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23è dimanche de l’année B

Les textes de l’évangile – en général, ils nous sont bien connus, pas de problème.
Mais oui, justement, il y a un problème!
Et, selon moi, l’obstacle principal n’est pas la distraction quand on les proclame,
ni le doute quand on les lit.
Le problème c’est… l’habitude – précisément : nous les connaissons trop bien!
Trop? Oui. Bien? Non!

L’évangile de ce dimanche (23è dimanche de l’année B – Mc.7:31-37) nous donne l’occasion d’y réfléchir.
Il s’agit de la scène où Jésus guérit un sourd-muet.
Cet homme était doublement affligé : il ne pouvait ni entendre ni s’exprimer clairement.
Des gens de sa région l’amènent à Jésus et le supplient de lui imposer les mains.
Les faits et gestes nous sont familiers mais peut-être y a-t-il encore matière à découverte…

Ceux qui accompagnent l’homme sont bien intentionnés;
ils suggèrent à Jésus quoi faire – intéressant, n’est-ce pas?
Jésus va intervenir mais d’une façon… inédite.

Il ne dira pas comme il l’a fait pour le lépreux : « Je le veux, sois purifié »   (Mc.1:41).
À l’homme à la main desséchée, Jésus avait simplement dit : « Étends la main » (Mc.3:1-6).
Il ne demandera pas : « Que veux-tu que je fasse pour toi? » comme il l’a fait pour l’aveugle (Mc.10:51) car il est conscient de la condition de l’homme devant lui.

Que se passe-t-il alors?
« Jésus emmena l’homme à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles,
et, avec sa salive, lui toucha la langue.
Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! »
Et le miracle se produit.
 
« Ouvre-toi ! »
Voilà le message qui me parvient, simple, clair et… combien exigeant !
Le soulagement, la santé, le salut, résident dans… l’ouverture !

Exigeant ? Oui.
Ouverture de l’esprit à la réalité, à la vérité, à la proximité de Dieu.
Ouverture du cœur à ce qui est plus profond que les apparences, aux besoins des proches et des moins proches,
à l’Esprit qui sans cesse nous sollicite, à la fois discret et… insistant.

Ouverture libératrice – elle a délié la langue, mais elle délie aussi les liens multiples qui enserrent de tant de manières…
Elle défait les ‘nœuds’ de toutes sortes qui emprisonnent, bien souvent insoupçonnés…

Ouverture – le mot-thème de ce dimanche, et davantage…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/23rd-sunday-of-year-b/

 Source : Image : Free Bible Images
 

13è dimanche de l’année B

« Dieu ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants…
La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre. »

Ces lignes provoqueront sans doute certaines exclamations du genre:
« Connerie! Sottise! Stupidité!
C’est bien évident que ce n’est pas le cas! »
Et comme on dit souvent : « Une telle affirmation ‘Ça ne tient pas la route’! »
Le bulletin quotidien de l’actualité est abondamment illustré d’images de mort…
décès à la suite de maladie, accidents de la route, meurtres, conflits armés, attentats terroristes –
la liste s’allonge toujours plus détaillée.

‘Ça ne tient pas la route’ de notre expérience quotidienne – tout le monde le sait!
Vraiment? Vous en êtes certains?
Et si la vérité de ces paroles en était une qui est cachée,
enfouie au plus profond de notre être puisque :

« Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité,
il a fait de lui une image de sa propre identité. »

Faits à l’image de Dieu, on ne devrait pas mourir !
C’est ce que la 1ère lecture de ce dimanche nous dit :
(13è dimanche de l’année B – Sg.1:13-15; 2:23-24).

Mais… des parents à qui on annonce la mort de leur enfant auront bien du mal à accepter ce message.
L’impensable s’est produit et on se sent absolument impuissants devant cette réalité.
C’est ce que l’évangile d’aujourd’hui (Mc.5:21-43) nous décrit en nous présentant
Jaïre, le chef de la synagogue, à qui un serviteur vient dire :
« Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ?

Mais le Maître, lui, ose prononcer des paroles troublantes, choquantes:
« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Paroles qui suscitent le ridicule ; « on se moque de lui ».
Serions-nous tentés d’en faire autant ?
Nous n’oserions peut-être pas aller jusque là mais… il se peut qu’un doute persistant nous possède…

Et pourtant… pourtant, confusément et à tâtons, nous sommes… ‘tentés’ de croire…
Croire que l’impossible pourrait… devenir réalité…

Nous pouvons être certains que l’expérience de la petite fille ressuscitée sera la nôtre.
Quand ? Comment ?
Nul ne peut le dire ou le prédire.
Mais une FOI… audacieuse… peut nous en convaincre !

