image-i-nations trésor

11è dimanche de l’année B – 2024

 À la suite de la lecture de l’évangile de ce dimanche (Marc 4:26-34), on pourrait murmurer:
« Ça n’a l’air de rien et on ne comprend pas… »

Le texte lui-même le dit :
« Une graine de moutarde… quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences… »

« Un homme jette en terre la semence:
nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit, il ne sait comment ».

Oui, c’est tout petit et on se demande comment cela peut devenir si grand.
Ne pourrait-on pas en dire autant de nos vies?
Notre quotidien – si ordinaire, on le qualifierait de banal et sans importance.
Nos activités semblent n’avoir que peu d’influence sur le déroulement des événements.

Mais, ce qui est encore plus étonnant, c’est que Jésus affirme la même chose… du « règne de Dieu »:
« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde… »

Extraordinaire! Le règne de Dieu n’a rien de spectaculaire ou de prodigieux.
Ou alors, le ‘prodigieux’ c’est que justement Dieu accomplit des merveilles avec ce qui semble sans importance.
Dieu réalise des choses extraordinaires avec les gens bien ordinaires que nous sommes!

On pourrait croire – on doit le croire! – Dieu a une prédilection pour ce qui est petit!
C’est justement ce qu’il a démontré en venant parmi nous, les humains.
Il s’est fait un tout petit enfant –
il est devenu, par choix, un petit être dépendant d’une mère humaine.
C’est cela la grandeur de Dieu!

« Le règne de Dieu », nous ne pouvons pas le comprendre si nous ne nous ajustons pas à sa mesure!
La relation spéciale que Dieu désire avoir avec chacun/e de nous – c’est cela son ‘règne’ – elle se forge dans le quotidien bien ordinaire, prosaïque, sans éclat.

Dieu n’attend pas de nous des actes héroïques ou des exploits sensationnels.
Les petites choses, les actions habituelles, les activités courantes – c’est de tout cela dont le ‘règne de Dieu’ est tissé.

 

Note : Dans la courte vidéo qui suit, Jacques Miller nous offre sa réflexion sur l’évangile de ce dimanche: https://youtu.be/RUfJY6Jo3E8?si=QLUSGsyLUf43TR1T

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/11th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Christus Vivit

Fête du Corps et du Sang du Christ, année B -2024

Une fête qui date de plusieurs siècles, elle fut instituée par le pape Urbain IV le 8 septembre 1264.
C’est là une célébration qui répondait à la piété populaire du temps.
Elle permettait aux croyants d’alors d’exprimer leur foi et leur dévotion.
Elle est parfois mentionnée par son nom latin: Corpus Christi.

Elle fait écho à la célébration du Jeudi-Saint qui a pris place récemment durant la Semaine Sainte.
L’évangile d’aujourd’hui nous en présente la scène de nouveau (Marc 14:12-16,22-26).
Nous y voyons Jésus qui se donne en nourriture sous les signes du pain et du vin.
« Prenez, ceci est mon corps », dit-il à ses apôtres réunis autour de lui.
Il fait de même avec la coupe de vin.

L’un des textes de cette célébration est un long chant de louange qui remercie Dieu pour ce don unique.
Il prend la forme d’un enseignement sur le sens profond de l’action de Jésus que nous reproduisons.

Mais l’auteur affirme, qu’en fait, le pain et le vin « ne sont que de pures signes » (Séquence).
La réalité est la présence réelle du Christ qui continue de demeurer avec nous de cette manière.
Ces signes rendent visible… l’invisible.

Ce même texte de la Séquence (chant/réponse à la 2è lecture) nous dit que ce pain est:
« le pain de l’homme en route ».

Le pain de l’être humain que nous sommes sur la route du quotidien –
         la route de notre cheminement au fil des jours,
         la route de nos projets et de nos activités,
         la route de nos rêves et de nos attentes,
         la route que nous poursuivons porté/es par l’enthousiasme, ou découragé/es par l’épreuve…

Nous avons vraiment besoin de ravitaillement, de resourcement, nous en sommes conscient/es.
« Le pain sur la route » nous est donné…

Toujours offert – aujourd’hui, demain, et à chaque lendemain…
répondant à nos besoins quels qu’ils soient…

Présence constante et indéfectible…

 

Note : Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-the-lord-year-b-2024/

 

Source: Images: https://levangilealecran.com     pexels.com (Josh Hild)

21è dimanche de l’année C – 2022

Les questions et… les réponses – elles font partie de notre quotidien.
Elles nous rejoignent de bien des manières et dans les circonstances les plus diverses.
Où? Quand? Comment? Pourquoi?…
Elles surgissent de la curiosité peut-être, ou du désir d’apprendre.
Elles nous surprennent parfois et souvent nous interpellent.

