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6è dimanche de Pâques, année C – 2022

Il se peut que nous lisions la Bible régulièrement et que nous connaissions certains textes de mémoire.
Cela peut être utile, mais cela peut aussi présenter un piège, ou du moins, un défi:
celui de ne pas toujours porter une attention soutenue à la lecture.
Et pourtant, ces textes ont parfois matière à… nous secouer, littéralement!

C’est le cas pour la 1ère lecture de ce dimanche (Actes 15:1-2,22-29).
On y voit un groupe des premiers Chrétiens rassemblés autour de Paul et Barnabé et quelques autres Anciens.
On doit résoudre un problème qui a surgi dans une communauté chrétienne.

Les délégués adressent l’assemblée et ils utilisent une expression tout à fait hors de l’ordinaire.
Avec conviction, ils disent :
« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… »

Une autre traduction exprime leur pensée ainsi :
« Il nous a semblé bon, au Saint-Esprit et à nous-mêmes… »
 
Quelle foi, quelle audace!
Être à ce point à l’écoute de Dieu…
Être totalement imprégné de l’inspiration de l’Esprit…
Être envahi dans tout son être par la présence de Dieu…
Être absolument convaincu que l’on traduit la parole de Dieu lui-même…

Pourrions-nous en dire autant?…
Avons-nous une telle foi?…
Une foi aussi audacieuse?…

Évidemment, cela implique que:

  • les choix que nous faisons,
  • les décisions que nous prenons,
  • les engagements auxquels nous nous adonnons,
  • les plans que nous élaborons,

tout cela est fait… en consultation avec lui, l’Esprit de Dieu…

« L’esprit Saint et nous… »
Évidemment, cette complicité change la perspective de la vie au quotidien!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-c-2022/

 
Source: Image: https://unsplash.com/photos/C7B-ExXpOIE

L’évangile… dérangeant?

Trouvez-vous l’évangile… dérangeant?
Autant dire : Trouvez-vous Jésus dérangeant?…

Certains textes de l’évangile sont encourageants, réconfortants.
Mais il y en a d’autres qui sont positivement, oui, dérangeants – parce qu’ils nous posent un défi.
Ils nous font sortir de notre zone de confort et… pas à peu près!
Ils exigent que nous donnions TOUT ce dont nous sommes capables – et même plus!

C’est le cas de l’évangile de ce dimanche (31è de l’année B – Mc.12:28-34) qui nous dit justement « d’aimer Dieu de TOUT notre esprit, de TOUT notre cœur, de TOUTES nos forces ».
Et la 2è partie de la réponse de Jésus semble encore plus exigeante : « Et notre prochain COMME nous-mêmes! »

En réfléchissant à ce texte, une anecdote me revient à l’esprit.
Un groupe de pèlerins s’est rendu à Rome pour une cérémonie de canonisation.
Ils se tiennent sur la Place Saint-Pierre et, tout en observant ce qui se passe, l’un d’eux demande à ses voisins :

« Est-ce que vous le connaissiez le saint qu’on va canoniser? »
Les gens à ses côtés secouent négativement de la tête.
« Je pensais l’avoir vu dans notre quartier, je pensais même l’avoir aperçu frappant aux portes. »
« Oui, il était souvent dans les environs… »
« Vous ne lui avez jamais ouvert la porte? »
« Euh… Non… »
« Et maintenant… c’est lui qu’on canonise! »

Et la répartie ne se fait pas attendre :
« Ah, mais si on avait su que c’était un saint, nous lui aurions ouvert la porte, bien sûr »!

Si on avait su…

  • Le mendiant toujours là sur notre chemin…
  • Le voisin importun…
  • Le jeune bruyant et pas toujours poli…
  • La cousine quémandeuse…
  • Le visiteur qui s’amène au mauvais moment…

On est parfois prêt à venir en aide à des personnes de notre choix.
Qu’en est-il des personnes… du choix de Dieu – ceux et celles qu’il nous envoie sans révéler son identité?!

Si on savait…………

Source: Images: seletlumieretv.org   vegasimmigrationlawyer.com

26è dimanche de l’année B – 2021

L’expression est familière et on l’entend dans différentes situations.
Une personne en interpelle une autre, parfois avec une certaine impatience:
« Es-tu pour ou contre…? »Il peut s’agir d’un projet, d’une décision, d’une activité, d’une excursion.
On demande de faire un choix, oui ou non, est-on prêt à s’engager, à participer dans un sens ou dans l’autre?

