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4è dimanche de Pâques, année C – 2022

Une station de télévision (dont je ne mentionnerai pas l’identité) présente un programme qui semble bien populaire… et pour cause!
Il s’agit d’une émission où les gens peuvent apporter à des experts en évaluation toutes sortes d’objets hétéroclites trouvés dans un grenier, ou lors d’un déménagement, et qui pourraient se révéler… un trésor!

Évidemment, la plupart du temps, ce n’est pas le cas.
Mais il arrive que l’une ou l’autre personne ait de la chance et se retrouve avec quelque chose d’une richesse insoupçonnée.

Cette émission me revient à l’esprit en lisant le texte de l’évangile de ce dimanche (Jean 10:27-30).
Le texte est court mais porteur, lui aussi, d’un message d’une richesse peut-être insoupçonnée!

Jésus parle de son troupeau, il décrit sa relation avec ses brebis, et il affirme:
« Je leur donne la vie éternelle. »

Il est à noter que le verbe est au temps présent, non pas au futur :
« Je leur donne… » maintenant, en ce moment même,
PAS dans un futur hypothétique mais présentement!

La vie éternelle – maintenant, déjà en ce jour et… pour toujours!
Et cette vie éternelle n’est nulle autre que celle du Christ ressuscité, celle-là même qu’il partage avec le Père.

Se pourrait-il que, pour plusieurs, ce soit un trésor… caché, bien enfoui quelque part dans les ‘articles de foi’ répétés à voix haute mais un trésor… que l’on ne s’est pas approprié?…
Serait-il possible que l’on n’ait pas répertorié cette richesse qui est nôtre – présentement – de la présence du Seigneur ressuscité qui partage notre quotidien au jour le jour?

Peut-être nous faut-il retourner là où sont remisés les ‘trésors’ que nous avons oubliés…
Pour y retrouver le plus précieux de tous: ‘Dieu-avec-nous’ et la vie qu’il nous offre, qu’il nous donne…
 
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-c-2022/

 

Source: Images: 80 Level    Chrétiens lifestyle

 

18è dimanche de l’année C – 2019

La semaine dernière, le texte de l’évangile nous présentait Martha qui voulait gagner Jésus à sa cause contre sa sœur, Marie (Lc.11:1-13).
Cette semaine, un scénario semblable nous est offert alors qu’un homme approche Jésus pour qu’il prenne sa défense
contre son frère qui refuse de partager un héritage (Lc.12:13-21).

Dans les deux cas, Jésus aide la personne qui l’approche à changer de perspective.
La ‘méthode’ de Jésus demeure la même :
il nous aide à nous libérer des tracas, des soucis et des préoccupations qui nous accaparent
et nous privent de ce que la vie a de meilleur à nous offrir!

Ce que Jésus désire nous faire découvrir c’est que :
« La vie de quelqu’un, même dans l’abondance,
ne dépend pas de ce qu’il possède. »

 
C’est là un principe de sagesse qu’il nous est parfois bien difficile d’accepter.
Il semble qu’un désir compulsif nous rend esclave – le désir de posséder :

  • des biens matériels, de la richesse, oui,
  • mais aussi une réputation enviable,
  • un pouvoir qui s’exerce avec autorité sur les gens,
  • de l’influence indéniable sur les personnes qui nous entourent.

Et, non contents de posséder, nous voulons posséder toujours davantage !
Ce qui mérite l’apostrophe de Dieu et en terme bien clair : « Fous ! »
 
Si ce soir, on venait nous informer que notre nuit ne débouchera pas sur l’aube de demain…
Qu’en serait-il de nos possessions chèrement acquises ?…

On raconte qu’à partir du 13è siècle, lors de l’élection d’un pape, avant son couronnement,*
à trois reprises un moine se présentait devant lui et, faisant brûler une pièce d’étoffe, il répétait :
« Sic transit gloria mundi » ainsi passe la gloire du monde. »

De toute la richesse et la gloriole dûrement acquises, il ne reste que… des cendres !
À moins que nous n’ayons appris à… « être riche en vue de Dieu », comme le dit Jésus.

 

* N.B. Cette coutume s’est terminée en 1978 avec le Pape Jean Paul 1er qui a aboli le couronnement.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-c-2019/

Et, dans une vidéo, Rachel (personnifiée par Nathalie Ménard) se pose la question: ‘Est-ce tout ce qu’il y a dans la vie?’  https://youtu.be/k6wStCaBH6U

Source : Image : fr.wikipedia.org

 

 

28è dimanche de l’année B

La S A G E S S E…

Un mot que, de nos jours, on n’entend pas prononcer tellement souvent.
On parlera de connaissance, d’expérience, d’information – évidemment, notre ère n’est-elle pas celle de l’information sous des formes multiples?
Et l’intelligence – la nôtre et l’IA, l’intelligence artificielle reconnue comme bien réelle et source de réalisations étonnantes!