Il est intéressant d’observer Jésus quand on lui pose une question.
On l’interroge parfois sur les traditions de son peuple.
Il se peut aussi qu’on le questionne sur son attitude dans telle ou telle situation.
Il arrive qu’on lui demande une information sur un sujet en particulier.
C’est le cas dans le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Luc 13:22-30).

« Jésus traversait villes et villages en enseignant.
Quelqu’un lui demanda :
‘Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?’ »

Une question d’importance… vous vous la posez peut-être vous-même?
Il s’agit de notre vie maintenant et… de l’autre vie – celle qui nous attend après la mort.
Être sauvé, n’est-ce pas ce que tous et toutes nous désirons?

J’imagine que les gens qui, ce jour-là, écoutaient l’enseignement de Jésus désiraient bien connaître la réponse qu’il allait donner à cette question.
Mais… selon son habitude, Jésus n’a pas répondu!
Ou plutôt, il a répondu… comme il le fait souvent:
par  une parabole, un récit, une autre question, ou un conseil…

C’est le cas du texte d’aujourd’hui qui est un rappel à ce qui est essentiel:
non pas le nombre des élus mais bien… si NOUS pourrons, nous, être de ce groupe !
Jésus nous en donne le secret – un secret assez mystérieux:

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. »

Mais il nous laisse le soin d’interpréter ses paroles.
À nous d’identifier – au fil des jours – ce que représente cette ‘porte étroite’…

Chacun, chacune doit personnaliser ses réactions, évaluer ses choix, assumer ses engagements…

Se garder de la facilité: ‘Ç’est assez bien comme ça…’
             alors qu’on pourrait faire bien mieux!
Se méfier du laisser-aller: ‘Tout l’monde le fait…’
          alors que la discipline serait de rigueur dans cette situation.
Vaincre l’apathie: ‘J’ai toujours fait ainsi, à quoi bon changer…’
            alors qu’un effort conduirait à une vie plus riche de sens.
Surmonter l’égoïsme: ‘J’me débrouille, que les autres en fassent autant’…
             alors qu’on pourrait donner un coup de main à quelqu’un dans le besoin.

Jésus ne répond pas aux questions mais…
les réponses que son Esprit nous suggère au plus secret de nous-mêmes sont la piste qu’il nous faut suivre pour « prendre place au festin dans le royaume de Dieu ».
 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Iris de la Bible

 

 

3è dimanche de l’année C – 2022

La 1ère lecture de ce dimanche nous donne une description imagée d’une célébration liturgique chez les Israelites, le peuple que Dieu a choisi (Néhémie 8:2-6,8-10).
Revenus dans leur pays après l’exil, ceux-ci peuvent désormais continuer d’honorer Dieu selon les prescriptions que, bien des siècles auparavant, Moïse leur a léguées.

De ce long texte, une phrase m’a frappée:
« Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu,
puis les Lévites traduisaient, donnaient le sens, et l’on pouvait comprendre. »

Il y a bien longtemps j’ai lu un texte d’un auteur de livres de spiritualité.
L’une de ses paroles est demeurée avec moi jusqu’à ce jour.
Il s’exprimait en des termes semblables à ceux-ci:

« Plus que la nourriture et le breuvage,
plus que la détente et le repos,
plus que quoi que ce soit que l’on juge essentiel pour l’être humain,
ce qu’il lui faut absolument c’est de découvrir un sens à son existence. »

Si vous considérez ce que ce texte affirme, j’ose croire que vous serez bien vite convaincu/es. 
Et peut-être une question surgira-t-elle à votre esprit vous interpelant et vous incitant à vous demander:
‘Ai-je découvert un sens à MA vie sur cette planète?…’

Il en va de notre équilibre et de notre bonheur au quotidien – rien de moins!
Le taux de suicides chez les gens qui, selon l’expression courante ‘ont tout pour être heureux’, en est la preuve évidente.

Si l’on manque cet élément essentiel: la signification de l’existence sur cette planète,
alors, pourquoi se lever chaque matin, vaquer aux occupations du quotidien, s’abandonner au repos et… recommencer le lendemain?

La parole de Dieu nous livre ce secret.
Le message de Dieu qui nous rejoint personnellement nous révèle le pourquoi de notre être, la raison de notre existence.

