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Journée mondiale de la créativité et de l’innovation – 21 avril

 La créativité s’exprime de différentes façons, allant de l’expression artistique (musique, dessin, danse, littérature, etc…) à la découverte de solutions dans de nombreux domaines, scientifiques, économiques, sociaux ou même en ce qui concerne celui du développement durable. C’est probablement pour favoriser une prise de conscience de ce phénomène que les Nations Unies ont, en 2017, décrété une journée mondiale tout à fait officielle (résolution A/RES71/284).

L’innovation, richesse des nations

Nous vivons une époque dans laquelle les technologies se développent de façon extrêmement rapide avec le soutien de nombreux chercheurs – on devrait plutôt les appeler des trouveurs – qui imaginent la vie d’après sans se fixer de limites. L’esprit d’innovation n’a-t-il pas permis de développer, en un temps record, une nouvelle technologie vaccinale adaptée à la pandémie mondiale de la Covid?

La créativité, moteur de la culture

L’économie créative comprend de très nombreux secteurs, tels que les produits audiovisuels, le design, les nouveaux médias, les arts du spectacle. Elle est, d’après l’ONU, un des secteurs qui connait la croissance économique la plus rapide au niveau mondial en termes de revenus générés et emplois créés.

Prendre un nouvel élan

Comme nous le rappellent les Nations Unies, la Journée mondiale de la créativité et de l’innovation est là pour rappeler à quel point l’innovation et la créativité sont essentielles pour exploiter le potentiel économique des nations.

Un site à visiter : www.un.org      Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda

Journée Internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda

En 2004, 10 ans après le génocide au Rwanda… Le secrétaire général des Nations Unies lançait un plan d’action de prévention du génocide et attirait l’attention sur les situations en Ituri et au Darfour.

La Commission des droits de l’homme a observé le 7 avril 2004, lors d’une séance d’une heure qui s’est tenue dans la Salle des Assemblées du Palais des Nations, à Genève, la Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda, dont l’Assemblée générale avait décidé, en décembre 2003, qu’elle serait commémorée le 7 avril de chaque année.

Se souvenir pour être capable d’agir

Lors de son discours, le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a souligné que la communauté internationale ne doit jamais oublier que nous avons échoué collectivement à protéger les plus de 800 000 hommes, femmes et enfants sans défense qui ont péri au Rwanda il y a 10 ans. « Nous devons tous assumer nos responsabilités et reconnaître que nous aurions dû faire plus pour empêcher le génocide ou y mettre fin », a-t-il affirmé, ajoutant que nul ne saurait plaider l’ignorance.

Relevant que le spectre du génocide demeure hélas bien réel, le secrétaire général des Nations unies a indiqué qu’il lançait un plan d’action de prévention du génocide axé sur la prévention des conflits armés, la protection des civils dans les conflits armés, la fin de l’impunité, la mise en place d’un système d’alerte précoce et claire, ainsi que sur l’action rapide et décisive lorsque, en dépit de tous ces efforts, le génocide se produit ou est sur le point de se produire. Il a indiqué qu’il avait décidé de créer un nouveau poste de conseiller spécial sur la prévention du génocide.

Kofi Annan a, par ailleurs, attiré l’attention sur la situation actuelle dans la province d’Ituri en République démocratique du Congo, « où les conflits ethniques pourraient de toute évidence aller jusqu’au génocide ». Il a également dit partager la vive inquiétude qu’ont exprimée, la semaine dernière, les huit experts indépendants que la Commission a nommés pour s’informer sur les violations massives des droits de l’homme et la crise humanitaire qui serait en train de se produire dans la région du Darfour au Soudan. Il a proposé d’envoyer au Soudan une équipe pour mieux prendre la mesure et mieux comprendre la nature de la crise.

15 ans plus tard, avons-nous réellement avancé ?

La situation en Afrique centrale, qu’il s’agisse du Congo ou de la Centrafrique notamment, ne s’est pas réellement améliorée et les manifestations organisées au Rwanda pour célébrer le vingtième anniversaire du génocide montrent à quel point les blessures sont toujours présentes.

