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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

27è dimanche de l’année, A

Il y a plusieurs manières de parler de Dieu.
Il faut admettre que nos explications et nos évocations ne sont toujours que des balbutiements.

Il y a une méthode que l’on nomme ‘anthropomorphisme’ – un mot savant qui veut simplement dire que l’on prête à Dieu des comportements et des sentiments humains.
On peut le comparer à un semeur, à un potier, à un juge, ou toute autre occupation qui est nôtre.

C’est le cas en ce dimanche (27è de l’année A) alors que dans la 1ère lecture (Is.5 :1-7) Dieu est présenté comme le propriétaire d’une vigne.
Ce propriétaire prend grand soin de son vignoble –
il l’a planté sur « un coteau fertile ayant retourné la terre et retiré les pierres;
Il a choisi un plant de qualité et bâti une tour de garde;
Il a aussi creusé un pressoir. »
 
Tant de précautions et de soins attentifs devraient porter le meilleur des fruits.
Et voilà que le résultat n’est pas du tout à la hauteur de la minutie du maître du vignoble.
Quelle déception, beaucoup de regret et… de questionnement!

« Pouvais-je faire pour ma vigne
plus que je n’ai fait ?
J’attendais de beaux raisins,
pourquoi en a-t-elle donné de mauvais ? »

Par son prophète, Isaïe, Dieu exprime sa désillusion, pourrait-on dire, et ses paroles ont le ton d’une lamentation.
Il attendait… il anticipait… il espérait… et son rêve ne s’est pas réalisé, son plan a échoué.
Tous les préparatifs et les prévisions étaient donc en vain… pour RIEN ?

Mais ici doit prendre fin la comparaison entre Dieu et le maître du vignoble humain.
Le désappointement qui donne lieu à la colère et à la punition n’a pas de place chez Dieu.

Ces images de Dieu dans le Premier Testament (Ancien Testament) ont été corrigées par Jésus dans la parabole de l’enfant prodigue (Lc.15 :11-32).
Dieu continue d’attendre le retour du fils et ce ‘Père prodigue’ en pardon ne peut que réserver un accueil riche de tendresse et de miséricorde.

Mais le questionnement de Dieu : « Pouvais-je faire pour ma vigne plus que je n’ai fait ? » devrait conduire… au nôtre !
Que devrais-je encore faire pour répondre à cette tendresse toujours en attente de MON retour ?…

Source: Image: St. Mary Magdalene, Gilbert, AZ

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