C’est à l’occasion de sa 40ème session en 2019 que L’UNESCO a proclamé que le 24 janvier serait désormais une Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante. Cette date coïncide avec l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en 2006.
La Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante célèbre les nombreuses cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines dans le monde entier, et les promeut comme un levier efficace au service du développement durable, du dialogue et de la paix.
A priori, nous en sommes en face d’une journée mondiale très improbable… et pourtant elle existe vraiment.
Une journée mondiale russe
L’origine de cette journée mondiale est russe et elle est fixée au 256ème jour de l’année*. Ce qui fait que la journée est fixée au 13 septembre, sauf les années bissextiles…
Chacun aura immédiatement remarqué que 256 est une puissance de 2 (28 très exactement) et que c’est même la plus grande puissance de 2 qui soit inférieure au nombre de jours dans une année…
Pour arriver ensuite à la journée mondiale, il faut revenir au Russe Valentin Balt, alors employé par une entreprise de développement internet, qui a lancé (en 2002) une pétition au gouvernement pour demander que soit accordé un jour de congé à tous les développeurs.
Jour de congé
Le plus étonnant est qu’il ait obtenu gain de cause et qu’en 2009, le ministère russe de la culture et de la communication de masse (cela ne s’invente pas) fasse le nécessaire pour la création d’un tel jour.
En 2009, le président de la fédération de Russie, Dmitry Medvedev signa le décret, officialisant le jour de congé des programmeurs, chaque 256ème jour de l’année.
Par chance, cette journée n’a pas été imitée dans les autres pays.
* c’est le calendrier Grégorien qui a servi de référence pour déterminer le jour en question et non le calendrier Julien (utilisé par les orthodoxes). Rappelons que la Russie a adopé le calendrier grégorien en 1918. Un hommage (involontaire) au Pape.
« Tous les pays et tous les peuples doivent pouvoir compter sur une fonction publique compétente, bien équipée et dotée de ressources suffisantes. La fonction publique doit être diverse et éthique. Elle doit être véritablement au service de la population, améliorant les vies des plus pauvres et des plus vulnérables. »
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU (Message 2016). Cette journée, souhaitée par l’ONU, met en avant l’idée forte d’une fonction publique efficace et réellement au service des populations.
Vers le développement durable
L’ONU s’est engagée très tôt dans la promotion de cette journée, allant même jusqu’à créer un « prix de la fonction publique » qui – signe des temps ?- ne sera pas remis en 2016, année consacrée à une réflexion sur les objectifs de ce prix et la meilleure intégration des objectifs du développement durable.
De nombreux pays relaient cette initiative, dont la France, qui se trouve même dotée d’un « ministère de la fonction publique ». Tout un programme…
Hommage
La crise danitaire du COVID19 a bien mis en lumière le caractère indispensable des fonctions publiques (nous employons le pluriel à dessein: les services de l’état, ceux des collectivités territoriales, les fonctions publiques hospitalières, … ont été en première ligne, ne ménageant ni leurs efforts ni leur volonté d’être au service du public. Qu’elles en soient remerciées !
Il existe bel et bien une journée internationale consacrée à la boisson la plus consommée dans le monde*. Selon les sources, elle date de 2005 ou de 2007, et sa date « officielle » a lontemps été le 9 décembre pour migrer ensuite vers le 15 du même mois. Une nouvelle date est désormais proposée par l’ONU et elle est fixée au 21 mai.De nombreux blogs la mentionnent sans réellement se mettre d’accord sur une origine précise. On admet souvent que cette journée a été instituée par les principaux pays producteurs de thé pour rendre hommage à tous les acteurs de la filière, des employés des plantations aux consommateurs, en passant par tous les négociants.
Le thé a-t-il changé le monde ?
Nous ne répondrons pas à cet question mais ferons écho à l’intéressante analyse proposée par le site Alveus: sans eau, l’homme ne peut pas survivre plus de quelques jours. Une abondance d’eau a toujours servi de catalyseur dans le développement des populations. A l’inverse, un manque d’eau a toujours été synonyme de disparition de la vie.
