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2nd Sunday of Easter, Year A – 2020

If we are to believe something, it must be credible.
If we are to believe someone, the person must be reliable.
One should not be naive, or gullible.
Faith demands some… requirements, does it not?

This is human logic, based on experience some will pretend.
The gospel text of this Sunday gives us to meet Thomas (Jn.20:19-31)
who seems to follow precisely this human logic.

Before agreeing to what the other apostles claim, he has to check it out!
Before accepting that Jesus is alive, he must see for himself – see and touch.
He wants to make sure…
So, he states very clearly, and in detail, his requirements… so that he can believe.

Putting requirements to… God!
Making sure that… God is what he says he is!
Is this not the attitude of some of us?

And the wonderful thing is that God does not scoff at our childish demands.
He does not walk away from us, or brush aside these requirements of ours.

He takes us where we are to lead us to where he wants us to be!
This is our God!

Note: A presentation of the gospel scene is offered in a video at: https://youtu.be/kp1eb-oBH6w
 
Another reflection is available in French on a different theme at: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-paques-annee-a-2020/

Source: Image: churchofjesuschrist.org

Fête de la Présentation de Jésus au Temple, année A – 2020

La fête célébrée aujourd’hui – la Préentation de Jésus au Temple
peut sembler étrange à notre culture occidentale.
La scène qu’on nous présente est celle d’un rituel de la religion juive.
Mais elle a néanmoins une signification pour nous.

C’est le texte de la 2è lecture tirée de l’épitre aux Hébreux (He.2:14-18) qui en révèle le sens.
L’auteur affirme :

« Il lui fallait donc se rendre en tout semblable à ses frères. »
 
« Il lui fallait… » l’expression suggère une… obligation, une chose à laquelle on doit se soumettre.
Mais voilà ce que lui, Dieu, a voulu, ce qu’il a choisi :
se soumettre à toutes ces ‘obligations’ auxquelles nous sommes assujettis nous-mêmes.
Quelques lignes plus loin le texte en donne la raison :

« pour devenir… miséricordieux. »
 
L’envoyé du Dieu de miséricorde ‘doit’ apprendre à l’être…
à l’être au diapason de ceux et celle pour qui il veut en être l’expression visible, tangible.

« Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion,
il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. »

Il sait, il comprend, il connaît d’expérience, jusque dans sa chair, ce que nous vivons !

Étonnant, extraordinaire et combien encourageant !
Notre Dieu est un Dieu qui se met à notre niveau pour nous amener au sien !

C’était ça Noël et la Fête de la Présentation est le couronnement de cette période… d’Incarnation
qui se prolonge jusqu’à… ce moment même !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à:
 

Source : Images : youtube.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2è dimanche de Pâques, année C – 2019

EN CAS D’ABSENCE…

Il y a des personnes – prudentes et prévoyantes – qui semblent penser à tout!
Sur un coin de leur bureau, bien en évidence, il y a une note portant clairement l’indication :
« En cas d’absence… »
Ces gens veulent que, s’ils ne sont pas de retour à une date déterminée, certaines choses soient faites pour eux.

Ce n’était évidemment pas le cas de l’apôtre Thomas! 
Il était absent et il a manqué quelque chose – quelqu’un – de bien important!
Regrette-t-il son absence?
Comment regretterait-il puisqu’il ne croit pas avoir manqué quoi que ce soit.
De nos jours, on dirait de lui : « En voilà un qui sait résister à la pression sociale! »

Croire sans voir? Allons donc!
Thomas veut une preuve, une preuve… palpable, c’est le cas de le dire –
Oui, quelque chose qu’il peut toucher, s’assurer que c’est bien réel.
Croire c’est quelque chose de trop sérieux pour faire confiance à des racontars.

Thomas résiste à la pression sociale qui le pousse à… croire…
Alors que, pour nous, la pression sociale va tout à fait… en sens contraire!
Croire, de nos jours, ‘pas facile’, direz-vous et avec raison.
Croire sans voir, sans entendre, sans toucher.

