Un synode… pour les jeunes
Le pape François a présidé, mercredi matin 3 octobre sur la place Saint-Pierre, la messe d’ouverture du Synode sur les jeunes dont les travaux commenceront dans l’après-midi.
« Élargir les horizons, dilater le cœur et transformer ces structures qui, aujourd’hui, nous paralysent, nous séparent et nous éloignent des jeunes, les laissant exposés aux intempéries et orphelins d’une communauté de foi qui les soutienne, d’un horizon de sens et de vie. »
En quelques mots, mercredi matin 3 octobre, le pape François a exposé l’objectif du Synode des jeunes dont il présidait, sur la place Saint-Pierre, la messe d’ouverture.
Dans une homélie courte et directe, il a appelé chacun des 267 pères synodaux, qu’il a longuement pris le temps de saluer un à un à la fin de messe, à ne pas être « préoccupé de ses propres intérêts » et à penser « aussi à ceux des autres ».
« Élargir le regard »
« Avec cet esprit, nous chercherons à nous mettre à l’écoute les uns des autres pour discerner ensemble ce que le Seigneur demande à son Église », a-t-il souligné. Il les a exhortés à ce « que ne prévale pas la logique de l’auto-préservation et de l’autoréférentialité, qui finit par faire devenir important ce qui est secondaire et secondaire ce qui est important ».
« Sans cette attitude, tous nos efforts seront vains », a-t-il insisté, demandant aussi d’éviter « la tentation de tomber dans une position moralisante ou élitiste, comme aussi de l’attraction pour des idéologies abstraites qui ne correspondent jamais à la réalité des gens ».
« Ne laissons pas les jeunes seuls »
Demandant de « rompre avec le conformisme du “on a toujours fait ainsi” » et de « regarder directement le visage des jeunes et les situations dans lesquelles ils se trouvent », il a espéré des pères synodaux « un dévouement créatif, une dynamique intelligente, enthousiaste et pleine d’espérance, et que nous ne les laissions pas seuls aux mains de tant de marchands de mort qui oppriment leur vie et obscurcissent leur vision ».
Une exigence qu’il a rattachée à Vatican II dont, à la fin de son homélie, il a lu un long extrait du Message aux jeunes, l’ultime texte conciliaire. Une sorte de passage de témoin, en quelque sorte, entre la génération de ceux qui étaient jeunes pendant le concile et la jeunesse actuelle, appelée, elle aussi, à « allumer une lumière qui éclaire l’avenir ».
Voici un événement qui se veut: UN SYNODE POUR RAJEUNIR L’ÉGLISE.
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