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28è dimanche de l’année B

La S A G E S S E…

Un mot que, de nos jours, on n’entend pas prononcer tellement souvent.
On parlera de connaissance, d’expérience, d’information – évidemment, notre ère n’est-elle pas celle de l’information sous des formes multiples?
Et l’intelligence – la nôtre et l’IA, l’intelligence artificielle reconnue comme bien réelle et source de réalisations étonnantes!

Mais la sagesse?
C’est quelque chose… d’ancien, on chuchote peut-être ‘vieillot’…
Et si c’était déjà être sage que de tenter de comprendre un peu ce qu’elle est.
Dans la 1ère lecture de ce dimanche (28è dimanche de l’année – Sg.7:7-11),
l’auteur du texte en fait un éloge éloquent!
Il la préfère à la santé, à la beauté, à la richesse – un choix étonnant!

La SAGESSE :
Savoir quoi dire, quoi faire, comment se comporter…
Agir, ou attendre…
Accepter, ou refuser…

Quand parler, quand plutôt se taire…
Comment intervenir dans une situation, ou s’abstenir de le faire…
Quand donner, quand recevoir, quand partager…
Quand amasser des biens ou se détacher de certaines possessions…
Comment faire des choix, et… lesquels…

Et la liste pourrait s’allonger et s’allonger encore.
Mais il est intéressant de noter l’expression de l’auteur du texte.
Il dit : « J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. »
 
Plus que le savoir humain si étendu soit-il,
plus que l’expérience la plus vaste ou la plus profonde,
ce qui est requis est justement l’esprit de la Sagesse, l’Esprit de Dieu lui-même.

L’accueillir en nous, c’est ce que nous pouvons faire de plus SAGE !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-b/

Source : Images : Pngtree

Journée internationale Nelson Mandela – 18 juillet

Elle est plus connue sous son nom anglais, Mandela day, et existe depuis 2010.
En novembre 2009, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que le 18 juillet serait une « Journée internationale Nelson Mandela » en l’honneur du travail effectué par l’ancien président sud-africain en faveur de la paix et de la liberté.

67 minutes…
Le 18 juillet de chaque année, jour de la naissance de Nelson Mandela, l’ONU se joint à la Fondation Nelson Mandela pour exhorter le monde à consacrer 67 minutes de son temps à aider les autres, afin de commémorer la Journée internationale qui lui est consacrée.
67 minutes de son temps à passer pour servir les autres et le bien public, en souvenir des 67 années de militantisme du vieux leader Sud Africain, aujourd’hui décédé.

Célebration post-mortem ?
De nombreux internautes se sont étonnés de trouver encore cette journée dans le site… bien que le vieux sage se soit aujourd’hui éteint, les Nations Unies la maintiennent effectivement toujours dans leur calendrier.
Le monde aime les anniversaires et les célébrations, laissons aujourd’hui le monde célébrer l’Afrique !

Source : Texte & Image : Journée Mondiale Image Mandela : healthstaff.co.za

11è dimanche de l’année B

Il y a des paroles que bien des gens hésitent à prononcer.
Certains mots semblent ne pas vouloir passer leurs lèvres.
Ils utilisent de longues phrases compliquées parce qu’il leur faudrait dire tout simplement…
‘Je ne sais pas…’

Avouer son ignorance dans certains domaines.
Accepter de ne pas savoir ce qui en est d’un certain sujet ou d’une situation donnée,
c’est là quelque chose qui répugnent à certaines personnes

Pour ma part, c’est une expression qui me vient bien vite à l’esprit
et je peux la prononcer bien spontanément quand je considère…
les façons d’agir – ou de ne pas intervenir – de Dieu!
Alors, deux mots me montent rapidement aux lèvres : ‘Comment?’ et ‘Pourquoi?’
 
