7è dimanche de l’année, A
La P E R F E C T I O N . . .
On en fait l’éloge.
On nous y incite.
On nous encourage à l’atteindre.
On la recommande.
Mais peut-on… l’exiger?
Quelqu’un l’a fait, oui, quelqu’un a osé dire :
« Vous donc, vous serez parfaits
comme votre Père céleste est parfait. » (Mt.5 :48)
Non seulement parfait mais parfait COMME… Dieu lui-même !
On serait tenté de voir là un idéal perdu dans les nuages, quelque chose qu’on ne peut rêver d’atteindre, une utopie quoi.
Pourtant, ce ‘commandement’ – car c’en est un – n’a rien à voir avec le perfectionnisme que certains s’acharnent à pratiquer.
Quelqu’un de soigneux, de rigoureux, de méticuleux, ou de pointilleux, n’a pas nécessairement atteint un degré de perfection plus enviable que le voisin plus détendu !
Mais alors de quelle perfection s’agit-il ?
Le texte de l’évangéliste Mathieu cité plus haut est, d’une certaine façon, corrigé, ou précisé, par l’évangéliste Luc qui dit :
« Montrez-vous compatissants comme votre Père est compatissant. » (Lc.6 :36)
Voilà la perfection de ce Dieu que nous appelons : « Père » – la perfection qu’il attend de nous.
La PERFECTION-COMPASSION !
Une perfection aux milles ‘visages’, toujours possible, toujours ‘praticable’, – exigeant précisément une pratique quotidienne !
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