On veut justement TOUCHER Dieu, faire l’expérience de sa présence avec ce que nous sommes,
cela veut dire une expérience qui rejoigne… nos sens et qui ait un sens!…
On ne veut pas être naïfs ou dupes de gens… bien pensants mais facilement crédules.
On désire être certains, assurés, on ne prend pas le risque de…?
De faire confiance à Dieu?…
 
Mais alors que Thomas reçoit une correction, nous recevons une bénédiction :
« Parce que tu m’as vu, Thomas, tu crois.
Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Je veux certainement être du nombre de ceux à qui cette bénédiction est donnée :

  • ceux qui se fient sans preuve …
  • ceux qui acceptent de croire sans voir…
  • ceux qui perçoivent sans toucher…

Au fond, quand on y pense, peut-être s’agit-il moins de toucher Dieu que de…
lui permettre, à lui, de nous toucher… à sa manière…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-c-2019/
Et dans une vidéo (en anglais), Thomas, personnifié par Arnold Rodriguez, raconte ce qui lui est arrivé : https://image-i-nations.com/thomas-the-apostle/

Source : Image : lds.org

 

 

1er dimanche du Carême, année C – 2019

Premier dimanche du Carême, on pense déjà : évangile des ‘tentations’!
D’année en année, il en est ainsi et le thème nous revient d’emblée à la mémoire.

On évoque les tentations de Jésus, évidemment, et l’esprit glisse doucement vers… nos tentations.
Un léger mouvement… d’agacement surgit parfois…
‘Ce n’est pas là un sujet bien… réjouissant’, diront certains.

‘Ça m’tente’, ‘Ça n’me tente pas’ – on entend ces expressions bien souvent.
Une personne exprime ainsi ce qui l’attire ou pas, ce qu’elle désire faire ou éviter.

Essayant de porter un regard nouveau sur le sujet, je me demande :
Se pourrait-il que ce qui ne me ‘tente pas’ soit en fait une… tentation déguisée?
Si je tourne les choses ‘à l’envers’ il se peut que je découvre une nouvelle perspective
sur ma vie, sur mon quotidien, sur moi-même…

  • Ça ne me tente pas de me mettre au travail – tentation de paresse?
  • Ça ne me tente pas de consulter mon conjoint sur ce qui nous concerne tous deux – tentation d’indépendance?
  • Ça ne me tente pas de prendre le temps de visiter une personne malade – tentation d’indifférence?
  • Ça ne me tente pas d’aider une voisine handicapée à faire ses achats – tentation d’égoïsme?
  • Ça ne me tente pas de prendre le temps d’expliquer une décision à mes enfants – tentation d’impatience?
  • Ça ne me tente pas de mettre un peu d’ordre dans mes affaires, dans la maison – tentation d’indiscipline?

Ça ne me tente pas… Ça ne me tente pas…

Je réalise qu’il me faut alors creuser – creuser pour découvrir ce qui me tente vraiment!
En cette période de Carême, identifier la source de mon désir profond…

  • Le désir de grandir et devenir une meilleure personne.
  • Le désir d’être attentif à la présence de Dieu.
  • Le désir de faire l’expérience de sa proximité.
  • Le désir de le rencontrer dans tout ce qui m’arrive.
  • Le désir de lui permettre d’être Dieu dans ma vie au fil des jours…

Si mes tentations ‘retournées à l’envers’ me conduisaient ainsi à aller au fond de moi-même et faire cette découverte… ne seraient-elles pas … positives et… source de joie?!  

Étonnant ce que le Carême peut réaliser!…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-lent-year-c-2019/

Source : Images : Wired   Pexels

5th Sunday of Year C – 2019

This Sunday’s readings present us a tableau, so to speak, in three parts.
It gives us the picture of three men: 
Isaiah, (Is.6:1-8) 
the apostle Paul, (1 Cor.15:1-11) 
Simon (Lk.5:1-11) who was to become Peter, one of the twelve apostles of Jesus. 

