image-i-nations trésor

2è dimanche de Pâques, année B – 2021

Dans l’évangile, Jésus parle à toutes sortes de gens et il s’adresse à eux de différents manières.
À certains moments, ce qu’il dit a de quoi nous étonner, et à nous interpeler aussi .

Dans le texte d’aujourd’hui (Jn.20:19-31), nous l’entendons dire à Thomas :
« Cesse d’être incrédule, sois croyant. »
 
Je me surprends à penser : ‘Comme si cela allait de soi!’
Et une image se présente à mon esprit :
celle du père qui demandait à Jésus de guérir son enfant épileptique
et à qui Jésus semblait reprocher une foi chancelante…

L’exclamation spontanée de cet homme m’émerveille :
« Je crois mais viens en aide à mon peu de foi! » (Mk.9:24)
 Aux paroles de correction qu’il adresse à Thomas, Jésus ajoute pour nous tous :
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
 
Croire… nous voulons croire mais…
Nous désirons bien avoir confiance… nous en remettre à Dieu en tout et… malgré tout.
Mais… il y a le questionnement… les doutes…
Il y a la tentation de se fier à quelque chose de plus visible… de moins mystérieux…

Encore en cheminement vers une foi profonde et éprouvée,
nous pouvons déjà prier :
« Je crois mais viens en aide à mon peu de foi! »
Suivra ensuite la proclamation de Thomas :
« Mon Seigneur et mon Dieu! »
 
Alors, nous serons compté/es parmi ceux-là :
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-b-2021/

 

Source: Image: 17QQ  

 

 

2nd Sunday of Easter, Year B – 2021

Thomas, the apostle, has been blamed and praised probably in equal measure!
We meet him in the second part of today’s gospel (Jn.20:19-31).
It is obvious that he could speak his mind and was not easily influenced by other people.

His companions tell him that they have seen Jesus, yes, the Lord who is risen.
To Thomas, what the other apostles claim is simply impossible, it cannot be.
He will not accept such a thing, they are dreaming.
To him, his friends are mistaken, they take their hopes for reality.
Thomas tells them clearly:

“Unless I see the mark of the nails in his hands,
and put my finger in the mark of the nails,
and my hand in his side,
I will not believe.”
 
One week goes by…
One week of denying… questioning himself… weighing possibilities…
Recognizing the impossibility… and then…

Recognizing the Lord himself!
A recognition that expresses itself in words that Christians have been repeating for centuries.
“My Lord and my God!”
 
From disbelief to adoration!

Thomas’ journey… which could be mine…

 

Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-paques-annee-b-2021/

Thomas introduces himself in the following video at: https://youtu.be/kp1eb-oBH6w

  

Source: Image: Twitter St. Mary’s School

2è dimanche de Pâques, année A – 2020

Dans notre langage moderne, on dirait que l’apôtre Thomas n’a pas bonne presse!
Il est devenu le ‘cas typique’ de celui qui doute, celui qui ne veut rien entendre de ses proches affirmant que telle ou telle chose s’est produite.
Il lui faut des preuves – voir et toucher, voilà ce qu’il exige!

Je réfléchis à la réaction spontanée de Thomas et je me demande… pourquoi il réagit ainsi?
Serait-ce… qu’il craint?
Le début du texte de l’évangile de ce dimanche (Jn.20:19-31) nous dit:

“Les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs.”
 
Les autres apôtres étaient enfermés dans leur crainte de représailles des Juifs.
Mais Thomas, lui, était peut-être prisonnier d’une peur différente…

Peut-être doutait-il parce qu’il craignait d’être… déçu…
Être déçu et… connaître une souffrance encore plus grande que celle qu’il avait déjà éprouvée à la mort de Jésus.

Comme les autres, il avait suivi Jésus pendant trois ans – trois ans d’espoir…
les choses allaient changer,
Jésus qui avait un pouvoir exceptionnel, c’était évident, allait retourner la situation
la domination de Romains sur les Juifs prendrait fin,
on n’aurait plus à craindre César ni à lui payer des impôts,
finie la domination injuste dans son propre pays.
Et, ceux qui avait suivi Jésus auraient certainement de l’influence dans le nouvel ordre des choses, cela allait de soi!

Mais tout s’était effondré et de façon si honteuse: la mort sur la croix entre deux bandits!
Pouvait-on imaginer pire comme résultat de trois ans d’attente d’un retournement de situation?

