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25è dimanche de l’année A – 2020

Il arrive que quelqu’un explique qu’il ou elle n’a pas fait ce qui avait été projeté en disant :
« J’ai changé d’idée. »
Changer d’idée, c’est assez fréquent et chacun/e de nous le fait parfois.

Mais changer ses opinions, cela est plus rare, et changer ses convictions devient encore moins commun.
Pourtant, les événements nous invitent parfois à le faire.
Et davantage encore, Dieu parfois l’attend de nous!

MAIS… la tâche est plus que difficile et parfois nous préférons ne pas considérer le changement.
Nous nous sentons ‘très bien, merci’ avec les idées qui nous sont familières et les convictions acquises chèrement, peut-être.
Mais la parole de Dieu dans la 1ère lecture (Is.55:6-9) ne cesse de nous interpeler:

« Mes pensées ne sont pas vos pensées. »
 
Il nous faut donc ajuster nos pensées à celles de Dieu…
Et cela dans bien des situations et pour bien des réalités.

La parabole de Jésus dans l’évangile de ce dimanche (Mt.20:1-16) nous en donne un exemple.
Sa pensée à lui – celle de Dieu, évidemment – sur la justice ne ressemble pas beaucoup à la nôtre…
Nous croyons savoir ce qui est juste, ce qui est approprié, la façon qui convient de traiter les gens.
Les lois du commerce et de l’entreprise dictent que l’on ne donne pas le même salaire à celui qui ne travaille qu’une heure alors qu’un autre a peiné la journée entière – ça va de soi, dirait-on!

Et pourtant, oserions-nous accuser Jésus de manquer de justice?
Serait-ce que pour lui la justice, la vraie, peut… devrait, être imprégnée de compassion?
Jésus est venu nous faire connaître ce Dieu – ce Père de « miséricorde, riche en pardon »,
un père dont la justice est miséricordieuse.

Alors, oui vraiment, il nous faut… changer d’idée!

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/25th-sunday-of-year-a-2020/

  

Source: Image : Leaderonomics.com

26è dimanche de l’année, A

« J’ai changé d’idée… »
On entend souvent ces paroles et il se peut que nous les ayons prononcées nous-mêmes à un moment ou un autre.
Que veut-on exprimer en parlant ainsi?

On veut dire qu’on s’était engagé sur une voie et on décide de changer de direction.
Il se peut qu’on ait d’abord émis une opinion et on voit maintenant les choses d’une autre manière.
On avait peut-être pris une décision – possiblement à la hâte – on se ravise et on opte pour une autre prise de position.

Sagesse ou manque de persévérance?
Ne pas le faire serait-il fidélité ou entêtement, endurance ou insouciance des valeurs en cause?

L’évangile de ce dimanche (26è de l’année A – Mt. 21 :28-32) nous offre une bonne occasion de… revoir nos positions, justement.  
Comme il le fait bien souvent, Jésus propose une parabole à ses auditeurs.
Nous le savons bien : ce que certains qualifieraient de ‘petites histoires’ ont toujours un but précis : celle d’inviter les gens à se questionner.

Le but du questionnement en cause aujourd’hui est de s’assurer que notre agir est ajusté à ce que Dieu attend de nous au quotidien – rien de moins!
Pas toujours facile cet ajustement… un ajustement qui touche à nos façons de penser, de parler, d’agir et de réagir…

Mais n’est-ce pas là l’essence même de notre vie à la suite du Christ?
C’est ce qui définissait sa vie comme il l’affirmait lui-même : « Ma nourriture c’est de faire la volonté de mon Père » (Jn.4:34 ).

Et c’est la question de la parabole d’aujourd’hui : « Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
La question demeure : En ferons-nous autant ?…

Source: Image: Free Bible Images