Les déclarations de président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, portées à l’encontre du rôle de la France dans le déroulement du génocide de 1994, ont suffit à raviver les tensions et portent un coup rude à une démarche d’apaisement pourtant souhaitée par de nombreuses parties…

Le rapport Duclert

En 2021, un rapport (lien ci-dessous) remis au président de la République [ndlr: française] fait état dans ses conclusions « d’un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes pour la France ». L’article paru dans « Le monde » explique en détail les tenants et aboutissants de toute l’affaire.

Un site à visiter : www.vie-publique.fr    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale du sport pour le développement et la paix – 6 avril

Le nom est compliqué, l’objectif est simple: le sport peut être un vecteur de paix entre les peuples, utilisons-le !

En 2013, ce sont les Nations Unies qui ont initié cette journée dont la première édition a eu lieu le 6 avril 2014.Cette journée veut célébrer le rôle du sport (de tous les sports !) dans l’éducation, la santé et le développement humain et ses promoteurs souhaitent qu’il soit aussi l’occasion de rapprochements entre les peuples et les hommes et, à ce titre, source de paix dans le monde.

Mieux que le football business

La FIFA, instance dirigeante du football mondial, souvent associée au foot spectacle et ses dérives, s’associe fort heureusement à cette initiative en insistant sur l’influence positive du football sur le développement humain et la paix.

Le football bénéficie d’une audience mondiale et donne des opportunités uniques de communiquer avec les peuples de toutes les nations et de toutes les origines.

« Le football est synonyme d’espoir »

Ce sont les mots du président de la FIFA, Sepp Blatter, dans un message vidéo. Même dans les contextes les plus difficiles, comme en Afghanistan ou en Somalie, des rencontres sportives ont eu lieu et permis des rapprochements dont aucun politique n’avait osé réver.

Un site à visiter : fr.fifa.com    Source: Texte & Image: Journée mondiale   1ère image: Le7tv.ma

Journée internationale de la conscience – 5 avril

 Nous n’en avons pas toujours conscience (sic) mais cette journée, d’origine onusienne, devrait faire partie des incontournables du calendrier des journées mondiales.

Conscience de l’humanité

Dans son préambule, la déclaration universelle des droits de l’homme établit que « la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité ».

Ou encore, dans l’article 1 de la même déclaration : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Et l’objection du même nom ?

De plus en plus de tentatives de restreindre l’objection de conscience et empêcher les individus d’agir selon la leur (de conscience) se font jour. Une alerte que nous lançons, et pas seulement pour se donner bonne conscience, soyez-en certains !

Un site à visiter : www.un.org     Source: Texte & Image: Journée mondiale

Promouvoir une culture de la paix ancrée dans l’amour et la conscience

Dans son préambule, la Déclaration universelle des droits de l’homme établit que « la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme ». L’article premier de la Déclaration vient encore renforcer cet argument en affirmant : « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

La tâche assignée à l’Organisation des Nations Unies est de préserver les générations futures du fléau de la guerre. Cette tâche appelle à une transition vers une culture de la paix, consistant en des valeurs, des attitudes et des comportements qui reflètent et favorisent la convivialité et le partage fondés sur les principes de liberté, de justice et de démocratie, tous les droits de l’homme, la tolérance et la solidarité, qui rejettent la violence et inclinent à prévenir les conflits en s’attaquant à leurs causes profondes et à résoudre les problèmes par la voie du dialogue et de la négociation et qui garantissent à tous la pleine jouissance de tous les droits et les moyens de participer pleinement au processus de développement de leur société.

Consciente de la nécessité de créer des conditions de stabilité et de bien-être et des relations pacifiques et amicales fondées sur le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, l’Assemblée générale a proclamé le 5 avril Journée internationale de la conscience (A/RES/73/329).

 

Source: Texte: https://www.un.org/fr/observances/conscience-day

Journée Mondiale de la Météorologie – 23 mars 2021

Journée Mondiale de la Météorologie

La journée internationale de la météorologie commémore l’entrée en vigueur, le 23 mars 1950, de la Convention qui a institué l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). Cette organisation a contribué au progrès rapide des sciences météo-climatiques, des technologies connexes et de la coopération internationale. Cette évolution s’est vite traduite par la mise en place de systèmes opérationnels d’envergure mondiale pour la protection des personnes et des biens et l’atténuation des effets des catastrophes naturelles, ainsi que par la mise en oeuvre de toute une série d’activités socio-économiques menées au profit d’un développement durable défini comme le développement qui satisfait les besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire les leurs.