Though they lived many centuries apart, they have one thing in common: they saw themselves as they were!
This may seem a strange characteristic but it is no small achievement in our world of… image-making where people show off trying to impress others!…

Isaiah says to God: “What a wretched state I am in, I am a man of unclean lips.”
Paul confesses openly: “I am the least of the apostles, I hardly deserve the name apostle.”
Simon begs Jesus: “Leave me, Lord; I am a sinful man.”

Yes, they saw themselves as they were but… what they saw was not the full picture!
It needed to be corrected, to be… enhanced, could we say, and by God himself!

To Isaiah, the angel said: “Your sin is taken away.”
Paul recognises: “The grace that God gave me has not been fruitless.”
Jesus assures Peter: “Do not be afraid; from now on it is men you will catch.”
 
It may be a worthwhile exercise to go through the same experience:

  • Have an honest look at ourselves
  • Try to give ourselves a just appraisal and…
  • Let God do the adjustments and corrections he sees fit.

The final picture may be most encouraging !

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/5e-dimanche-de-lannee-c-2019/

Source: Images: theodisseyonline.com cursillos.ca   Free Bible Images

4è dimanche de l’année C

Imaginez un moment qu’au lieu de commencer la lecture de l’évangile d’aujourd’hui (Lc.4:21-30) de la manière ordinaire, le prêtre disait :
« Tentative d’assassinat d’un messager de Dieu à la synagogue… »
Et s’il terminait le récit avec les mots :
« L’attentat échoue alors que l’inculpé s’évade sans qu’on puisse mettre la main sur lui. »

Je devine sans peine que l’assemblée écouterait attentivement cette histoire qui a un peu le ton d’une intrigue policière !
Mais, il s’agit d’un texte d’évangile et qui nous est bien connu, alors…
Alors il se peut qu’une partie du récit nous échappe car nous avons des soucis pressants et des plans sérieux sur lesquels réfléchir pendant que la lecture se poursuit!…

Pourtant, cet extrait de l’évangile de Luc donne une description intéressante de la nature humaine.
Il y démontre le contraste frappant qui peut exister dans l’attitude des gens.

Au début, parlant de la réaction des auditeurs à la prédication de Jésus, le texte dit :
« Tous lui rendaient témoignage
et s’étonnaient des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche.
 »

Mais voilà que Jésus ayant terminé son enseignement, le texte conclut :
« À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville,
et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas. »

Que s’est-il passé ?
A cette occasion, Jésus fait l’expérience de ce qui nous est peut-être familier…
« Je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays. »
 
Nos proches – famille, ami/es, voisin/es, collègues – nous sont justement trop proches pour que nous les considérions ‘prophétiques’.
Il y a bien sûr des exceptions mais, en général, on recherche plutôt l’inconnu, l’inédit, l’exotique, comme source possible d’inspiration.
Comme si la réflexion banale d’une voisine ne pouvait apporter la réponse que je cherche…
Et le cousin, toujours un peu prétentieux, peut avoir des propos qui surprennent… justement par leur à propos !
Encore faut-il que j’y prête attention… comme à la lecture de l’évangile !
 
Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-c/

Et une courte vidéo présente le thème de la 2è lecture: https://youtu.be/rmbBxD_MJu0

 
Source : Image : The Lonely Pilgrim

 

28è dimanche de l’année B

La S A G E S S E…

Un mot que, de nos jours, on n’entend pas prononcer tellement souvent.
On parlera de connaissance, d’expérience, d’information – évidemment, notre ère n’est-elle pas celle de l’information sous des formes multiples?
Et l’intelligence – la nôtre et l’IA, l’intelligence artificielle reconnue comme bien réelle et source de réalisations étonnantes!

Mais la sagesse?
C’est quelque chose… d’ancien, on chuchote peut-être ‘vieillot’…
Et si c’était déjà être sage que de tenter de comprendre un peu ce qu’elle est.
Dans la 1ère lecture de ce dimanche (28è dimanche de l’année – Sg.7:7-11),
l’auteur du texte en fait un éloge éloquent!
Il la préfère à la santé, à la beauté, à la richesse – un choix étonnant!