Mais la sagesse?
C’est quelque chose… d’ancien, on chuchote peut-être ‘vieillot’…
Et si c’était déjà être sage que de tenter de comprendre un peu ce qu’elle est.
Dans la 1ère lecture de ce dimanche (28è dimanche de l’année – Sg.7:7-11),
l’auteur du texte en fait un éloge éloquent!
Il la préfère à la santé, à la beauté, à la richesse – un choix étonnant!

La SAGESSE :
Savoir quoi dire, quoi faire, comment se comporter…
Agir, ou attendre…
Accepter, ou refuser…

Quand parler, quand plutôt se taire…
Comment intervenir dans une situation, ou s’abstenir de le faire…
Quand donner, quand recevoir, quand partager…
Quand amasser des biens ou se détacher de certaines possessions…
Comment faire des choix, et… lesquels…

Et la liste pourrait s’allonger et s’allonger encore.
Mais il est intéressant de noter l’expression de l’auteur du texte.
Il dit : « J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. »
 
Plus que le savoir humain si étendu soit-il,
plus que l’expérience la plus vaste ou la plus profonde,
ce qui est requis est justement l’esprit de la Sagesse, l’Esprit de Dieu lui-même.

L’accueillir en nous, c’est ce que nous pouvons faire de plus SAGE !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-b/

Source : Images : Pngtree

Journée mondiale de la justice sociale – 20 février

S’il est bien une notion aussi peu et mal partagée sur les différents continents, c’est bien celle de la justice sociale. Et quand l’assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, elle a certainement mesuré la distance qui séparait le voeu de certaines réalités…

Elle invite les États Membres à célébrer cette journée mondiale en menant à l’échelon de leur pays des activités concrètes visant à promouvoir les buts et les objectifs proclamés lors du sommet mondial pour le développement social.

Cette journée existe depuis 2009 et doit rappeler à tous que les gouvernements se sont engagés à faire de l’élimination de la pauvreté et du chômage une de leurs priorités. Le renforcement de la justice, la promotion de l’équité, la démocratie, la participation et la transparence sont les axes de travail proposés par l’assemblée.

Mais d’où nous vient-elle ?
Parler de justice sociale nous amène invariablement à nous interroger sur l’origine de cette notion. Habituellement, les historiens nous situent l’émergence de ce combat au début du 20° siècle, à l’époque des premières réactions organisées contre la société industrielle toute puissante et son étalage insolent de richesse côtoyant l’extrême pauvreté de la classe ouvrière.

Les combats menés alors ont permis d’une part une réelle prise de conscience et, pratiquement, des avancées notables dans le droit du travail, au moins dans les pays développés. Les uns y ont vu l’influence directe de la pensée marxiste, les autres ont d’avantage reconnu l’affirmation d’un courant de pensée humaniste en lien avec l’émergence de la doctrine sociale de l’église promue par le Pape Léon XIII.

Il ne nous revient pas d’arbitrer ce débat. L’important ait qu’il ait eu lieu et que la prise de conscience des uns et des autres ait pu faire avancer les choses. Les raisons de se réjouir existent, celles de s’alarmer aussi car, dans de trop nombreux pays, la notion de justice sociale reste un voeu pieu et n’entre pas en compte dans les réflexions gouvernementales.

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte: Journée Mondiale  Image : ENTRÉE LIBRE, Journal communautaire de Sherbrooke

 

 

Commémoration des fidèles défunts, 2 novembre

Cette journée de commémoration de ceux et celles qui nous ont quittés, nous conduit spontanément à la réflexion.
Réflexion sur le sens de la vie, le sens de la mort… le sens de l’autre vie.

Que peut-on en dire?
Quand une énergie saine et vibrante parcourt notre corps et nous projette dans le courant de tout ce qui nous attire,
la pensée de la mort passe souvent loin de nous.
Mais un jour vient, un moment arrive où on fait face à l’évidence: il nous faut partir.
On n’a plus le choix: la traversée est devant nous – la traversée vers cet autre monde dont on sait si peu…

Pour prolonger notre réflexion d’aujourd’hui, j’ai choisi le texte ci-dessous.
Paroles d’un homme bien connu dont la réputation a fait le tour du globe.
Il a quitté notre planète en octobre 2011 mais avant de le faire il nous a livré un message d’une importance particulière.

Les dernières paroles de Steve Job, fondateur d’Apple, d’IPhone et d’I pad,
qui est mort immensément riche.

L’Amour est ce qu’il y a de plus important.

Je suis arrivé à l’apogée du succès dans le monde des affaires.
Aux yeux des autres, ma vie est un exemple de réussite.
Cependant, en dehors du travail, j’ai eu peu de joie.
En fin de compte, la richesse est tout simplement un aspect de la vie auquel je me suis habitué.