Une météo pas bien folichonne…

Aujourd’hui, plus que jamais, on s’aperçoit que l’économie mondiale est de plus en plus sensible au temps et au climat. Toutes les activités humaines sont soumises à l’influence du temps, du climat et de l’eau, et un nombre croissant de ces activités dispose d’une marge de manoeuvre de plus en plus réduite pour faire face aux risques.

En 2000, l’Organisation des Nations Unies a affiné et recentré sa stratégie en faveur d’un développement plus respectueux de l’environnement en incitant ses membres à réduire de moitié le pourcentage de la population qui n’a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau potable, mais aussi en favorisant la résolution des problèmes de vulnérabilité aux risques climatiques, en favorisant la prévention et en améliorant la qualité des interventions en cas de catastrophes. Ces objectifs ont été développés dans le Plan de mise en oeuvre du Sommet mondial pour le développement durable (Johannesburg 2002).

Les progrès accomplis en ce qui concerne l’observation à distance à l’aide de radars, de satellites et autres moyens de surveillance, le traitement des données et les communications ont permis de renforcer considérablement la compréhension scientifique des processus physiques qui se produisent dans l’atmosphère et les océans ainsi que leurs interactions avec les autres composantes du système terrestre.

Ces progrès ont débouché sur une amélioration sans précédent de la qualité et de l’exactitude des prévisions et des alertes météorologiques. Il est désormais possible d’établir des prévisions météorologiques déterministes sept à dix jours à l’avance dans les régions extra tropicales et trois à quatre jours à l’avance dans les régions tropicales.

Les nouveaux risques

La concentration accrue de gaz à effet de serre dans l’atmosphère vient aujourd’hui poser de nouveaux problèmes: le changement climatique, l’appauvrissement de la couche d’ozone stratosphérique, la raréfaction des ressources en eau douce et la pollution croissante de l’atmosphère et des eaux.

Parallèlement, l’aggravation des conséquences des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes – notamment des cyclones tropicaux, des inondations, des sécheresses et des vagues de froid ou de chaleur – dans plusieurs parties du monde fait peser une menace considérable sur le développement durable.

La météo… des records

  • La moyenne annuelle des précipitations la plus faible du monde a été enregistrée à Arica (Chili). Au cours des 59 dernières années, la moyenne annuelle n’a atteint que 0,8 mm.
  • La moyenne annuelle des précipitations la plus élevée du monde a été enregistrée à Lloro (Colombie). Au cours des 29 dernières années, la moyenne annuelle a atteint 13 230 mm.
  • La température la plus élevée du monde (58 °C) a été enregistrée à El Azizia (Libye), le 13 septembre 1922.
  • La température la plus basse du monde (-89.4°C) a été enregistrée à Vostok (Antarctique), le 21 juillet 1983.
  • Le grêlon le plus gros (environ 45 cm de circonférence, plus de 14 cm de diamètre) a été ramassé et mesuré à Coffeyville, dans le Kansas, aux États-Unis, le 3 septembre 1970. Il pesait 755 grammes. Le plus souvent, le diamètre des grêlons est inférieur à 5 cm.
  • La chute de neige la plus importante du monde a eu lieu à Silver Lake, dans le Colorado, aux États-Unis, le 15 avril 1921. Un manteau de 190 cm d’épaisseur s’est formé en moins de 24 heures.
  • Le flocon de neige le plus gros (il mesurait 20,3 cm sur 30,4 cm) du monde est tombé à Bratsk, en Sibérie, en 1971.
    Entre 1992 et 2001, les catastrophes naturelles liées au temps et au climat ont tué environ 622 000 personnes, affecté la vie de plus de deux milliards d’individus, laissé derrière elles des millions de personnes sans-abri, dévasté des terres arables et contribué à la propagation des maladies.

Certaines études ont démontré que le nombre des catastrophes naturelles liées au climat a été multiplié par trois au cours de ces trente dernières années.

