Manifestation, révélation – c’était ce que la fête de l’Épiphanie célébrait dimanche dernier.
Et voilà que nous célébrons aujourd’hui aussi une manifestation et une révélation en cette fête du Baptême du Seigneur.
Manifestation, révélation – c’était ce que la fête de l’Épiphanie célébrait dimanche dernier.
Et voilà que nous célébrons aujourd’hui aussi une manifestation et une révélation en cette fête du Baptême du Seigneur.
Today’s feast – the Epiphany – is often called: ‘the Feast of the Kings’ referring to the Magi. They are presented to us as being three Wise Men that legend describes as kings.
If we accept this, the text of Matthew’s gospel today (Mt.2:1-12) refers to… five kings! You are puzzled…
Well, the three Magi, and… King Herod, and the one the Wise Men inquire about as being “the king of the Jews”!
The word ‘Epiphany’ means ‘manifestation’ – a manifestation that entails a revelation. As I reflect about this, I see in these five ‘kings’ a symbol of humanity itself.
William Shakespeare has written: “All the world’s a stage” – somehow the text of Matthew somehow illustrates this.
The Wise Men are the symbol of people searching, searching for someone – the one giving the meaning of life.
Le langage religieux traditionnel nous enseignait qu’un mystère est quelque chose que nous ne pouvons pas comprendre.
Et, bien davantage, le MYSTÈRE de la SAINTE TRINTÉ!
Inutile donc d’y réfléchir?!
Certains auteurs spirituels ont pourtant une autre façon de présenter un mystère en affirmant qu’il s’agit de quelque chose
que nous n’avons jamais fini d’explorer, de découvrir, de nous approprier à notre mesure humaine.
Personnellement, je privilégie cette expression, plus riche et plus près, il me semble, de la révélation.
Et la Sainte Trinité alors?
En écrivant aux premiers chrétiens de Rome, (2è lecture – Rom.8:14-17)
l’apôtre Paul en parle d’une manière, dirais-je ‘transparente’?
Certainement d’une manière que nos esprits – et nos cœurs surtout – peuvent reconnaître et… traduire.
Presque d’un trait, Paul dit:
« Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu…
Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers… héritiers avec le Christ. »
EXTRAORDINAIRE et pourtant… au risque d’être accusée de blasphème, j’oserais dire : si simple et si MERVEILLEUX !
En Dieu, j’ai un Père, un Frère, un Conseiller – la logistique de cette relation semble compliquée mais la réalité est tout autre: elle nous rejoint au plus intime…
Si seulement nous acceptons la méthode de saint Paul de « se laisser conduire par l’Esprit de Dieu… »
Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-trinity-year-b/
En parlant avec quelqu’un, on demande parfois une question avec une intention… qu’on ne révèle pas à prime abord.
On peut demander à un voisin : « Où vas-tu? » alors que nous aimerions dire : « J’aurais besoin de ton aide… »
Ou encore, on peut dire : « As-tu acheté tel produit? » alors qu’en fait on voudrait en connaître le coût.
C’était peut-être un peu le cas quand Jean et André ont demandé à Jésus : « Rabbi, où demeures-tu? »
La formulation de leur question cachait peut-être bien davantage…
Et j’ose croire que, ce jour-là, ils ont appris bien plus que l’endroit où Jésus résidait!
D’ordinaire, quand on vérifie l’heure à laquelle tel ou tel événement se produit, c’est qu’il s’agit là de quelque chose d’important pour nous.
Il est intéressant de noter que le texte de l’évangile d’aujourd’hui, l’évangile de Jean – précisément l’un des deux personnages qui ont vécu l’expérience relatée – dit :
« Ils restèrent avec lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi) »
(2è dimanche de l’année B : (Jn.1:35-42).
De quoi ont-ils parlé ?
Qu’est-ce que Jésus leur a dit ?
Leur a-t-il demandé, déjà à ce moment-là, de se joindre à lui ?
(Avant même l’appel dans un autre contexte que l’on trouve dans Mt.4:18-22).
La réponse à ces questions se trouve dans ce que je nomme : ‘Tout ce que j’aimerais savoir de Jésus et que l’évangile ne dit pas !’
J’Image que vous avez aussi tout un répertoire de questions que vous aimeriez lui adresser !
Quand il m’arrive de m’arrêter sur ce sujet, je me dis qu’il me faudrait peut-être faire comme Jean et André ont fait : RESTER AVEC LUI…
tout simplement et… attendre ses réponses, celles qu’il me donnera.
A son heure, à sa manière, non pas à Nazareth ou Capharnaüm mais tout aussi réellement.
Et alors, oui, je noterai l’heure et je garderai le souvenir de cette révélation… personnalisée…
Note: Un autre texte de réflexion pour ce dimanche est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-b/
If you mention the word ‘TRINITY’ to a group of theologians, or to some Scripture scholars, they will probably give you some lengthy explanations.
Exegetes, theology professors, spiritual authors will probably do the same.
Definitions and explanations, are their domain.
Expounding on concepts and themes is very much part of their expertise.
Strangely enough, if you look for the word ‘TRINITY’ in the Bible, you will NOT find it!
You may think that it is amazing but it is true.
This word came to be used in the Christian language only late in the fourth century.
It was at that time that this term was used to express the faith of Christian believers.
But, you will find, yes, you will discover in the New Testament, the expression of this REALITY of a God who is one and who manifests Itself (this pronoun is not masculine or feminine) in three Persons.
It is in the chapters 14 to 17 of the gospel of John that we can perceive this most clearly.
There, we hear Jesus repeatedly speaking of the FATHER and of the SPIRIT as being one and himself being one with them.
The first reading of this feast of the Holy Trinity (Ex.34:4-6,8-9) tells us that God is “a God of tenderness and compassion, rich in kindness and faithfulness.”
So, what we celebrate on Trinity Sunday is this tenderness and compassion reaching us in a fatherly way, in the brotherly way of a Saviour, in the way of One who is our Advocate – for this is what they are to us and for us: the Father, the Son and the Spirit.
What more could be said?
Depuis l’aube de l’humanité consciente d’elle-même, les humains ont aussi pris conscience d’un Être au-delà de leur existence.
Un être qui soit le plus grand, le plus fort, le plus élevé, le meilleur en tout quoi!
Les humains pressentaient que Dieu était tout cela mais ils voulaient que ce pressentiment devienne connaissance – oui, ils voulaient vraiment connaître Dieu.
Et depuis cette aube si lointaine dans le temps, ce désir est né et… il est toujours avec nous, en nous.
Connaître Dieu ! Est-ce possible?
Il est déjà si difficile de connaître ceux et celles qui nous entourent, partageant la même humanité.
Il est même parfois si compliqué de… se connaître soi-même!
Peut-on oser prétendre connaître Dieu?
La merveilleuse réalité est qu’il s’est fait connaître, il s’est révélé lui-même nous apprenant qui il est.
Dans la 1ère lecture de cette fête de la Sainte Trinité (Ex 34, 4b-6.8-9), c’est lui qui nous dit :
« Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d’amour et de vérité. »
Et l’évangile (Jn.3 :16-18) continue cette révélation en affirmant :
« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. »
Que peut-on ajouter à cette révélation de Dieu qui nous introduit à ce point à son être même?!