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27th Sunday of Year A

The gospel narratives give us many parables of Jesus.
All of them are inspiring, some are challenging, others rather disturbing.
I think that the one in this Sunday’s gospel (27th Sunday, Year A – Mt.21:33-43) must have appeared very shocking to Jesus’ listeners.
And it was!

For us, 21 centuries later, the meaning is obvious and the words leave no doubt as to what Jesus wanted to say.
But I believe that the scribes, the Pharisees and the leaders of the people who heard the words of Jesus also had a rather clear picture of what he meant.
It was aimed at them – at their obstinacy in refusing to recognize him as God’s messenger.
In the verse following the parable we are told: “The chief priests and the scribes realised he was speaking about them” (v.45).

From the start they had challenged him, they opposed him, and they tried to trap him in all kinds of ways.
They saw all too clearly how his miraculous powers had a great influence on the crowds of people coming to hear him from all over the country.
They noted how his compassion for those whom they themselves despised was bringing more and more people to him.
“The crowd looked on him as a prophet but they would have liked to arrest him” (v.46).
A hard text, directed at people precisely hardened in their thoughts and settled in their ways – thoughts of pride and arrogance and ways of contempt and rejection.

Has the story, well-known as it is, anything to tell us in this day and age?
We like to believe that we would never have followed the ways of the Pharisees.
We would never have adopted such a behaviour as theirs.

Yet, one can wonder: are self-conceit, obstinacy, scorn, disdain, bad faith, exclusion, rejection,
are all these absent from our own attitudes in this or that situation?…
One can only wonder . . . and . . . possibly face an unpleasant truth never acknowledged until now.

Source: Image: LDS

26th Sunday of Year A

« What is your opinion? » 

These are not my words but those of Jesus himself in the gospel of this Sunday (26th of Year A – Mt.21:28-32).
He was speaking to the people who had come to hear him, but he is now addressing also each one of us today.

I imagine that when Jesus started speaking to the crowds in this way, they must have been wondering what was to follow.
They might have guessed – as we do – that, in fact, Jesus did not only want to know what they thought.
What he wanted them to be aware of was how they, themselves, would act in a given situation.

This is the case with this gospel text.
He uses strong language to reproach them their attitude.

What is it exactly that Jesus condemns?

  • They saw, but they did not believe.
  • They heard, but they did not change their way.

“You refused to think better of it,” says Jesus.
In other words: You did not change your mind… and your behaviour.
An indictment that many would deserve nowadays as well.
Perhaps even some of us, at some time… in some circumstances…

Changing, accepting to correct, to amend, to improve our ways – our ways

  • of thinking,
  • of judging situations,
  • of reacting to events,
  • of relating to people.

A time to change our minds… and our ways – this is God’s gift today.
An opportunity to identify with the first son of Jesus’ parable.

Source: Image: viewsfromthetreehouse.com

 

 

L’image de Dieu… les Psaumes la donnent!

Bien des gens regrettent de ne pas voir… Dieu!

On consulte des banques d’images;

on se rend dans les bibliothèques renommées;

on visite des musées d’art antique et contemporain.

Et, bien sûr, il y a les productions de Hollywood représentant Jésus.

Teresa Penafiel a sa propre image de Dieu…

Cela éveille votre curiosité?

La vidéo ci-dessous est pour vous!

24è dimanche de l’année, A

L’Évangile de ce dimanche (24è, année A – Mt. 18 :21-35) nous présente Jésus qui, encore une fois, enseigne à l’aide d’une parabole.
C’est Pierre qui a provoqué cet enseignement avec une question, une question pour laquelle il suggère une réponse lui- même, croyant déjà savoir quoi penser.

Mais… Jésus corrige ce que Pierre croyait savoir avec justesse!
Pardonner sept fois : qui pourrait demander davantage?
Dieu le fait! C’est Jésus qui l’affirme en disant à Pierre :

« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois,
mais jusqu’à 70 fois sept fois. ».

