Une mise en échec… pas comme les autres!…
C’est la saison du hockey, en fait, nous sommes en pleine période des éliminatoires en vue de l’obtention de la Coupe Stanley – rien de moins! C’est sérieux!
On nous dit que les fans sont ‘gonflés à bloc’!
Et les commentateurs sportifs affirment que, même en nombre réduit dû à la pandémie, l’auditoire est ‘survolté’!
La télévision me permet de me joindre à tous les enthousiastes de ce sport bien canadien.
Je me plais à admirer les tactiques et les techniques dont les joueurs font preuve.
L’une de leurs interventions souvent assez robustes est la mise en échec.
Elle requiert de l’expertise: il faut qu’elle soit assez audacieuse pour empêcher l’adversaire de s’emparer de la rondelle et de monter une attaque.
Mais elle doit aussi être astucieuse pour ne pas qu’un arbitre l’interprète comme une infraction et que l’action mérite une punition!
Le lendemain d’un match des plus fascinants, j’ai décidé de lire les lectures proposées pour ce dimanche.
C’est alors que m’est venue à l’esprit une idée plutôt saugrenue…
Je me suis dit que nous, les humains, pratiquons parfois la mise en échec à l’égard de… DIEU !
Vous souriez et vous hésitez à me prendre au sérieux mais regardez seulement les textes.
Dans la 1ère lecture, nous retrouvons le prophète Ézéchiel (Ez.2:2-5) à qui Dieu se plaint de son peuple –
le peuple qu’il a pourtant lui-même choisi.
Dieu les qualifie ainsi :
« Une nation rebelle qui s’est révoltée contre moi.
Jusqu’à ce jour, eux et leurs pères se sont soulevés contre moi.
Les fils ont le visage dur, et le cœur obstiné.
Ces gens mettent littéralement en échec le plan de Dieu pour eux.
Dans l’évangile (Marc 6:1-6), c’est Jésus que nous rencontrons alors qu’il s’est rendu parmi les siens.
Le texte décrit la réaction de son auditoire:
« Ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait: « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle… Et il s’étonna de leur manque de foi. »
La ‘mise en échec’ typique d’une relation: ‘Oh, lui… il est trop ordinaire, trop l’un de nous, pas assez sophistiqué…’
Jésus n’y a pas échappé.
Je me suis laissé… divaguer un peu… et j’ai regardé les scènes diverses de mon quotidien.
Et, bien sûr, je les ai découvertes, elles étaient bien là, dissimulées habilement, toutes mes ‘mises en échec’ –
qui empêchent Dieu de réaliser en moi et par moi ce qu’il désire accomplir.
La prochaine fois que je regarderai un match de hockey à la télé, j’aurai peut-être des distractions…
Et pour cause!
Source : Image : Le Record
Comments
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Vous m’avez donné une leçon de hockey…et de vie! Je ne regarde pas ce jeux qui m’est trop étranger, donc l’expression même m’est inconnue…mais sûrement pas dans ma vie de tous les jours. Mais la question est plutôt difficile à répondre ou à bien la saisir dans toute son ampleur. Oui, je peut mettre le Plan de Dieu en échec, mais aussi mes propres plans qui n’ont rien de si grand mais qui terminent par faire obstacle à mon cheminement avec Jésus. Je m’explique mal, je crois. Mais l’idée est que si j’avais fait de plans pour accomplir quelque chose dans ma journée et que sans trop y penser, je les laisse de côté, je termine ma journée en me sentant « fautive » et peu encline à me croire assez « bonne » et de là, je passe à me sentir ou me laisser aller loin de Lui. Championne de mises en échec!!!
Bravo, Teresa! Votre interpétation personnelle de la ‘mise en échec’ a de quoi nous faire réfléchir! Mais… il ne faut surtout PAS culpabiliser – cela ne favorise pas la croissance vers une libération progressive…