Un site à visiter : www.wmo.int   Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale de l’eau – 22 mars

Journée Mondiale de l'eau

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 22 décembre 1992 la résolution A/RES/47/193 qui déclara le 22 mars de chaque année « Journée mondiale de l’eau », à compter de l’année 1993, conformément aux recommandations de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED)

Un plan d’action pour le XXI° siècle

Cette résolution invitait les États à consacrer ce jour selon le contexte national, en concrétisant des actions telles que la sensibilisation du public par des publications, des diffusions de documentaires, l’organisation de conférences, de tables rondes, de séminaires et d’expositions liés à la conservation et au développement des ressources en eau et à la mise en œuvre des recommandations d’Action 21.

L’eau à la source de la sécurité alimentaire

Presque 30 plus tard, l’alimentation en eau potable à travers le monde n’est pas encore assurée partout, loin s’en faut, et de nombreuses zones agricoles souffrent encore d’une alimentation médiocre, source de maladies et nuisibles au développement.

Un site à visiter : www.unwater.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale du bonheur – 20 mars 2021

Prenez un jour « normal », sans guerre, sans catastrophe, sans aucun viol, sans fermeture d’usine, sans expulsion… ç’est bon, vous l’avez trouvé ? il ne vous reste plus qu’à créer la journée internationale du bonheur.

Présenté comme cela, c’est presque drôle. Ce qui l’est moins, c’est que cette journée existe bel et bien et qu’elle a été décrétée par l’ONU à l’unanimité des pays membres. Mieux, ni la Russie ni la Chine n’ont exercé leur droit de veto.

Une journée alibi ?

La résolution de l’assemblée générale de l’ONU est explicite, elle invite chaque état-membre à célébrer cette Journée comme il se doit, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation.

Pour faire bonne mesure l’auguste assemblée associe à cette démarche les différents organismes des Nations Unies, toutes les organisations internationales et régionales ainsi que la société civile.

Un objectif fondamental de l’être humain

On aurait pu aussi parler de journée gadget… mais c’est loin d’être le cas et la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies est explicite:

Le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial.

La journée mondiale du bonheur est bien dans l’air du temps et de la recherche d’un « mieux vivre ». Les économistes cherchent aujourd’hui à élaborer de nouveaux outils de mesures pour mieux prendre en compte l’importance du bonheur pour le développement afin d’orienter les politiques nationales.

On en arrive ainsi au véritable but de cette journée : la prise de conscience par les gouvernements que la seule croissance économique ne suffit plus à assurer le « bonheur » d’un pays et qu’un développement plus équitable, équilibré et durable permettrait de mieux éliminer la pauvreté et assurer le bien-être de tous les peuples.

Un site à visiter : www.un.org     Source: Texte: Journée mondiale  Image: Le Devoir

Journée internationale des femmes – 8 mars 2021

Thème de la Journée internationale des femmes de 2021 : #RelanceFéministe

Le 8 mars marque la Journée internationale des femmes, un moment visant à célébrer les contributions des femmes et des filles du monde entier, à reconnaître les femmes qui nous inspirent tous et à reprendre la discussion sur l’importance de l’égalité des genres au Canada et dans le monde. 

Répercussions de la COVID-19 sur les femmes 

Des lacunes fondamentales ont été décelées dans notre société; ces dernières ont eu un impact disproportionné sur les personnes déjà marginalisées, vulnérables ou en difficulté. Sur tous les fronts, la pandémie de COVID-19 a érodé les acquis difficilement obtenus en matière d’égalité des genres. Des licenciements au manque de garde d’enfants en passant par l’augmentation du travail non rémunéré et la montée de la violence familiale, les femmes ont été les plus profondément touchées par la crise sanitaire et économique.

Le gouvernement du Canada travaille à la création d’un plan d’action pour les femmes dans l’économie, afin d’aider les femmes à réintégrer le marché du travail et d’inscrire la réponse à cette pandémie et à cette relance dans une optique féministe et intersectionnelle. Ce plan sera dirigé par un groupe de travail diversifié d’expertes et d’experts et guidera une approche pangouvernementale.ment du Canada.

Source: Texte & Image: Gouvernement du Canada
Journée internationale des femmes

Une date unique dans le monde entier

La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Elle est également célébrée à l’ONU et, dans de nombreux pays, c’est un jour de fête nationale. Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur Journée, elles peuvent voir, si elles jettent un regard en arrière, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

Des femmes qui ont fait l’histoire

La Journée internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire. Elle puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata avait lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre. Pendant la révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le droit de vote des femmes.

