en condensant ces rencontres dans un film qu’elle diffusera en ligne.

Le voyage prévu découle sur trois étapes. La Nouvelle-Zélande, pour se pencher plus précisément sur ce corps, ce fidèle compagnon qui la porte depuis 22 ans, ce corps malade qu’elle doit désormais apprivoiser. Puis la Birmanie afin d’éveiller son esprit, découvrir la force de celui-ci toujours plus puissantes que les marées ravageantes qui peuvent l’ébranler ; elle aura par ailleurs l’occasion de se rendre au sein d’un monastère bouddhiste. Et enfin la Mongolie pour se retrouver face à son âme, dans un dépouillement total permis par la solitude la plus complète.

Vivre ses rêves, pour combler le noir du réel
Cette ascension vers l’essentiel est un pari audacieux pour cette jeune fille, qui a toujours rêvé de tenter l’aventure, mais ne l’a jamais osée. « N’oubliez pas vos rêves, ce sont nos meilleures armes dans ce monde devenu fou ».

Marine peste sur la société dans laquelle elle vit. « Cela fait maintenant plusieurs années que je ne supporte plus la manière dont nous sommes abreuvés d’informations inutiles contre lesquelles nous ne pouvons rien faire… Elles nous formatent, se glissent partout, sur nos écrans, dans tous les lieux, omniprésentes, elles nous consomment… Résultat : nous sommes de plus en plus méfiants. Le lien se dilate et la confiance disparaît (…). Ce voyage sera pour moi une manière d’apprendre à me connaître vraiment et à affronter la vie différemment.»

Pour préparer ce périple, la jeune malade a compté sur l’aide de ceux qui furent touchés par son histoire. Elle a constitué une cagnotte, où chacun a pu l’accompagner par une participation libre et anonyme pendant cette aventure, ce pari de vivre et de voyager quand la maladie voulait l’immobiliser. Grâce à ce soutien, elle est partie fin janvier 2016, et réalise son rêve en ce moment à l’autre bout de la terre malgré la maladie.  Bon, faire le tour de la terre c’est pas toujours une partie de plaisir non plus…

Azur Guirec  | 23 juillet 2016  http://fr.aleteia.org/2016/07/23/seper-hero-une-audacieuse-aventure-contre-la-maladie/?utm_campaign=NL_fr&utm_source=daily_newsletter&utm_medium=mail&utm_content=NL_fr