Et voilà que ses compagnons lui disent qu’il y a eu précisément cela: un retournement de la situation.
Un mort est revenu à la vie? Allons donc!
Il l’avait vu cloué sur la croix… Non, il n’avait pas vu cette scène horrible, il s’était enfui avec les autres.
Mais il savait ce qui c’était passé: Jésus avait été crucifié et un centurion romain l’avait percé de sa lance.
Deux hommes braves – plus braves que lui, il devait se l’avouer – avaient mis Jésus dans une tombe.

Et on veut lui faire croire que Jésus est vivant?
Ç’est de l’imagination pure et simple.
Ç’était invraisemblable, incroyable, littéralement – Thomas ne peut pas le croire.
Il a des… exigences: voir et toucher, alors… peut-être osera-t-il… CROIRE.

Je détourne mon regard de Thomas et je vois Jésus qui dit:
“Heureux ceux qui croient sans avoir vu.”
 
Et je me demande soudain si… MES exigences avant de… CROIRE… m’empêchent d’appartenir au groupe des… “Heureux…”

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-a-2020/

Et dans une vidéo, en anglais également, l’apôtre Thomas se présente… à: https://youtu.be/kp1eb-oBH6w

 

Source: Image: Ascension Presents – Ascension Press, Guercino: Doubting Thomas

 

2nd Sunday of Easter, Year A – 2020

If we are to believe something, it must be credible.
If we are to believe someone, the person must be reliable.
One should not be naive, or gullible.
Faith demands some… requirements, does it not?

This is human logic, based on experience some will pretend.
The gospel text of this Sunday gives us to meet Thomas (Jn.20:19-31)
who seems to follow precisely this human logic.

Before agreeing to what the other apostles claim, he has to check it out!
Before accepting that Jesus is alive, he must see for himself – see and touch.
He wants to make sure…
So, he states very clearly, and in detail, his requirements… so that he can believe.

Putting requirements to… God!
Making sure that… God is what he says he is!
Is this not the attitude of some of us?

And the wonderful thing is that God does not scoff at our childish demands.
He does not walk away from us, or brush aside these requirements of ours.

He takes us where we are to lead us to where he wants us to be!
This is our God!

Note: A presentation of the gospel scene is offered in a video at: https://youtu.be/kp1eb-oBH6w
 
Another reflection is available in French on a different theme at: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-paques-annee-a-2020/

Source: Image: churchofjesuschrist.org

2nd Sunday of Easter, Year C – 2019

Today’s gospel text (Jn.20:19-31) is rather discrete in terms of the apostles’ reaction to Jesus sudden appearance to them on Easter Sunday.
John simply tells us that “The disciples were filled with joy.”
 
In his telling of the same happening, Luke says that they were “in a state of alarm and fright as they thought they were seeing a ghost.” (Lk.24:37).
 
As I try to picture the scene and imagine what the apostles must have felt, the words that come to me to describe them are: surprised, astonished, amazed… utterly dumbfounded!
They knew that Jesus had been nailed on a cross (we can suppose that John who was present had given them some of the details…) and a soldier had pierced his side with a lance (Jn.19:26).
He had died, there was no doubt about this.

And now, suddenly, absolutely unexpected, there he is in front of them – ALIVE!
The word ‘surprise’ is hardly strong enough to mention what the apostles experienced at that moment.

Writing the word ‘surprise’, I recall a book published some years ago entitled: God of surprises (Gerard W. Hughes).
It may not be an attribute that is often given to God, but personally I believe it is very appropriate.

Looking at my life, what happened in the distant past and more recently, I can vouch for this truth:
God is indeed a surprising God!

  • Surprising in his amazing creativity,
  • surprising in his tremendous generosity,
  • surprising in his unfailing forgiveness,
  • surprising in his unfathomable understanding,
  • surprising in his permanent presence… in spite of sometimes having to wait for a welcome!

Surprising, absolutely!
Have you not noticed this for yourself?…

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-paques-annee-c-2019/
And a video (in English) is also offered where the second part of the gospel is presented: https://image-i-nations.com/thomas-the-apostle/

Source: Image: pinterest.com

3è dimanche de Pâques, année B

« Saisis de frayeur et de crainte…
bouleversés…
ils n’osaient pas encore croire…
saisis d’étonnement… »

On pourrait dire : Un drame en trois actes !
C’est l’évangile de ce 3è dimanche de Pâques, année B – Jn.20:19-31.
Et il faut avouer que penser voir un esprit,
ne pas reconnaître quelqu’un dont on a partagé le vécu pendant trois ans,
ne pas oser lui demander ouvertement qui il est…

Être aux prise à la frayeur, à la crainte, au bouleversement, à l’incrédulité et à l’étonnement –
c’est assez dramatique, c’est le moins qu’on puisse dire !