En ce moment, allongé sur le lit de malade et me rappelant toute ma vie, je me rends compte que toute la reconnaissance mondiale et la richesse qui m’ont rendu si fier de moi, ont pâli et ont perdu tout sens devant la mort imminente.
Dans l’obscurité, je vois les clignotants verts des appareils médicaux, entend leur ronflements mécaniques et ne peut que sentir que le souffle de l’esprit de la mort s’approche de plus près…

Maintenant, je sais que lorsque nous avons accumulé suffisamment de richesses au cours de notre vie, nous devrions poursuivre d’autres quêtes qui ne sont pas liés à la richesse…
Cela devrait être quelque chose de plus important comme peut être les relations avec les autres, l’art, un rêve de jeunesse etc…
La recherche illimitée de la richesse ne fera que transformer une personne en un être tordu comme moi.

Dieu nous a donné l’intelligence pour ressentir la présence de l’amour dans le cœur de tout un chacun, et non les illusions provoquées par la richesse.
La richesse, pour laquelle j’ai tant lutté et que j’ai obtenue dans ma vie, je ne peux pas l’emporter avec moi.
Ce que je peux emporter, ce ne sont que les souvenirs résultant de l’amour.
Ce sont là les vraies richesses qui vous suivent, vous accompagnent, qui vous donnent la force et la lumière pour continuer.

L’amour peut voyager des milliers de kms. La vie n’a pas de limite.
Allez où vous voulez aller.
Atteignez la hauteur que vous souhaitez atteindre.
Il est dans votre cœur et dans vos mains.

Quel est le lit le plus cher du monde? C’est le lit de malade…

Vous pouvez engager quelqu’un pour conduire votre voiture à votre place, pour vous faire gagner de l’argent, mais vous ne pouvez engager personne pour tomber malade à votre place.
Les biens matériels perdus peuvent être retrouvés. Mais il y a une chose qui ne peut jamais être retrouvé quand on la perd. C’est la Vie.

Quand une personne entre dans la salle d’opération, il se rendra compte qu’il y a un livre qu’il n’a pas encore fini de lire –
C’est le Livre de la Vie saine.

Quel que soit le stade de la vie, où nous sommes à l’heure actuelle, nous devrons un jour faire face au moment où le rideau tombe.
Je vous souhaite beaucoup d’amour pour votre famille, pour votre conjoint, pour vos amis.
Prenez soin de vous.
Aimez les autres.

Source: Images: linkedin.com  nonprofitqaterly.org

15è dimanche de l’année, A

Les traductions des textes de l’Évangile varient et cela est souvent positif et nous enrichit.
Dans l’un des textes de l’évangile de ce dimanche (15è, année A – Mt.13 :1-23)
Jésus commence sa parabole en disant :

« Imaginez le semeur… »

Imaginez!… L’imagination peut nous être un outil précieux pour visualiser, en quelque sorte, les scènes de l’évangile.
Au temps de Jésus, un semeur n’avait pas la machinerie compliquée et précise qu’offre l’agriculture moderne.
La méthode du semeur de la Bible ne ressemblait en rien à celle d’aujourd’hui.

Muni de grains enfouis dans un sac porté en bandoulière, on peut le voir marcher à travers son champ.
D’un geste large, il jette au loin les poignées de grain qu’il a puisé dans son sac.
Et le grain tombe ici et là, tout près et au loin, dans toutes sortes de terrain – propice ou… pas!

Jésus décrit d’abord la scène, puis il semble s’arrêter.
Les apôtres ne sont pas satisfaits, ils ne sont pas certains de bien interpréter le message.
Alors ils demandent à Jésus d’expliquer davantage.
Ils pressentent que Jésus parlant de sol rocailleux ou plein de ronces fait allusion à un terrain bien différent.
Jésus explique alors le sens profond de ses paroles.

Quatre terrains, quatre groupes de gens, quatre façons d’accueillir le message de Dieu.

Et, toujours en imagination, j’ajoute une note personnelle à la scène évangélique…
J’imagine Jésus dire à ses auditeurs – ceux de son temps et… du nôtre, nous qui l’écoutons maintenant :
‘Dans quel groupe vous trouvez-vous?’

  • Le sol où le grain tombé en surface a aussitôt disparu…
  • Le sol sans profondeur où le grain est vite desséché…
  • Le sol où le grain est assailli par les épines et étouffé…
  • Le sol qui produit selon sa nature et sa mesure…

À ce moment-là, confrontée par cette question-là, je ne vois plus le semeur mais… mon cœur…

Un coeur si souvent en proie à la distraction, à l’invasion des soucis et la séduction des richesses de tous genres.
Un cœur dont la nature et mesure ont été étriquées peut-être…

Une vie dont le rendement est bien minime si on le compare aux dons reçus… en continu… par le Semeur si généreux, si prodigue, et qui attend toujours une moisson qui devrait être plus abondante…

À l’écoute du Semeur, l’imagination aidant… je perçois et je reçois le message et… je me mets à l’oeuvre!

Source: Image: Free Bible images