À quiconque me demanderait ce que je trouve le plus difficile pour être fidèle à l’évangile, je répondrais sans hésiter : PARDONNER!
J’imagine que bien des gens seraient de mon avis!
De tout ce que Jésus peut nous demander quand nous marchons à sa suite, c’est ce que je trouve le plus ‘coûteux’, le plus… ‘dérangeant’, le plus exigeant.

Le texte de la 1ère lecture du sage Ben Sira (Si 27 :30 – 28 :7) nous montre que le peuple d’Israël avait déjà reçu cette ligne de conduite : 
« Pardonne à ton prochain le tort qu’il t’a fait ;
alors, à ta prière, tes péchés seront remis. »

Quand j’entends la parabole de Jésus, j’ai souvent la tentation de lui dire : « Seigneur, ce que tu nous demandes est… impossible! »
Et, j’ai raison!

Non, je ne suis pas insolente – j’ai raison car, laissés à nous-mêmes, il nous est impossible de pardonner comme Jésus nous demande de le faire :
«… pardonner à son frère
du fond du cœur. »

 
Et… au fond, Jésus le sait aussi bien que nous !
C’est pour cela qu’il nous a promis son Esprit – celui-là qui peut pardonner en nous.

Pardonner comme Jésus nous demande de le faire, et d’une manière sans équivoque, en insistant :
« C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera… »
Il nous pardonnera si nous pardonnons !

Par-donner : donner par-delà le don ordinaire, pardonner comme Dieu le fait pour nous.
Certains diront en eux-mêmes : ‘Ce n’est pas évident !…’
Certainement pas… Etre comme Dieu, rien de moins !

Source: Image: LDS

 

22nd Sunday of the Year A

Some texts of Scripture are comforting and encouraging.
Others are demanding and quite challenging.
This is the case with the words we hear in the readings of this Sunday (22nd of Year A).

In his letter to the Romans, Paul invites them (12:1-2) to something especially difficult when he tells them:

“to discover the will of God and know what is good,
what it is that God wants, what is the perfect thing to do.”

Searching for what is good and pleasing to God, yes, but more still: striving for what is perfect!
This advice is a challenge indeed, it calls for an ongoing effort to stretch ourselves, to go beyond what has been achieved already.
It asks for… more!

And is there not a little irony in the fact that the well-known sign for more is… + yes, the sign of a cross!

In today’s gospel (Mt.16:21-27), Jesus tells his apostles that this is what is awaiting him: the cross.
His words meet with more than a little resistance from Peter.
As they may do from us also…

But Jesus message is clear and uncompromising:
“If anyone wants to be a follower of mine…
let him take up his cross and follow me.”  

We would rather choose another way but… this is HIS way.
And, as he asks us to follow him, we know that he is inviting us also to where this leads:
“When the Son of God comes in his glory, he will reward each one according to his behaviour.” 

Source: Image: Catholic in Brooklyn – blogger

22è dimanche de l’année, A

Encore une fois, en ce dimanche (22è de l’année A – Mt.16 :21-27) l’évangile nous présente une scène qui nous est assez familière mais qui peut, à prime abord, sembler… quelque peu choquante.

Jésus informe ses apôtres qu’il devra souffrir aux mains des « des anciens, des grands prêtres et des scribes » qui, éventuellement, obtiendront des autorités romaines qu’il soit mis à mort.

Il n’en faut pas plus pour réveiller chez Pierre la spontanéité et la vivacité qu’on lui connaît.

 « Pierre, prenant (Jésus) à part, se mit à lui faire de vifs reproches :
’Dieu t’en garde, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas’. »

Et la réponse ne se fait pas attendre :

« Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute :
tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

La réaction de Jésus est vive et sans équivoque et les mots qui expriment sa pensée le sont également.
Pierre se pensait astucieux, c’est tout comme s’il s’était cru plus avisé que Jésus.
Il n’hésite pas à faire à Jésus de ‘vifs reproches’  (dans les mots d’une autre traduction : ‘à le morigéner !’).

