4è dimanche du Carême, année B – 2021
« Je ne peux pas le croire! » – il arrive assez souvent que l’on entende cette expression.
Ces paroles sont prononcées dans différentes situations qui, toutes, suscitent l’étonnement.
On a peine à croire que…
- un tel succès ait pu être obtenu;
- une telle opportunité se soit présentée;
- une telle rencontre se soit produite;
- une telle guérison ait été réalisée;
- un tel conflit ait été résolu aussi facilement;
- une telle personne ait changé à ce point, etc.
Chaque fois la surprise fait jaillir les mots: « Je ne peux pas le croire! »
Le résultat que l’on peut observer semblait absolument impossible.
Les circonstances qui sont décrites défient les anticipations et l’imagination des gens.
Et, à l’étonnement se joint l’émerveillement!
Mais, il se peut que l’étonnement se transforme en… incrédulité.
Cela se produit parfois, malheureusement, en ce qui concerne… Dieu.
Il réalise pour nous, oui, pour nous, des choses si extraordinaires, qu’on n’ose y croire…
Le texte de l’évangile de ce dimanche en est un exemple (Jn.3:14-21).
On y retrouve ces paroles :
« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde,
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Absolument extraordinaire – alors que l’on envisage si souvent Dieu comme un juge sévère.
Impensable, inimaginable, impossible – un Dieu dont l’amour pour nous soit à ce point démesuré, extravagant!…
Si seulement on y croyait…
Et… ces paroles ne sont pas simplement des mots imprimés, publiés, distribués…
C’est Jésus lui-même qui a parlé.
Si seulement on Le croyait, LUI…
Note: Une autre réflexion sur un thème semblable est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-b-2021/
Une vidéo est offerte où Nicodème que l’on retrouve dans l’évangile relate sa rencontre avec Jésus: https://youtu.be/cnL7srXpbok
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