Nous sommes tellement habitués à lire les pages de l’évangile l’une à la suite de l’autre, nous n’éprouvons rien de ces sentiments –
et pour cause : nous connaissons déjà le dénouement !!
L’historique fait partie de notre mémoire chrétienne depuis si longtemps !
Et le théologique s’est ajouté à notre répertoire au fil des années.

Il ne nous est pas facile d’imaginer ce que Pierre et André, Jacques et Jean, et tous les autres présents ce soir-là ont vécu.
L’expérience qui a été la leur lors de cette apparition soudaine de Jésus, il nous est difficile de nous la représenter –
nous en connaissons trop les détails, le texte nous est trop familier !

Peut-être faut-il simplement les regarder, un à un, ces braves hommes qui ne sont vraiment pas trop braves en fait…
Et regarder Jésus lui-même… et tenter de revivre – à notre manière – ce qu’ils ont vécu :

Cette expérience exceptionnelle de RE-CONNAISSANCE dans les deux sens du terme :
Connaître à nouveau, d’une manière nouvelle Celui qu’ils connaissaient depuis longtemps.
Connaître avec gratitude, avec ce sentiment profond d’appréciation émerveillée pour tout ce dont nous avons été comblé/es
au fil des ans par Celui que nous ne reconnaissions pas toujours…

C’est l’œuvre de toute une vie…
C’est la tâche du quotidien qui se veut fidèle à LA Présence toujours neuve…

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est offerte en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-b/

Source : Image : YouTube

2è dimanche de Pâques, année B

Les lectures bibliques proposées pour les célébrations du temps pascal sont riches de thèmes pouvant soutenir notre réflexion.
Les personnages des récits bibliques apparaissent tour à tour et leur expérience personnelle a beaucoup pour nous inspirer.
Leur rencontre avec le Ressuscité peut susciter de nombreuses questions ainsi que de l’émerveillement spontané.

En ce qui me concerne, l’évangile du 2è dimanche de Pâques (année B – Jn.20:19-31)
réveille en moi une… sagesse humaine autant que spirituelle!
Et c’est le personnage de l’apôtre Thomas qui contribue à cet éveil.
À la fin de la première partie du texte de l’évangile il est dit :

« Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu. »

 
Thomas n’était pas là – affirmation simple, factuelle, ordinaire : il était absent !
On peut facilement spéculer sur toutes les raisons possibles de cette absence – ce ne seront toujours que des spéculations.
Le fait est que Thomas a manqué une occasion bien spéciale : la visite de Jésus ressuscité, rien de moins !
Et, fait encore plus intéressant, Thomas ne veut absolument pas y croire.
Il exprime son refus et son incrédulité en termes qui ne laissent aucun doute sur sa position :

« Il déclara :
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »

Des auteurs spirituels se hâteront d’affirmer que Thomas met des conditions pour croire,
oui, il met… des conditions à Dieu !
Avouons qu’il n’est pas le seul !
Et ce qui en découle est tout simplement merveilleux !

Car, il était bien présent la fois suivante et…
Il obtient une révélation personnalisée et nous laisse une proclamation de foi inédite !
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Une proclamation de foi qui dure depuis 20 siècles – il n’y en a pas beaucoup – elle devrait nous être précieuse…
 
Cette scène représente ce que je considère ‘une occasion manquée transformée en expérience absolument unique’.
Sagesse humaine ? Oui, et sagesse spirituelle authentique.
Une attitude à s’approprier et à répéter personnellement !

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-b/

Source : Image : rezaconmigo.com

2nd Sunday of Easter, Year B

Beatitudes – there are 8 which are best known to us in the text entitled: ‘The Sermon on the Mount’ (Mt.5:1-10).
There is another one, less known and prompted by a woman who said to Jesus:
Happy (or, blessed) the woman who gave you birth and nursed you” (Lk.11:27).
To which Jesus replied: Happier (or, blessed) still are those who hear the word of God and obey it” (Lk.11:28).