Une boisson issue du fond des âges
Dans l’histoire de l’humanité, les boissons ont marqué l’histoire politique et culturelle de l’humanité. Tout comme le café, le cola, la bière, le vin ou le rhum, le thé a lui aussi changé la société là où il était consommé. De nos jours, le thé reste la boisson la plus consommée au monde, immédiatement après l’eau. *
Un site à visiter : www.un.org. Source: Texte & Image: Journée Mondiale
Chaque année depuis 1977 se célèbre une journée internationale des musées, avec un thème particulier chaque année.Cette journée est l’occasion pour les professionnels des musées d’aller à la rencontre du grand public et de le sensibiliser aux défis auxquels les musées doivent faire face pour être des institutions au service de la société et de son développement.Cette journée internationale se déroule tous les ans le 18 mai et porte haut sa devise : « Les musées, moyen important d’échanges culturels, d’enrichissement des cultures, du développement de la compréhension mutuelle, de la coopération et de la paix entre les peuples ».
Nuit européenne des musées
Dans l’esprit du grand public, la nuit des musées a largement détrôné la journée des musées. Rançon du film éponyme ? On ne le sait…
Quoiqu’il en soit, en 2021 on célèbre la 17ème édition de la Nuit des musées. Le principe est simple, le musée que vous fréquentez assidument en journée le reste de l’année se trouve ouvert toute la nuit, pour découvrir les oeuvres mais également pour voir des animations, des concerts, et toutes sortes d’autres événements…
Date retenue, le flou artistique
En 2020, année exceptionnelle, la journée avait décalée au 14 novembre. En 2021, la date annoncée varie suivant les sources. L’ICOM (conseil international des musées) confirme toujours la date du 18 mai alors que plusieurs autres sources indiquent le 16 mai pour la journée et la nuit du 15 au 16 pour la nuit des musées. Profitez-en pour y aller, ce sera l’occasion de célébrer leur réouverture !
Lancée en 2018, la journée internationale de la lumière a été promulguée par l’Unesco.
La Journée internationale de la lumière célèbre le rôle que joue la lumière dans des domaines aussi divers que la science, la culture et l’art, l’éducation et le développement durable, la médecine, les communications et l’énergie.
A l’origine, un rayon laser
La Journée internationale de la lumière est célébrée chaque 16 mai, en souvenir de la mise au point réussie du rayon laser par le physicien et ingénieur Theodore Maiman, en 1960.
Facétie de l’histoire, lorsque Théodore Maiman a réussi la toute première démonstration de son laser, le 16 mai 1960, il ne savait pas précisément à quoi son appareil pourrait servir… « C’est une solution qui cherche son problème », avait-il alors déclaré à la presse.
Aujourd’hui, ses multiples applications l’ont imposé comme un instrument majeur de la science au service de la vie quotidienne : il lit les CD, déchiffre les codes-barres, mesure la distance de la Terre à la Lune, sert de scalpel dans les salles d’opération, coupe ou soude dans les usines, se fait arpenteur sur les chantiers et jouera un rôle crucial dans les futurs réacteurs à fusion.
Mais qu’est-ce que la lumière ?
Au fait, sauriez-vous donner une définition simple de la lumière ? Pas si évident que cela.
Nous nous contenterons d’une définition scientifique, qui à défaut d’être claire, a au moins le mérite d’être exacte : dans son acception la plus courante, la lumière est un phénomène physique qui peut produire une sensation visuelle. La physique détermine qu’il s’agit d’ondes électromagnétiques dont les longueurs d’onde dans le vide sont autour de 550 nm.
A une époque où les jeunes semblent se désintéresser de plus en plus des matières scientifiques et techniques, il a paru nécessaire à l’IEEE, la plus grande association technique au monde, de lancer une Journée Mondiale de l’Ingénierie pour l’Avenir. La date du 13 mai a été retenue car coïncidant avec celle de l’anniversaire de l’association, née en 1884.
Promouvoir les métiers scientifiques
Le but de la Journée de l’Ingénierie pour l’Avenir est de sensibiliser l’opinion publique aux diverses opportunités existant dans les différents domaines technologiques et enrayer la chute continuelle des inscriptions dans les filières technique, informatique et scientifique… Cette baisse est observée aussi bien dans les pays avancés (Etats-Unis, Europe) que dans les pays émergeants, comme la République Populaire de Chine. Ce manque de femmes et d’hommes formés aux disciplines scientifiques pourrait déboucher sur une pénurie de professionnels dans des domaines où se joue l’avenir de l’humanité comme celui de la santé, celui de la recherche, celui des énergies nouvelles ou encore celui des télé-communications.