Il se pense sage mais il faut admettre que cette sagesse n’en est pas une.
Elle pourrait être qualifiée de… stupidité bien intentionnée !
En relisant ce texte, je prends soudain conscience que j’ai parfois moi aussi, une bonne dose de cela : une prétendue sagesse qui estime savoir mieux que Dieu.

Oh, ma suffisance ne s’affichera jamais aussi ouvertement, peut-être mais… elle fait quand même partie de moi.
Je dois avouer que, dans certaines circonstances, l’audace bien pensante de Pierre ne m’est pas tout à fait étrangère…
Et j’ose croire que je ne suis peut-être pas la seule…

Il arrive qu’on voudrait bien… corriger Dieu…
On lui reproche – silencieusement, il va de soi – de ne pas intervenir dans telle ou telle situation,
de ne pas corriger telle injustice,
de ne pas supprimer ou du moins incapaciter ceux que l’on juge ‘méchants et mécréants’ !
Sa patience infinie et sa sagesse aux multiples visages ne font pas toujours partie de nos bagages personnels…

Dans sa 1ère lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul demandait :

« Qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire?
Il osait affirmer : « Nous, nous avons la pensée du Christ… »   (1 Cor.2 :16)

C’est ce dont nous devons nous imprégner… jour après jour : « la pensée du Christ… »  

Source: Image: Free Bible Images

21è dimanche de l’année A

L’évangile de ce dimanche (21è de l’année A – Mt.16 :13-20) a quelque chose d’assez surprenant.
Il nous présente une scène inusitée et des questions qui le sont encore plus.
Voilà que Jésus demande à ses apôtres comment les gens le voient.
Il semble vouloir savoir ce que les gens pensent de lui, comment ils le perçoivent.

N’est-ce pas un peu étrange que Jésus se… préoccupe de l’impression que sa personne et son enseignement donnent à ses auditeurs?
Il savait déjà ce que les Pharisiens pensaient de lui – ils disaient ouvertement qu’il était possédé (Mc.3:22-30) (Jn.8:51-52) – même si l’un d’eux avait pourtant affirmé  que nul homme n’a parlé comme lui  ! (Jn.7:46).
Les scribes reconnaissaient qu’il agissait avaec droiture et qu’il ne faisait pas de différence entre les gens. (Lc.20:20-21)

Et, comme nous tous, Jésus devait deviner un peu ce que les gens disaient à son insu!
Il était évident que ses auditeurs – et auditrices, sûrement – étaient suspendu/es à ses lèvres (Lc.19:48).
On se questionnait ouvertement : Où a-t-il pris cette sagesse et ces pouvoirs miraculeux? (Mt.13:54).

Pourtant, Jésus ne semble pas satisfait de cela, il pose une question directe à ceux qui cheminent avec lui depuis un certain temps déjà.
Alors qu’il approche de Césarée de Philippe avec eux, Jésus demande à ses disciples :
« Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
 
On se demande : ‘Pourquoi’? Pourquoi Jésus pose-t-il cette question?
On peut faire maintes suppositions et spéculations – et plusieurs sans doute s’adonnent à cet exercice.
Mais nous ne saurons jamais la réponse à ce pourquoi.
Mais ce n’est pas là l’important, vraiment pas!

La conversation se poursuit avec la réponse des apôtres qui répètent ce qu’ils ont entendu – le nom de personnages célèbres dans l’histoire de leur peuple, des prophètes que l’on croit revenus à la vie !

La question, et la réponse qu’elle obtient, n’étaient en fait que le début de… l’interrogation.
Une autre question va suivre – plus immédiate, plus personnelle, plus… engageante :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
 
Interpelés par ces paroles, les apôtres laissent prudemment à Pierre la responsabilité de donne une réponse, la BONNE réponse, celle-là même qui ne peut venir que ‘soufflée’ par L’Esprit Saint !

