5è dimanche du Carême, C
Elle était là, prostrée – on l’avait jetée par terre avec mépris.
Face à elle, le groupe d’hommes – les gardiens de la Loi, ceux qu’on respectait à cause de leur titre sinon de leur conduite.
Entre les deux, un amas de pierres qui diminuait alors que chaque homme – chaque accusateur – en prenait une et se joignait à ses collègues pour… l’exécution.
Mais entre elle et eux, il y avait aussi… un autre homme qui ne semblait pas porter attention ni à eux, ni à elle.
Il fallait quand même qu’on en vienne à une décision, le jugement était évident.
Puis une idée a germé : si cette situation pouvait servir à le perdre, LUI, autant qu’elle – on aurait fait, littéralement, d’une pierre deux coups!
C’est l’écriture dans le sable qui a gâché ce plan astucieux!
D’un seul coup, sans aucune pierre jetée, la situation a été complètement retournée!
Qu’y avait-il d’écrit? À travers les siècles la réponse n’a jamais été révélée.
Ce qui l’a été, c’est qu’une femme, une femme qui n’aurait dû porter que la moitié de la faute – l’homme disparu aurait dû assumer l’autre moitié – a été pardonnée, libérée, sauvée, par l’Homme de Nazareth, oui, celui-là même qui avait écrit dans le sable.
Peut-être avait-il simplement tracé les caractères révélant le nom du vrai Dieu : C O M P A S S I O N .
Source: Image: lds.org
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