Mais il peut s’agir également que le choix porte sur une personne:
un candidat pour un poste au plan professionnel, ou encore un ‘leader’ dans une entreprise quelconque.
La prise de position devient personnalisée.
Une réponse positive conduit à l’acceptation de la personne, alors qu’un rejet suivra une réponse négative.

La première lecture (Nombres 11:25-29) ainsi que l’évangile de ce dimanche (Marc 9:38-43,45,47-48)
nous invitent pourtant à une attitude différente.
Elles nous orientent toutes deux vers un choix inclusif!
On ne se trouve plus dans le domaine du: ‘l’un ou l’autre’ mais bien de: ‘l’un et l’autre’ –
et cela fait toute la différence!

On se trouve alors bien loin de ce que l’on nomme parfois: ‘l’esprit de chapelle’ –
cette position qui exclut ceux et celles qui n’appartiennent pas à notre groupe, ceux et celles qui ont des opinions différentes.
On leur attribue des dispositions différentes et on prétend que leur mentalité est bien loin de la nôtre.
On s’affiche comme partisan et l’on devient souvent sectaire!…

L’apôtre Jean rapporte à Jésus que lui et ses collègues apôtres ont tenté d’intervenir pour empêcher quelqu’un de faire un miracle parce qu’il n’appartient pas à leur groupe.
Jésus corrige Jean et ceux qui se sont joints à lui et, avec force, il affirme clairement:

« Ne l’en empêchez pas,
car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ;
celui qui n’est pas contre nous est pour nous. »
 
Si Jésus était présent – visiblement – à certaines de nos rencontres…
S’il entendait nos discussions parfois animées et peu inclusives…
S’il écoutait les critères que nous proposons pour rejeter certaines personnes qui désirent se joindre à nous…
Ne répèterait-il pas – avec autant de force – les mêmes paroles?…

 

Note: Une vidéo présente d’une manière imagée et pertinente une réflexion similaire: https://youtu.be/WaAIS96zF2I
 
Et une autre réflexion, cette fois sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/26th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: Pointeuse Badgeuse    www.churchofjesuschrist.org  

21è dimanche de l’année B – 2021

Des choix – nous en faisons tous les jours et de toutes sortes
L’heure du lever, les vêtements à porter pour un rendez-vous, le cadeau d’anniversaire pour la fille aînée, l’endroit pour les prochaines vacances, etc.
De multiples autres choix s’imposent à nous au fil des jours.

Il y a des choix plus sérieux: le choix d’un emploi et, bien sûr,
celui d’un conjoint, ont beaucoup plus de poids et… de conséquences.

Et il y a LE choix, unique, primordial, essentiel…
C’est la décision d’accepter Dieu dans ma vie, ou… de ne pas lui laisser de place chez moi.

C’est justement ce choix auquel réfèrent la 1ère lecture et l’évangile de ce dimanche
(Jos.24:1-2,15-17,18b) (Jn.6:60-69).

Dans la 1ère lecture, c’est Josué qui invite le peuple à prendre une décision en ce qui concerne leur engagement envers Dieu.
« Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir…
Moi et les miens, nous voulons servir le Seigneur. » 

Le moment est venu pour eux de choisir si, oui ou non, ils entreront en alliance avec Dieu qui veut justement être LEUR Dieu.

 

Dans l’évangile, c’est Jésus lui-même qui confronte ses apôtres en leur demandant:
« Voulez-vous partir vous aussi? »

C’est ce qu’ont fait nombre de ses auditeurs
et c’est à eux maintenant de faire le choix de continuer à accompagner Jésus ou… de l’abandonner.

Il s’agit de choisir d’être avec lui ou… sans lui.
Il leur faut accepter ce qu’il dit – ce qu’il est – ou… refuser de s’en remettre à lui.

Et le même choix s’impose à nous…
Lui faire confiance pour tout ce qui nous touche –
notre présent, notre avenir,
nos activités, nos projets,
nos décisions, nos relations,
notre vie au quotidien et tout ce que cela comporte…

Un choix… en continu… jusqu’à la fin…

 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: Empresarios Nacionales   Vox

19è dimanche de l’année A – 2020

Vous a-t-on déjà dit : ‘Écoute ta petite voix.’
La personne qui parle ainsi suggère de prêter attention à… à quoi au juste?