Des ingénieurs sans frontières
Il nous a paru intéressant d’associer à cette journée l’action de l’ONG Ingénieurs Sans frontières Belgique, qui oeuvre dans trois directions principales:
sensibiliser et former les ingénieurs et les étudiants ingénieurs aux mécanismes de la coopération Nord-Sud,
favoriser l’émergence d’une ingénierie sociale pour des projets de développement local,
contribuer à renforcer les capacités de maîtrise d’ouvrage des collectivités locales du Sud pour la gestion durable de leur territoire.
Comme quoi le métier d’ingénieur mène à tout, même à la rencontre des autres…
Elles bougent !
Signalons aussi l’action de l’association « Elles bougent » qui travaille à susciter des vocations féminines pour les métiers d’ingénieurs dans l’aéronautique, le spatial, le transport ferroviaire, le maritime et de très nombreux autres secteurs (lien ci-dessous).
Le but de cette journée est de mettre en évidence l’utilité du travail des « professionnels de l’action sociale ». Il s’agit d’une journée relativement ancienne puisque sa première édition remonte à 1983.
Chaque année, un thème est retenu. Après 2015, où nous étions invités à réfléchir sur la question de la dignité humaine, 2017 a proposé une réflexion sur le développement durable. En 2019, le thème retenu était « Promouvoir l’importance des relations humaines ».Le thème retenu pour 2021 met l’accent sur Úbuntu« Je suis parce que nous sommes ». Guidés par des principes éthiques, les praticiens et éducateurs du travail social et du développement social ont un rôle essentiel à jouer pour connecter les personnes, les communautés et les systèmes; co-concevoir et co-construire des communautés durables et promouvoir une transformation sociale inclusive..
Des relations sociales vraiement… humaines
L’action sociale n’est plus vécue uniquement comme un « service social » mais bien comme un « service à la personne » une relation qu’il faut « garantir » dans un environnement à préserver et promouvoir. La journée 2021 associe le respect de la personne humaine et celui des relations du même nom. Tout un programme.
S’il est bien une notion aussi peu et mal partagée sur les différents continents, c’est bien celle de la justice sociale. Et quand l’assembée générale des Nations Unies a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, elle a certainement mesuré la distance qui séparait le voeu de certaines réalités…
Elle invite les États Membres à célébrer cette journée mondiale en menant à l’échelon de leur pays des activités concrètes visant à promouvoir les buts et les objectifs proclamés lors du sommet mondial pour le développement social.Cette journée existe depuis 2009 et doit rappeler à tous que les gouvernements se sont engagés à faire de l’élimination de la pauvreté et du chômage une de leurs priorités. Le renforcement de la justice, la promotion de l’équité, la démocratie, la participation et la transparence sont les axes de travail proposés par l’assemblée.
Mais d’où nous vient-elle ?
Parler de justice sociale nous amène invariablement à nous interroger sur l’origine de cette notion. Habituellement, les historiens nous situent l’émergence de ce combat au début du 20° siècle, à l’époque des premières réactions organisées contre la société industrielle toute puissante et son étalage insolent de richesse côtoyant l’extrême pauvreté de la classe ouvrière.
Les combats menés alors ont permis d’une part une réelle prise de conscience et, pratiquement, des avancées notables dans le droit du travail, au moins dans les pays développés.
Les uns y ont vu l’influence directe de la pensée marxiste, les autres ont d’avantage reconnu l’affirmation d’un courant de pensée humaniste en lien avec l’émergence de la doctrine sociale de l’Église promue par le Pape Léon XIII.
Il ne nous revient pas d’arbitrer ce débat. L’important ait qu’il ait eu lieu et que la prise de conscience des uns et des autres ait pu faire avancer les choses. Les raisons de se réjouir existent, celles de s’alarmer aussi car, dans de trop nombreux pays, la notion de justice sociale reste un voeu pieu et n’entre pas en compte dans les réflexions gouvernementales.
Le 24 janvier 2019, le monde a célébré la toute première Journée internationale de l’éducation, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2018 afin de mettre en lumière le rôle de l’éducation pour la paix et le développement.L’UNESCO appelle les pays à renforcer leur engagement politique en faveur de l’éducation en tant que force d’inclusion propice à la réalisation de tous les objectifs de développement durable. Sur des thématiques proches, nous vous proposons également d’aller faire un tour au 5 octobre pour la Journée Mondiale des enseignantes et des enseignants ou encore au 8 septembre, pour la Journée internationale de l’alphabétisation.