« Notre stratégie pour l’avenir doit être de donner aux femmes les moyens d’agir dans ce combat. Les véritables héros de cette guerre, c’est parmi elles qu’il faut les chercher, et il nous appartient de leur fournir l’arme de l’espoir.«
La mobilisation doit rester entière
En 2019, la journée a pour thème « Les communautés font la différence ». Les organisations communautaires apportent en effet une contribution inestimable dans l’organisation de la riposte contre le sida. Les communautés de personnes vivant avec le VIH, les populations clés (gays, toxicomanes, travailleur(se)s du sexe, personnes incarcérées et/ou transgenres, …) ainsi que celles qui gèrent et soutiennent l’apport de services liés au VIH, défendent les droits humains et aident les membres de leur communauté. Ces organisations communautaires forment le terreau d’une riposte efficace au sida, ainsi qu’un pilier important d’assistance.
De son coté, l’église catholique s’investit depuis de nombreuses années auprès des personnes atteintes par cette maladie.
« J’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais malade, et vous m’avez visité » (Mt.25:35-36). En cette 31ème journée mondiale de lutte contre le sida, l’évangile selon saint Matthieu prend une résonance toute particulière. Mais de quelle réalité parle-t-on ? Près de trois séropositifs sur cinq dans le monde (21,7 millions sur 36,9 millions au total) prennent désormais des traitements antirétroviraux, soit la plus haute proportion jamais atteinte, d’après le dernier rapport de de l’Onusida.
Combler l’écart
En 2017, 940.000 personnes dans le monde sont mortes de maladies liées au sida. À titre de comparaison, au pic de l’épidémie en 2005, 1,9 million de décès dans le monde étaient liés au sida. Continuons la lutte.