And there is the beatitude in today’s gospel (2nd Sunday of Easter, Year B – Jn.20:19-31) where Jesus says:
“Happy (or, blessed) are those who believe without seeing.”
 
This one can speak especially to us because it concerns us in a very immediate fashion.
It reaches us precisely where we are – in our ‘here and now’ condition…
It describes the situation which is ours:
that of people who cannot see, cannot hear, cannot touch the Risen Lord.

Many of us to whom this beatitude, this blessedness, is addressed, will not say they experience it!…
Many people will say they do not ‘feel’ any special happiness at not seeing Jesus with their own eyes nor hearing him as they do the voice of their loved ones.

I can truly say I share in their predicament.
I sympathize with their experience of ‘absence’ more than that of presence…
No cozy feeling of closeness, of immediacy, of rewarding intimacy.

Yet… as I write this, I recall the words of Jesus saying:
Heaven and earth will pass away, but my words will never pass away” (Mt.24:35).
So, his assurance that we are happy and blessed remains, it cannot go away…

And what remains also, on our part, is this need to… believe –
a gift, yes, a blessing, given to those who dare ask for it, again, and again, and again…

Note: Another reflection is available in French on a different theme at: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-paques-annee-b/

Source: Image: purplelovesorange – WordPress.com
                                                                   

 

2nd Sunday of Easter, Year A

As we read the gospel texts, different words can draw our attention.
At one time, we may be struck by a sentence, or a certain parable.
At another time, the description of a miracle, or the narrative of Jesus meeting with someone, may capture our imagination.

On this 2nd Sunday of Easter (Year A) the text from John’s gospel is quite long (Jn.20:19-31) and what struck me comes near the very end of the reading.
The words that retained my attention may not seem the essential part of the message.
They may not appear to be so important after all…
Still, I linger on them… I ponder them… and I remain with what they say.

“There were many other signs that Jesus worked and the disciples saw,
But they are not recorded in this book.
These are recorded so that you may believe.”

In fact, that is the very reason why Jesus did all that he did: to draw us into a close relationship with him.
A relationship of FAITH – a faith that is trust, reliance on him, acceptance of his message, of his person and of all that he has to give us.
The next sentence of the text completes the message:
 
“And that believing you may have life.”
 
Life now, life later… for ever – this is the meaning of the Resurrection of Jesus, the promise of our own…

Source: Image: The Gospel of Coalition Blog

2nd Sunday of Easter, C

It may have happened to many of us, the experience of missing an important occasion. We did not know it would take place. It was not planned, we had not expected that a person would come at that moment – but he did and we missed his arrival. Of course, we would have liked to be there but… But did the person REALLY come, or… no, it can’t be!…

This was the situation of Thomas, Thomas the apostle. His character is well-known to us, at least one aspect of it! The Thomas who will not believe without proofs. Thomas who is not easily convinced of things that are just too much to believe. He will not be ‘taken for a ride’, as the popular expression goes! He is not that gullible! His friends tell him that a man who died a few days before has been visiting them – no, this can’t be. The others want him to believe that, unexpectedly, doors closed, all of a sudden, their Master who was crucified has… catholico.wordpress.comappeared, yes, appeared from… nowhere!

His position is clear: he cannot give faith to that… that story of theirs. He will believe it only if he can make sure that it is true, that it is REAL. He needs a proof – THE proof which will convince him such as touching, yes, putting his fingers into the wounds of Jesus, placing his hand where the spear of the soldier entered the side of Jesus’ body.

One day passed, two days, more days followed and then… the unexpected happened again but this time Thomas was present. Not only was he there but he was addressed personally: “Thomas, put your finger… give me your hand… put it into my side…” It was exactly as Thomas had asked for. And then, the words are spoken: “Doubt no longer but believe” (Jn.20:27).

I close the Bible, close my eyes and open my heart, open that secret place where my multi-faceted doubt is rooted, deep, deep within… Doubt that I am accepted by God as I am. Doubt that I am forgiven and will be forgiven as often as I return to him. Doubt that he walks with me on the paths of my daily experience. Doubt that he will enable me to become what he wants me to become. Doubts, so many of them…

What can I do, what can I say? The words come of themselves – the very words pronounced long ago: “My Lord and my God!” (Jn.20:28). There is really no need to add anything more…

Source: Image: pinterest.com