Une intuition, peut-être, le souvenir d’une expérience passée…
Avant de faire un choix, ou de prendre une décision, on affirme qu’il est sage justement d’écouter cette ‘petite voix’.
Ce n’est pas un commandement, ni une injonction, mais quelque chose de plus intime et de plus urgent.
Quelque chose qui inspire et engage à une prise de conscience.

C’est l’expérience du prophète Élie que nous présente la 1ère lecture de ce dimanche (1 R.19:9,11-13).
Mais sa ‘petite voix’ à lui est personnifiée – elle est celle-là même de l’Éternel!

La section du texte présentée aujourd’hui affirme d’abord d’où la voix ne vient PAS –
pas dans l’ouragan, le tremblement de terre ou le feu.
Autrement dit : pas dans les manifestations traditionnelles de Yahweh auxquelles se fiaient les Juifs y reconnaissant la présence du Dieu de leurs pères.

Pour Élie, c’est la mention d’une brise légère qui identifie cette voix unique –
légère, oui mais combien puissante et engageante!

Se pourrait-il que notre ‘petite voix’ à nous le soit aussi?
Se pourrait-il que nos intuitions, nos ‘inspirations’ soudaines soient également porteuses de révélation?
Pourraient-elles nous mettre en présence de l’Éternel qui est toujours en attente de se manifester à nous?

Évidemment, ce n’est pas chaque idée que nous qualifions de ‘lumineuse’ qui est de lui.
On ne peut lui attribuer tout ce qui vient soudainement à l’esprit et nous pousse ici et là.
Mais à certains moments, dans une situation ou une autre, il parle, il attire, il inspire – définitivement.

Il s’agit d’identifier SA voix, de reconnaître son message et… de suivre l’inspiration qu’il offre.
 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-a-2020/
 
 
Source: Image: Free Bible Images

On m’a dit… 25 jour

Faire la liste de choses… difficiles, ce serait long
parce que des choses difficiles dans la vie, il y en a beaucoup!
Et dans la vie chrétienne, c’est la même chose,
nous en sommes bien conscient/es.
Dans la vidéo qui suit, Madeleine Olivier nous dit
ce qu’elle trouve particulièrement ardu…

 

Fête de Marie, Mère de Dieu, année A – 2020

 C’est aujourd’hui la célébration de Marie MÈRE –
mère d’un enfant comme les autres, et pourtant… d’un enfant pas comme les autres…
Le texte de l’évangile (Lc.2:16-21) attire l’attention sur le choix du nom que cet enfant reçoit :
 
« L’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. »

Dieu a choisi Marie pour être la mère de son Fils et ce choix impliquait bien d’autres choix…
Ce nouveau-né porterait un nom choisi, non par Marie et Joseph, mais par Dieu.
Cet enfant serait Juif, Nazaréen plus précisément.
Il vivrait en Palestine et parlerait Araméen.
Sa vie se déroulerait selon le plan de celui qu’il nommerait son ‘Père’.

Des choix lourds de sens et de conséquences… que Marie n’a pas faits.
Elle en a fait UN, un seul peut-être :
celui de dire OUI à ce Dieu qui voulait avoir besoin d’un être humain !
De ce ‘Oui’, tout le reste suivrait.

En ce premier jour d’une nouvelle année, bien des choix nous attendent…
Plusieurs d’entre eux, pour nous aussi, seront faits… par Dieu –
situations, événements, rencontres seront ses messagers…

Comme par le passé, il attendra notre ‘Oui’…
Un ‘Oui’ duquel jailliront pour nous dons et bénédictions
« de sa plénitude, grâce pour grâce… » (Jn.1:16).
 

Note : Une autre réclexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-mary-mother-of-god-year-a-2020/

 

 

Source : Images : www.ldsdaily.com   mustardseedlings.com

 

 

 

 

 

 

6è dimanche de Pâques, année C – 2019

Les gens disent souvent des choses surprenantes, parfois même déroutantes.
On peut questionner leurs propos, ou les ignorer, ou même s’en moquer.
Mais quand c’est l’un ou l’autre texte de la Bible qui nous est adressé,
alors d’ordinaire on prête attention et, idéalement, on y réfléchit.