C’est le cas en réfléchissant à la 1ère lecture de ce dimanche
(11è dimanche de l’année B – Ez.17:22-24).
Par la bouche du prophète Ézéchiel, Dieu dit :

« Je renverse l’arbre élevé et relève l’arbre renversé,
je fais sécher l’arbre vert et reverdir l’arbre sec.
Je suis le Seigneur, j’ai parlé, et je le ferai. »

 

Pourquoi un tel renversement de situation ?
Qu’est ce qui explique une telle attitude de la part de Dieu ?
Pourquoi Dieu n’intervient-il pas pour empêcher de terribles catastrophes qui affligent de larges populations ?
Comment peut-il rester… indifférent – il nous semble – devant la souffrance de tant d’innocents ?
Je n’arrive pas à en percevoir la raison ou… à percer le mystère.

On peut questionner les voies de Dieu – plusieurs le font mais… sans être vraiment satisfaits.
Le dépit et le découragement résultent parfois de leur tentative.
Cela ne veut pas dire qu’on doit s’abstenir d’essayer de comprendre ce que Dieu veut nous révéler.
Au contraire.
Mais il faut accepter d’emblée qu’il est « le Seigneur » et lui permettre de le demeurer.

Les derniers mots surprennent peut-être… permettre à Dieu de demeurer Dieu !…
Oui, ne pas prétendre qu’il doive se conformer à nos façons de penser, nos critères d’appréciation.
Il y a longtemps qu’il nous a dit : « Mes voies ne sont pas vos voies. » (Is.55:8-9)

C’est l’école de la sagesse qui apprend à faire confiance à celui qui, lui, sait tout
et qui fera pour nous ce qui est infiniment mieux que nous ne pourrions imaginer ! (Eph.3:10)

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/11th-sunday-of-the-year-b/

Aussi une courte vidéo sur la 2è parabole de l’évangile de ce dimanche à: https://image-i-nations.com/une-courte-parabole-qui-en-dit-long/

Source : Images : FreeDigitalPhotos.net huffingtonpost.jp

 

Vie parfaite? Ou, vie merveilleuse?…

J’aime les publicités – oh, n’allez pas vous méprendre, je ne parle pas des multiples annonces
qui interrompent nos émissions de télé… au meilleur moment!
Non, j’aime les perles de sagesse qu’on aperçoit dans certaines vitrines de magasins
dont la présentation est à la fois astucieuse et attrayante.

Il fait bon se balader et découvrir non seulement ce qu’on offre
mais aussi comment on attire l’attention des passants et suscite leur désir d’acquérir telle ou telle chose.
Et parfois, c’est l’occasion de donner une petite pensée à approfondir.

Ce fut le cas dernièrement quand j’ai aperçu une affiche au milieu d’une décoration artistique
qui assurait : « La vie n’a pas besoin d’être parfaite pour être merveilleuse. »

Quelle sagesse et combien nécessaire de s’en souvenir!
On est parfois de bien mauvais comptables dans l’appréciation

  • des merveilles qui nous entourent
  • des merveilles qui nous arrivent comme par hasard
  • des merveilles qui se découvrent à nous au fil des jours.

Il se peut que les déboires, les mésaventures, les insuccès de notre quotidien nous fassent oublier
qu’ils ne sont que le côté ‘nuageux’ d’une journée où le soleil était quand même présent!
L’aspect négatif et sombre de notre vécu nous dissimule parfois tout le reste…
Le reste qui est beauté, générosité, créativité – la vie merveilleuse quoi!

Il y a des ‘pépins’ dans la vie – on ne peut le nier :
les difficultés, les problèmes, les échecs – ça fait partie de la vie.
MAIS une difficulté n’est pas nécessairement un désastre…
Une difficulté peut causer un détour mais – la sérendipité* aidant –
un détour peut devenir source de découverte, découverte des petits bonheurs de la vie!

Si je suis tentée de critiquer, de me plaindre, de me décourager…
je retournerai à la vitrine de ce magasin pour me souvenir que… vraiment
« La vie n’a pas besoin d’être parfaite pour être merveilleuse. »

* Pour ceux et celles qui se demandent ce qu’est la… sérendipité : Un mot fabriqué par Horace Walpole, qui l’inventa
sur la base d’un conte populaire dont les héros ne cessaient de découvrir des choses qu’ils ne cherchaient pas. »
Ergo : sérendipité, le don de faire par hasard des découvertes heureuses.