« Ne crains pas, crois seulement. »
C’est le Maître qui le dit . . .

Source : Images : LDS.org

Note: Deux présentations en format vidéo sont disponibles illustrant le texte de cet évangile.
La section sur Jaïre à: https://youtu.be/hNsszIQIzI8 et celle de la femme avec la perte de sang à: https://youtu.be/Pb3Bs0FhiOU
Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-b/

Fête de la Pentecôte, année B

Quand il a rencontré à la Samaritaine, Jésus lui a dit que le Père désirait des adorateurs
« en esprit et en vérité ». (Jn.4:20)
Avait-elle compris ?…

Aux Pharisiens, il avait affirmé « la vérité vous rendra libres.» (Jn.8 :32).
Ils ne voulaient pas comprendre.
 
À ses apôtres qui désiraient savoir comment le rejoindre là où il disait partir, Jésus a dit : 
« Je suis la voie, la vérité, et la vie » (Jn.14:6).
Ces hommes, ses proches, ont-ils compris ?

Et durant ce dernier repas avec les apôtres, Jésus parle cette fois en des termes nouveaux quand il leur dit
(texte de l’évangile de la Pentecôte, année B – Jn. 15:26-27; 16:12-15):

« L’Esprit de vérité qui procède du Père…
Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous conduira dans la vérité tout entière.
car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »

 Encore une fois, les apôtres avaient-ils compris ?…

Quelques heures plus tard, Jésus dira à Pilate qu’il est venu en ce monde
« pour rendre témoignage à la vérité » (Jn.18 :37).
Et Pilate demandera : « Qu’est-ce que la vérité ? » sans écouter la réponse de Jésus.
Aurait-il compris s’il avait écouté ?…

À notre tour, en ce jour, nous écoutons ce message – message au sujet de l’Esprit, message de vérité.
Comprenons-nous ?…

Qui est cet Esprit ? l’Esprit même de Dieu – identique en nature et différent aussi,
demeurant avec nous, en nous, assure Jésus (Jn.14:17).
Il est prêt à nous répéter, nous rappeler, nous faire découvrir et comprendre ce que Jésus veut nous révéler.

Chaque jour peut être une Pentecôte si nous y sommes attentifs et ouverts en permanence
à cet Esprit qui veut éclairer nos esprits et rendre nos cœurs perceptifs
à tout ce que Dieu veut nous dire… oui, à nous, chacun/e de nous…

Source : Images : St. Matthew’s church, Worthing   Le Bon Combat

Un désir… un message…

Un désir … un message… une prière… la PAIX.
C’est ce que Marie-Ève Rousseau partage avec nous.
Ses paroles font écho à la 1ère lecture du samedi
de la 5è semaine du Carême (Ézéchiel 37:21-28)
où Dieu lui-même promet à son peuple une Alliance de Paix.

 

 

 

Chemin de lumière…

Dans l’évangile de ce mardi de la 5è semaine du Carême (Jn.8:21-30)
Jésus révèle aus Pharisiens d’où il vient mais eux sont fermés
au message qui leur donnerait le chemin à suivre…
Teresa Penafiel a fait l’expérience de ce chemin.
Elle a découvert qu’il est chemin de lumière et de vérité.
Elle nous en parle et ses paroles font écho au message de Jésus.

 

Journée internationale de la Paix – 1er janvier

Le 1er janvier est la journée tout spécialement dédiée à la PAIX – on la désire, on la demande, on la partage…
Mais il faut avant tout la recevoir et… continuer de la bâtir… 

Ci-dessous, un court extrait du Message du Pape François pour cette journée internationale. 

Meilleurs vœux de paix
Que la paix soit sur toutes les personnes et toutes les nations de la terre ! Cette paix, que les anges annoncent aux bergers la nuit de Noël, est une aspiration profonde de tout le monde et de tous les peuples, surtout de ceux qui souffrent le plus de son absence. Parmi ceux-ci, que je porte dans mes pensées et dans ma prière, je veux une fois encore rappeler les plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés.