L’idée d’une Journée internationale de la femme s’est fait jour au tournant des XIXe et XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.

Repères chronologiques

1909 – Conformément à une déclaration du Parti Socialiste américain, la première Journée nationale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis, le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée de la femme, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de 17 pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail.

Moins d’une semaine après, le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plus de 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cet événement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaient amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la Journée internationale de la femme.

1913-1914 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale de la femme le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs soeurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève pour obtenir  » du pain et la paix « . Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes. Ce dimanche historique tombait le 23 février dans le calendrier julien qui était alors en usage en Russie, mais le 8 mars dans le calendrier géorgien utilisé ailleurs.

Depuis ces années, la Journée internationale de la femme a pris une nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. De plus en plus, la Journée internationale de la femme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, demander des changements et célébrer les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire des droits des femmes.

Le rôle des Nations Unies

Rares sont les causes dont l’ONU assure la promotion qui aient suscité un appui plus intense et plus vaste que la campagne menée pour promouvoir et protéger l’égalité des droits des femmes. La Charte des Nations Unies, signée à San Francisco en 1945, était le premier instrument international à proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine. Depuis, l’Organisation a aidé à créer un patrimoine historique de stratégies, normes, programmes et objectifs convenus au plan international pour améliorer la condition de la femme dans le monde entier.

Au fil des ans, l’action menée par l’ONU en faveur de la promotion de la femme a pris quatre orientations précises : promotion de mesures juridiques; mobilisation de l’opinion publique et de l’action internationale; formation et recherche, y compris compilation de statistiques ventilées par sexe; et assistance directe aux groupes désavantagés. Aujourd’hui, l’un des principes d’organisation centraux des travaux de l’ONU est qu’aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques et politiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleine participation, et la pleine autonomisation, des femmes du monde entier.

La journée de la femme digitale

Prolongement logique de cette journée, un événement a été créé en 2013 en France et se renouvèle chaque année, la journée de la femme digitale. A découvrir !

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Journée mondiale de la vie sauvage – 3 mars

 « La vie sauvage est donc certes en grave danger, mais nous pouvons, ensemble, atténuer les menaces qui pèsent sur elle. À l’occasion de cette première Journée mondiale de la vie sauvage, j’invite instamment tous les secteurs de la société à s’engager à mettre fin au trafic d’espèces de faune et de flore sauvages et à acheter, vendre et utiliser les plantes et animaux sauvages d’une manière équitable et viable à long terme.« 

Message du Secrétaire général Ban Ki-moon, 3 mars 2014

Beauté et diversité

Voulue par l’ONU, la Journée mondiale de la vie sauvage est l’occasion idéale de célébrer toutes les formes que revêtent la faune et la flore sauvages, leur beauté et leur diversité et sensibiliser l’humanité à toute ce que la nature nous apporte quotiediennement.

Cette journée a également pour but d’insister sur la nécessité d’intensifier la lutte contre les prédateurs (humains) qui s’en prennent aux espèces sauvages en fournissant une occasion de réfléchir aux répercussions économiques, environnementales et sociales qu’elles génèrent.

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Journée mondiale des ONG – 27 février

Imaginée par un étudiant en 2009, puis reconnue par 12 pays situés autour de la Mer Baltique en 2010, la journée mondiale des ONG prend une dimension internationale le 27 février 2014 avec sa reconnaissance par l’ONU.

Défendre les droits fondamentaux

Déclarées d’utilité publique, les ONG (organisations non gouvernementales), ont pour but de défendre et de promouvoir les droits fondamentaux de la personne humaine (les droits de l’Homme), et donc de se dresser face aux injustices ; parfois même à leurs risques et périls.

La journée mondiale des ONG

On peut légitimement se poser la question de l’utilité de cette journée, dans la mesure où de nombreuses organisations bénéficient déjà d’un éclairage médiatique important au travers de la cause qu’ils défendent…

Ce serait oublier la multitude de petites organisations qui, pour oeuvrer dans l’anonymat, n’en font pas moins un travail indispensable. Leur consacrer une journée mondiale, c’est donc reconnaître leurs caractère incontournable et rendre hommage à tous leurs membres qui travaillent en permanence dans les zones les plus exposées de la planète. 

 

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