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11è dimanche de l’année, C

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« Regarde ceci, regarde cela! » On répète les mots si souvent! On attire l’attention à un objet ou une situation. Ces mots invitent aussi à regarder quelqu’un : « Regarde ce que cet homme fait… » « Regarde ce que cette femme tient à la main… » Notre regard se porte sur la personne et regarde mais… que voyons-nous? L’extérieur, ce qui est évident, ce qui ‘saute aux yeux’, comme le dit l’expression – et quoi encore?

L’évangile de ce dimanche (11è dimanche de l’année C, Lc.7 :36-50) nous présente Jésus invité chez Simon le Pharisien. La scène nous est bien connue et nous attendons bientôt l’entrée de cette femme, bien connue elle aussi : Marie de Magdala. Et il y a là, pour nous, un… ‘examen de la vue’!

Et voilà que nous entendons les paroles de Jésus : « Simon, tu vois cette femme… » GoodSalt_com-dmtas0013 ssnet.orgOui, Simon la voit, il l’a vue dès qu’elle a osé mettre les pieds dans cette pièce réservée aux hommes, aux hommes… de bonne réputation! Simon ne veut pas la regarder, l’impureté même, pense-t-il. Mais Jésus l’interpelle et Simon voit la femme, oui, il la voit mais avec ‘les verres teintés’ de ses préjugés de pharisien… mal-pensant!

Simon voit la pécheresse publique,
Jésus reconnaît la femme au repentir sincère.
Simon regarde avec mépris la tentatrice,
Jésus perçoit la convertie que sa miséricorde accueille.
Simon juge sévèrement celle qu’il considère comme une ‘femme de rue’,
Jésus pardonne totalement celle en qui il discerne l’image de Dieu… déjà restaurée.
Quelle différence entre deux regards sur la même femme!

Je me demande ce que Dieu voit en moi – j’ose croire qu’il perçoit le désir de revenir à lui, le regret sincère de mes infidélités, et l’attente de son pardon… et cette contemplation de ce que LUI voit est la ‘vision’ la plus réconfortante qui puisse m’être donnée!

Source: Images: ssnet.org;  www.youtube.com

Journée Internationale de la Solidarité Humaine – 20 décembre

solidariteL’idée de solidarité humaine à l’échelle mondiale peut changer le monde, a déclaré Lech Walesa, cofondateur du mouvement ouvrier Solidarnosc et lauréat du prix Nobel de la paix en 1983. L’ancien Président de la république polonaise inaugurait alors la cérémonie de lancement de la première Journée internationale de la solidarité humaine, qui sera célébrée chaque année le 20 décembre. Cette Journée, proclamée par l’Assemblée générale des nations unies en 2005, a pour but de souligner l’importance de la solidarité pour faire progresser l’ordre du jour des Nations Unies en matière de développement, en particulier, la lutte contre la pauvreté.

La Déclaration du Millénaire, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement en 2000, définit d’ailleurs la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales essentielles aux relations internationales du XXIe siècle. La solidarité, ce n’est pas que la compassion. Elle est un sentiment d’unité et de responsabilité commune, a souligné Lech Walesa. Nous devons en faire la base de l’ordre mondial contemporain. Elle doit réunir la communauté internationale pour l’amener à réaliser sa supériorité sur les intérêts nationaux, en appelant à s’opposer à la vision de conflit et à y répondre par une vision de principes basée sur cette valeur.

Nos rêves peuvent changer la face du monde mais ils doivent être accompagnés d’actions, a poursuivi Lech Walesa. (…) Nous ne pouvons résoudre aucun des grands problèmes du monde sans un partenariat mondial de grande envergure, a souligné Lech Walesa, estimant que le monde a besoin de changements et de mesures urgentes pour combattre la faim, les conflits, les catastrophes naturelles, les changements climatiques, les maladies et le terrorisme. Il ne faut pas avoir peur de rêver.       (Source: Journée mondiale)

Un site à visiter : www.un.org