Tous les éléments dont dispose la communauté internationale indiquent que les migrations globales continueront à caractériser notre avenir. Certains les considèrent comme une menace. Moi, au contraire, je vous invite à les regarder avec un regard rempli de confiance, comme une occasion de construire un avenir de paix…

Avec un regard contemplatif
La sagesse de la foi nourrit ce regard, capable de prendre conscience que nous appartenons tous « à une unique famille, migrants et populations locales qui les accueillent, et tous ont le même droit de bénéficier des biens de la terre…

Il nous faut également porter ce regard contemplatif sur la ville où nous vivons, « c’est-à-dire un regard de foi qui découvre ce Dieu qui habite dans ses maisons, dans ses rues, sur ses places [… en promouvant] la solidarité, la fraternité, le désir du bien, de vérité, de justice »; en d’autres termes, en réalisant la promesse de la paix.

Source : Texte : https://w2.vatican.va  Image : mamoni9.blogspot.com

Un autre article disponible à: https://image-i-nations.com/fete-de-marie-mere-de-dieu-1er-janvier-annee-b/

 

Si c’était moi…

Des messages, il nous en vient d’un peu partout.
Chaque jour, des voix nous rejoignent, d’ici, de là, qui apportent une vérité, suggèrent un questionnement, invitent à la réflexion.
Il suffit de prêter l’oreille, et de donner… l’attention du cœur!

Récemment, un message m’est parvenu par l’entremise de… ma voisine.
Elle serait surprise de l’apprendre, mais ses paroles ont suscité en moi une réflexion qui se poursuit.
Lors de nos rencontres occasionnelles, souvent je l’entends dire : « Si c’était moi… »
Et ces mots ont encore un écho en moi.

La semaine dernière, elle me racontait une visite qu’elle avait faite à une dame âgée qui se sent bien seule.
Ma voisine me racontait sa sortie et ajoutait : « Tu sais, je n’avais vraiment pas le goût de me préparer, me maquiller, prendre l’autobus et me rendre chez cette dame, mais je me suis dit : ‘Si c’était moi…’ moi qui me sens seule, qui n’ai jamais de visite… si c’était moi… alors, j’ai fait un effort et je suis allée. »

Ma voisine n’en est pas consciente mais, pendant nos conversations, elle utilise cette expression assez souvent.
Chaque fois, je me sens interpelée et, de retour chez moi, je continue à imaginer des situations en me répétant : ‘Si c’était moi…’

  • Si c’était moi qui suis prisonnier de mon fauteuil roulant et ne peut sortir que rarement…
  • Si c’était moi qui n’ai plus de famille et me sens inutile et souvent ‘déprimée’…
  • Si c’était moi qui me répète toujours les mêmes choses et… qui en oublie tant d’autres…
  • Si c’était moi qui suis lente à comprendre et… gauche pour m’exprimer…
  • Si c’était moi le jeune qui cherche… qui se cherche…
  • Si c’était moi la mère monoparentale encore enceinte sans le vouloir…
  • Si c’était moi le réfugié qui balbutie avec peine les mots d’une langue difficile…
  • Si c’était moi le prisonnier condamné injustement… (ça arrive parfois, vous savez!…)

SI C’ÉTAIT MOI…

Oui, si c’était moi, j’aimerais, oh combien j’aimerais une visite amicale, une parole encourageante, un regard qui dit qu’on comprend, une taquinerie qui me fasse sourire – alors que j’ai presque oublié ce que c’est que de sourire!
J’aimerais tellement qu’on pense un peu à moi, qu’on réalise que je suis là et que j’ai besoin d’un peu de chaleur humaine.

Évidemment, on ne peut pas dire ces choses-là, mendier ouvertement, ça ne se fait pas… mais… peut-être qu’un jour quelqu’un se dira : ‘Si c’était moi…’ et… et fera quelque chose…

Source: Images: dissolve   thegioiamxuc.vn, psst.ph

Fête de la Sainte Trinité, année A

Depuis l’aube de l’humanité consciente d’elle-même, les humains ont aussi pris conscience d’un Être au-delà de leur existence.
Un être qui soit le plus grand, le plus fort, le plus élevé, le meilleur en tout quoi!
Les humains pressentaient que Dieu était tout cela mais ils voulaient que ce pressentiment devienne connaissance – oui, ils voulaient vraiment connaître Dieu. 