La SAGESSE :
Savoir quoi dire, quoi faire, comment se comporter…
Agir, ou attendre…
Accepter, ou refuser…

Quand parler, quand plutôt se taire…
Comment intervenir dans une situation, ou s’abstenir de le faire…
Quand donner, quand recevoir, quand partager…
Quand amasser des biens ou se détacher de certaines possessions…
Comment faire des choix, et… lesquels…

Et la liste pourrait s’allonger et s’allonger encore.
Mais il est intéressant de noter l’expression de l’auteur du texte.
Il dit : « J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. »
 
Plus que le savoir humain si étendu soit-il,
plus que l’expérience la plus vaste ou la plus profonde,
ce qui est requis est justement l’esprit de la Sagesse, l’Esprit de Dieu lui-même.

L’accueillir en nous, c’est ce que nous pouvons faire de plus SAGE !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-b/

Source : Images : Pngtree

World Hospice and Palliative Care Day – 12 October

The Worldwide Hospice Palliative Care Alliance is pleased to announce the theme for World Hospice and Palliative Care Day 2018: Palliative Care – Because I Matter.

This theme was selected following an open consultation with people directly affected by serious illness, WHPCA members and supporters, and global hospice and palliative care advocates.

We chose ‘Because I Matter’ as this year’s theme, because it centres on the lived experience of people affected by serious illness, looking at what matters most, including the often-overlooked financial impact of palliative care needs on individuals and households. The theme also contains elements of human rights and justice, asking: If I matter, then why am I not getting the care I need?

This year is the centenary of Dame Cicely Saunders, founder of the modern hospice movement. So it is fitting that this year’s World Hospice and Palliative Care Day theme draws its wording from her iconic quote: ‘You matter because you are you and you matter until the end of your life’.

Source: Text: www.whpca.org Image: Marty’s Pharmacy and Compounding Center

 

21st Sunday of Year B

Making choices, taking decisions…
Not easy when the choice is … Someone, and when the decision is for a lifetime!

This is the situation we see in the 1st reading of this Sunday (21st Sunday of Year B – Jos.24:1-2.15-18)
where the people of Israel are told by their leader, Joshua, to make such a choice and take such a decision.
What prompts them to answer without hesitation?
They look back, they remember, they recall what happened…

“Was it not the Lord our God who brought us out of Egypt…
who worked those great wonders before our eyes…
and preserved us all along the way we travelled
and among all the peoples through whom we journeyed?

In other words: the past is a guarantee for the future –
If God has cared, sustained, protected in the past, how could he fail to do so in the future?

I pause and think of my own experience: I, too, look back and recall…
Before making the next important, life-changing decision…
I will make a list – a list of what the Lord has done in my own life.

That should be enough of a guarantee for me!
What about you?…

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/21e-dimanche-de-lannee-b/

Source: Images: iStock   Bullet Journal

18th Sunday of Year B

In the text of the gospel of this Sunday (18th Sunday of Year B – Jn.6:24-35),
We hear a question that possibly many of us have secretly asked at one time or another:
“What must we do to do the works of God?”
 
And Jesus’ answer is short and to the point:
« You must believe in the one sent by God.”
 
Simple and clear, is it not?
Perhaps… too much so… we may miss the point, precisely.

We are asked to believe:

  • NOT a list of ideas
  • NOT a set of articles
  • NOT a collection of themes
  • NOT a group of subject matters

but a PERSON – God’s messenger, God himself among us, one of us.
The One who is REALLY REAL.
Yes, it is as simple as that, but as demanding as that.

Recognizing him for who he is,
Accepting him as such
Surrendering to him all that we are and experience from day to day.

Not some purely intellectual assent to truths – no matter how inspiring,
Not only the acceptance of defined dogmas,
but trusting that Man: Jesus of Nazareth – the Christ,
relying on him in all situations,
and clinging to him… as if one’s life depends on it, and it does indeed!

As simple as that, yes, but… once you try to live this… you will see!

 

Note: Another reflection is available in French on another theme at: https://image-i-nations.com/18e-dimanche-de-lannee-b/

Source: Image: jesushippy.blogspot.com