Aujourd’hui, c’est une courte phrase de la 1ère lecture (Ac.15:1-2,22-29) qui m’interpelle.
Les Apôtres et les Anciens d’Antioche, en Syrie, écrivent aux chrétiens d’autres communautés et disent :

« L’Esprit-Saint et nous-mêmes avons décidé… »
 
« L’Esprit-Saint et nous-mêmes…
Une affirmation assez audacieuse! Peut-être…
Mais une affirmation qui révèle une prise de conscience de la présence de quelqu’un –
quelqu’un qui inspire et qui guide – l’Esprit Saint lui-même.

Vous pensez sans doute : Ce sont des paroles qui conviennent au Pape et aux évêques.
Vous vous dites que cette façon de parler est propre au ‘magistère’, autrement dit : à l’Église enseignante.
Vous ne faites pas erreur.
Mais faut-il exclure ‘les autres’ – tout un chacun, vous et moi?

Personnellement, je suis convaincue que chacun/e non seulement peut, mais devrait, s’approprier ces paroles.
Évidemment pas pour s’arroger le pouvoir de dire aux autres quoi faire, ou ne pas faire, mais…

  • avant de prendre des décisions,
  • avant de faire des choix,
  • avant de privilégier telle ou telle option,

j’ose croire qu’il est bon de consulter celui que le Père et Jésus nous ont envoyé comme Conseiller –
lui, l’Esprit-Saint.
Par la suite, ayant perçu son inspiration et l’ayant suivie, alors en toute vérité, on peut alors se dire à soi-même :
« L’Esprit-Saint et nous-mêmes avons décidé… »
 
Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-c-2019/
 
 

Source : Image : Rembrandt de.wahooart.com
 

Journée mondiale de l’Alzheimer – 21 septembre

En 2016, on comptait au Canada entre 564,000 et 745,000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. *
Une condition pénible pour elles et également lourde pour ceux et elles que l’on nomme les ‘aidants naturels’.
L’une d’elle (personnifiée par Carmen Delage) nous partage son expérience.

* Source: ici.radio-canada.ca

 

21è dimanche de l’année B

On évalue souvent les gens et on les compare selon différents critères.
L’un des éléments qui sert de comparaison est parfois ce que l’on nomme leur QI – leur quotient intellectuel!
Ainsi, on juge certains comme intelligents, brillants;
d’autres sont reconnus comme des génies, alors qu’on dira de d’autres qu’ils ont une intelligence moyenne.

Mais il y a un autre élément qui nous distingue, nous, les humains :
c’est cette capacité de prendre des décisions, de faire des choix.
C’est une caractéristique qui nous distingue d’une façon particulière.
Là encore, les individus se démarquent de différentes façons.
Certains analysent rapidement une situation et prennent une décision sans délai.
D’autres s’attardent à tous les aspects sans parvenir à se décider –
leur attitude change d’un moment à l’autre : oui… non… peut-être… plus tard…

Ces réflexions me sont venues à la suite de la lecture des textes de ce dimanche (21è dimanche de l’année B)
spécialement la 1ère lecture (Jos.24:1-2.15-18) et l’évangile (Jn.6:60-69).
Dans les deux cas, on est en présence de gens qui doivent justement prendre une décision.

La 1ère lecture nous met en présence du peuple d’Israël confronté par leur chef, Josué.
Il les enjoint de faire un choix – un choix décisif et d’une importance capitale :

« S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur,
choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir :
les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate,
ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. »

C’était là une tentation constante pour les Israelites : oublier l’Alliance qu’ils avaient faite avec Dieu.
Ils avaient fait un choix mais… ils le remettaient souvent en question par leurs infidélités répétées,
toujours prêts à suivre d’autres dieux… moins exigeants!

Exigeant, Jésus ne l’est pas moins alors qu’il demande à ceux qui le suivent de recevoir son message –
un message qui n’est pas facile à accepter :
croire que sa chair est vraiment nourriture et son sang vraiment breuvage.
Pas étonnant que nombre de ceux qui étaient présents à la multiplication des pains cessent de l’accompagner.

Plus étonnant encore, Jésus ne tente pas de les retenir – ni eux, ni le groupe de ses apôtres.
Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » 
Eux aussi doivent faire un choix – un choix libre, et un choix qui engage toute leur vie…

Et nous sommes confronté/es au même choix – non moins exigeant, non moins engageant… 
Et cela pour la vie, pour toute la vie…
Pas plus que les gens du passé, nous ne sommes obligés –
Dieu ne s’impose pas : il veut être accepté librement.
Il attend notre choix… Il nous attend…

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-b/

Source : Images : crossnews.am