Et depuis cette aube si lointaine dans le temps, ce désir est né et… il est toujours avec nous, en nous.
Connaître Dieu ! Est-ce possible?
Il est déjà si difficile de connaître ceux et celles qui nous entourent, partageant la même humanité.
Il est même parfois si compliqué de… se connaître soi-même!
Peut-on oser prétendre connaître Dieu? 

La merveilleuse réalité est qu’il s’est fait connaître, il s’est révélé lui-même nous apprenant qui il est.
Dans la 1ère lecture de cette fête de la Sainte Trinité (Ex 34, 4b-6.8-9), c’est lui qui nous dit :
« Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité. » 

Et l’évangile (Jn.3 :16-18) continue cette révélation en affirmant :
« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. »
 

Que peut-on ajouter à cette révélation de Dieu qui nous introduit à ce point à son être même?!

Source: Image: Pinterest

 

Journée mondiale des communications sociales – 28 mai

Nous célébrons la Journée mondiale des communications sociales chaque année le dimanche suivant la fête de l’Ascension. Chaque année également, le 24 janvier-en la fête de Saint François de Sales (patron des journalistes)- le Pape publie un message annonçant le thème de l’année.

Depuis Vatican II
Instituée à l’initiative de l’église catholique, à l’issue du concile Vatican II, la journée des communications sociales manifestait à l’époque la prise de conscience des enjeux de société (moraux et spirituels) que représentaient les moyens de communication de masse.

Dire que la situation a changé depuis 40 ans relève de l’évidence et le fait que vous lisiez cette notice directement sur votre ordinateur fait rapidement prendre conscience du chemin parcouru. Le thème choisi pour la journée mondiale des communications sociales en 2011 avait d’ailleurs été « Vérité, annonce et authenticité de vie à l’ère du numérique ». En 2013, elle s’intéresse aux réseaux sociaux. En 2014, elle est axée sur « La communication au service d’une authentique culture de la rencontre ».

Chaque année, le Saint-Siège publie un message à l’occasion de cette journée, à retrouver directement sur le site officiel du Vatican. On peut aussi directement suivre les messages du Saint-Père sur Twitter.

Source: Texte & Image: Journée Mondiale

La Journée mondiale des communications sociales, dimanche 28 mai 2017, a pour thème : « Ne crains pas, car je suis avec toi » (Is 43, 5). Communiquer espérance et confiance en notre temps.

Source: Texte: Église catholique française

 

Un… Voyant !…

J’avais tout juste complété ma réflexion sur l’aveugle-né
(voir : http://image-i-nations.com/4e-dimanche-careme-annee-a/ )

J’ai alors aperçu, épinglé au babillard, plusieurs copies d’une carte d’affaires aux couleurs vives.
J’ai vite découvert ce que cette publicité proposait en multiples exemplaires!

On offrait les services d’un … VOYANT!
Vous avez bien ‘vu’ : un voyant! 

Monsieur X met à son compte 30 années d’expérience acquise à… voir!
Et il promet un « résultat efficace, rapide et garanti. »

Il semble pouvoir nous donner la ‘vision’ de ce que, livrés à nous-mêmes, nous ne pouvons découvrir!…
Je ne sais s’il utilise des ‘longues-vues’ mais il prétend voir loin!

(Pour éviter la publicité, j’ai opéré le ‘camouflage’ de sa carte d’affaires!)

La ‘vue’ de cette carte m’a laissée songeuse et je me suis rappelé le long texte du Livres des Nombres (ch.22-24) où nous rencontrons le prophète Balaam.
Lui aussi se présente comme un ‘voyant’ – c’est d’ailleurs la description que le Premier Testament donne des prophètes.

Mais, à la différence de Monsieur X, Balaam affirme :
« Ce que Dieu me fera voir, je le révèlerai» (Nb.23:3).
« La parole que Dieu mettra dans ma bouche, je la dirai » (Nb.22:38).

 La parole de Dieu… elle peut nous rejoindre de tant de manières… mais encore faut-il être à l’écoute et désirer VOIR ce qu’elle nous offre!

Je fais mienne la prière du Psalmiste :
« Fais-moi VOIR ta lumière et ta vérité;
qu’elles me guident. »  (Ps 43:3)

 Et, demande plus audacieuse encore, celle de l’auteur du Cantique des cantiques :
« Fais-moi VOIR ton visage… » (Ct.2:14).

 

Note: On aimera peut-être voir aussi:  http://image-i-nations.com/4e-dimanche-careme-annee-a/

Source: Images: lds.org

 

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