Mais la même question résonne encore en ce 21è siècle qui est le nôtre.
Cette fois, elle s’adresse directement, personnellement et… existentiellement, à chacun et chacune de nous.
On peut tenter de prendre ses distances, de délibérer avec soi-même pendant un certain temps, mais on ne peut y échapper.
Il y a les réponses mémorisées depuis longtemps, les réponses répétées quand il le faut, les réponses qui satisferaient peut-être les professeurs et les théologiens mais . . .

Mais Lui, Il veut NOTRE réponse… personnalisée !
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

Source: Image: ferrysburgchurch.com

21st Sunday of the Year, A

Questions, questions!
Our world is full of them, our lives are full of them – we can’t escape them!
Our minds search and struggle to find the answers – the correct answers, of course.

“What is this?”
“Where did you go?”
“Whom did you meet?”
“How did you manage?”
“Why did you do this?”

Some questions may be important, very important in themselves.
Others may become so because of the person addressing them to us.

And what if it is… God himself who questions us?
This is what happens in the gospel of this Sunday (21st Sunday of Year A – Mt.16:13-20) where Jesus (God-wit-us) asks his apostles:

“You, who do you say I am?”

This question is over 2000 years old and yet… very actual because we know that – in a mysterious way – it concerns us as well!
As you read these words your mind may be already at work.
If you ask yourself who Jesus is for you, the answer coming may be one of those memorized long ago:

  • He is the Son of God, the second Person of the Holy Trinity.
  • He is our Saviour, our Redeemer.
  • He is the Good Shepherd.
  • He is…

And if I stopped you there and asked as Jesus did: “Who is he for you?”
 
This Sunday provides us with a good opportunity to become aware of this – aware of who he is for us, in our lives, from moment to moment.
Aware of what he wants to be and what kind of very personal relationship he wants with each one of us.
Yes, this is a unique occasion to REAL-ize this!

Source: Image: Free Bible Images

A woman, a pagan…

She was a woman, a pagan woman,
looked down upon and despised by the Jews.
She was not put off nor discouraged by a silent or verbal refusal –
the Syrophoenician woman knew better than to give up asking!…

A reflection on this gospel can be found at: 

http://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-a/

20th Sunday of Year A

I know a young man called William who was looking for work. It is not easy nowadays to find a job when so many are being laid off.
He went to a Bank but was not lucky. He then contacted an Insurance Company but was not accepted. A bookshop did not need his services either.
Discouraged, he sat at home watching television and lamenting the situation.

A neighbour was also looking for employment. He sent his CV with the application form to the same Insurance Company where William had tried his luck. The reply came that they did not need him. He went to their office to meet the manager and was told he had travelled. That young man went back again and again. Every month he appeared in the office and after three months he got what he wanted. His perseverance had paid off: he was employed.

In today’s gospel (20th Sunday of Year A – Mt.15:21-28) we meet a woman who shows that same kind of attitude.
Some people would say that she would not take ‘No’ for an answer.
In fact, she was not even put off by a rather blunt rebuff by Jesus himself who said to her:
“It is not fair to take the children’s food and throw it to the house-dogs.”
 
Her reply was quick, witty and to the point:
“Ah yes, sir; but even house-dogs can eat the scraps that fall from their master’s table.”
 
That woman did not have ‘qualifications’ that would make it likely that her request would be granted.
She was only a woman, a simple, ordinary woman.
And she was seen as a pagan by the Jews of the time since she did not belong to the chosen people of God.
Yet, she kept on asking, and asking, and pursuing the one they called ‘the Master’ until she was given what she wanted!
 
Perseverance, endurance, steadfastness, some would call it: ‘stick-to-itness’!
Not to give up, not to be put off, not to abandon what one is asking for.
Not to get discouraged even if the answer is slow in coming or seems… never to come!

It seems that this is exactly what God admires and… yields to when we pray!

A video can be seen on this gospel scene at:

A woman, a pagan…

Source: Images: Free Bible Images