Source : Image : spiritpathways.co.za

2è dimanche de Pâques, année B

Les lectures bibliques proposées pour les célébrations du temps pascal sont riches de thèmes pouvant soutenir notre réflexion.
Les personnages des récits bibliques apparaissent tour à tour et leur expérience personnelle a beaucoup pour nous inspirer.
Leur rencontre avec le Ressuscité peut susciter de nombreuses questions ainsi que de l’émerveillement spontané.

En ce qui me concerne, l’évangile du 2è dimanche de Pâques (année B – Jn.20:19-31)
réveille en moi une… sagesse humaine autant que spirituelle!
Et c’est le personnage de l’apôtre Thomas qui contribue à cet éveil.
À la fin de la première partie du texte de l’évangile il est dit :

« Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu. »

 
Thomas n’était pas là – affirmation simple, factuelle, ordinaire : il était absent !
On peut facilement spéculer sur toutes les raisons possibles de cette absence – ce ne seront toujours que des spéculations.
Le fait est que Thomas a manqué une occasion bien spéciale : la visite de Jésus ressuscité, rien de moins !
Et, fait encore plus intéressant, Thomas ne veut absolument pas y croire.
Il exprime son refus et son incrédulité en termes qui ne laissent aucun doute sur sa position :

« Il déclara :
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »

Des auteurs spirituels se hâteront d’affirmer que Thomas met des conditions pour croire,
oui, il met… des conditions à Dieu !
Avouons qu’il n’est pas le seul !
Et ce qui en découle est tout simplement merveilleux !

Car, il était bien présent la fois suivante et…
Il obtient une révélation personnalisée et nous laisse une proclamation de foi inédite !
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Une proclamation de foi qui dure depuis 20 siècles – il n’y en a pas beaucoup – elle devrait nous être précieuse…
 
Cette scène représente ce que je considère ‘une occasion manquée transformée en expérience absolument unique’.
Sagesse humaine ? Oui, et sagesse spirituelle authentique.
Une attitude à s’approprier et à répéter personnellement !

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-b/

Source : Image : rezaconmigo.com

MISÉRICORDE…

Un rabbin avancé en âge et riche de sagesse parlait ainsi à qui voulait bien l’entendre.
« Chacun de nous est relié à Dieu par un fil, et lorsqu’on commet une faute… le fil se casse ».
« Mais », affirmait le rabbin, « quand on se repent de sa faute, Dieu fait un nœud dans le fil.
Alors, bien sûr, le fil devient plus court qu’avant et ainsi… le pécheur est un peu plus près de Dieu!
C’est ainsi que de faute en repentir, de nœud en nœud, nous nous rapprochons de Dieu ».
Et le vieux sage de continuer :

« Vous voyez, chacun de nos péchés est une occasion de raccourcir la corde et de nous approcher plus vite de Dieu.
Tout est grâce, oui, même les péchés! »

 

Et voici une définition de la ‘Miséricorde’ par quelqu’un qui en avait fait l’expérience…

« La MISÉRICORDE, c’est quand shu dans misère, shu au boutte de ma corde, pis… LUI, y vient m’aider! »

Source : Image : pinterest.com  Dreamstime.com

Sauver les apparences… ou…

Sauver les apparences…
Certains y mettent beaucoup d’énergie et les Pharisiens étaient de ceux-là.
L’évangile du mardi de la 2è semaine de Carême (Mt.23:1-12)
a des paroles sévères à ce sujet.
Quant à Francine Robillard, elle a découvert une autre voie.
Elle nous la partage dans cette courte vidéo.
 

Question posée au Dalai Lama

Le Dalai Lama est connu pour son authenticité et pour le message caractéristique qu’il offre – un message riche de sens pour notre quotidien.

Un jour, à la station de télévision internationale, CNN, un jeune journaliste rencontrait en entrevue le Dalai Lama.
Il avait évidemment préparé avec soin les questions qu’il désirait poser à cette personnalité reconnue de par le monde comme un sage.

À cet homme avec une longue expérience de réflexion et de méditation, le journaliste demanda une question à la fois personnelle et possiblement révélatrice : « À votre réveil, chaque matin, quelle est la première chose à laquelle vous pensez? »

La réponse est venue, sans hésitation et sans détour « Former ma motivation. » 

Il est intéressant de noter que le mot ‘motivation’ ressemble de près au mot ‘moteur’.
C’est précisément le rôle de la MOTIVATION : nous mettre en mouvement, nous donner l’élan initial, la poussée vitale, qui nous propulse, littéralement, en action.

La motivation est ce qui suscite et soutient notre activité.
Sans elle, on est vite emporté par les vagues aux couleurs de nos caprices ou de nos illusions, oui, on divague.
On est la proie des courants et des contre-courants des événements.
Il se peut que l’on dérive ainsi vers des rivages que l’on préférerait n’avoir jamais connus.
Vous savez ce que je veux dire . . .

Outre son rôle de nous mettre en action, on pourrait dire que la motivation agit aussi comme un GPS.
Elle nous montre clairement les buts qui nous conviennent et elle nous incite à les atteindre.
Grâce à elle, on découvre parfois en soi-même des énergies et des capacités que l’on ne croyait pas posséder !

Alors, si on me pose la même question… je serai sans doute tentée de répéter la réponse du Dalai Lama ayant suivi son exemple au matin de chaque jour . . .

Source: Image: giaoduc.net.vn

                                                                                                     

22è dimanche de l’année, A

Encore une fois, en ce dimanche (22è de l’année A – Mt.16 :21-27) l’évangile nous présente une scène qui nous est assez familière mais qui peut, à prime abord, sembler… quelque peu choquante.

Jésus informe ses apôtres qu’il devra souffrir aux mains des « des anciens, des grands prêtres et des scribes » qui, éventuellement, obtiendront des autorités romaines qu’il soit mis à mort.

Il n’en faut pas plus pour réveiller chez Pierre la spontanéité et la vivacité qu’on lui connaît.

 « Pierre, prenant (Jésus) à part, se mit à lui faire de vifs reproches :
’Dieu t’en garde, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas’. »

Et la réponse ne se fait pas attendre :

« Passe derrière moi, Satan ! Tu es pour moi une occasion de chute :
tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »

La réaction de Jésus est vive et sans équivoque et les mots qui expriment sa pensée le sont également.
Pierre se pensait astucieux, c’est tout comme s’il s’était cru plus avisé que Jésus.
Il n’hésite pas à faire à Jésus de ‘vifs reproches’  (dans les mots d’une autre traduction : ‘à le morigéner !’).

Il se pense sage mais il faut admettre que cette sagesse n’en est pas une.
Elle pourrait être qualifiée de… stupidité bien intentionnée !
En relisant ce texte, je prends soudain conscience que j’ai parfois moi aussi, une bonne dose de cela : une prétendue sagesse qui estime savoir mieux que Dieu.

Oh, ma suffisance ne s’affichera jamais aussi ouvertement, peut-être mais… elle fait quand même partie de moi.
Je dois avouer que, dans certaines circonstances, l’audace bien pensante de Pierre ne m’est pas tout à fait étrangère…
Et j’ose croire que je ne suis peut-être pas la seule…

Il arrive qu’on voudrait bien… corriger Dieu…
On lui reproche – silencieusement, il va de soi – de ne pas intervenir dans telle ou telle situation,
de ne pas corriger telle injustice,
de ne pas supprimer ou du moins incapaciter ceux que l’on juge ‘méchants et mécréants’ !
Sa patience infinie et sa sagesse aux multiples visages ne font pas toujours partie de nos bagages personnels…

Dans sa 1ère lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul demandait :

« Qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire?
Il osait affirmer : « Nous, nous avons la pensée du Christ… »   (1 Cor.2 :16)

C’est ce dont nous devons nous imprégner… jour après jour : « la pensée du Christ… »  

Source: Image: Free Bible Images