Et alors, une joie indicible peut devenir nôtre –celle-là dont le sage disait:
« La joie du Seigneur est votre rempart ! »
 
Un rempart… symbole de protection et de sécurité…
Une sécurité qui procure la sérénité à travers tout…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: Redeedming God   unsplash.com

Une mise en échec… pas comme les autres!…  

C’est la saison du hockey, en fait, nous sommes en pleine période des éliminatoires en vue de l’obtention de la Coupe Stanley – rien de moins! C’est sérieux!
On nous dit que les fans sont ‘gonflés à bloc’!
Et les commentateurs sportifs affirment que, même en nombre réduit dû à la pandémie, l’auditoire est ‘survolté’!

La télévision me permet de me joindre à tous les enthousiastes de ce sport bien canadien.
Je me plais à admirer les tactiques et les techniques dont les joueurs font preuve.

L’une de leurs interventions souvent assez robustes est la mise en échec.
Elle requiert de l’expertise: il faut qu’elle soit assez audacieuse pour empêcher l’adversaire de s’emparer de la rondelle et de monter une attaque.
Mais elle doit aussi être astucieuse pour ne pas qu’un arbitre l’interprète comme une infraction et que l’action mérite une punition!

Le lendemain d’un match des plus fascinants, j’ai décidé de lire les lectures proposées pour ce dimanche.
C’est alors que m’est venue à l’esprit une idée plutôt saugrenue…
Je me suis dit que nous, les humains, pratiquons parfois la mise en échec à l’égard de… DIEU !

Vous souriez et vous hésitez à me prendre au sérieux mais regardez seulement les textes.
Dans la 1ère lecture, nous retrouvons le prophète Ézéchiel (Ez.2:2-5) à qui Dieu se plaint de son peuple –
le peuple qu’il a pourtant lui-même choisi.
Dieu les qualifie ainsi :
 
« Une nation rebelle qui s’est révoltée contre moi.
Jusqu’à ce jour, eux et leurs pères se sont soulevés contre moi.
Les fils ont le visage dur, et le cœur obstiné.

Ces gens mettent littéralement en échec le plan de Dieu pour eux. 
 
Dans l’évangile (Marc 6:1-6), c’est Jésus que nous rencontrons alors qu’il s’est rendu parmi les siens.
Le texte décrit la réaction de son auditoire:

« Ils étaient profondément choqués à son sujet.
Jésus leur disait: « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle… Et il s’étonna de leur manque de foi. » 
 

La ‘mise en échec’ typique d’une relation: ‘Oh, lui… il est trop ordinaire, trop l’un de nous, pas assez sophistiqué…’
Jésus n’y a pas échappé.
 
Je me suis laissé… divaguer un peu… et j’ai regardé les scènes diverses de mon quotidien.
Et, bien sûr, je les ai découvertes, elles étaient bien là, dissimulées habilement, toutes mes ‘mises en échec’
qui empêchent Dieu de réaliser en moi et par moi ce qu’il désire accomplir.

La prochaine fois que je regarderai un match de hockey à la télé, j’aurai peut-être des distractions…
Et pour cause!

 

Source : Image : Le Record

3è dimanche de Pâques, année B – 2021  

Nous, les humains, sommes parfois des êtres bien étranges.
Il nous arrive de souhaiter obtenir quelque chose.
Nous le désirons, nous l’espérons, nous en rêvons.
Nous l’attendons avec anticipation… même en craignant que not désir ne se réalise pas…

Et quand, enfin, notre rêve devient réalité, nous n’osons pas y croire.
Nous pensons être l’objet d’une illusion.

C’est une telle situation que nous présente le texte de l’évangile de ce 3è dimanche de Pâques (Lc.24:35-48).
Les apôtres réunis écoutent le récit des deux disciples d’Emmaüs.
Ceux-ci assurent les apôtres présents qu’ils ont rencontré Jésus ressuscité.
Et voilà que Jésus lui-même se tient au milieu d’eux.
L’évangélise Luc qui rapporte la scène nous dit :

« Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire. »
 
La description qui est faite des apôtres est révélatrice…
« Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
Bouleversés…
Saisis d’étonnement… »
 
Je me demande s’il m’arrive d’avoir une réaction semblable à la présence de Dieu dans mon quotidien…
Parce qu’il est présent – aucun doute à ce sujet.
Mais… est-ce que, devant lui, je ressens parfois crainte, bouleversement, étonnement?…

Dieu… je le connais… mais peut-être me faut-il le re-connaître?
Le re-connaître sous les déguisements qu’il emprunte…

  • Pour Marie-Madeleine… c’était un jardinier…
  • Pour les disciples d’Emmaüs… un compagnon de route…
  • Pour les apôtres revenant de la pêche… un inconnu sur le rivage…

Et pour moi?… Comment se manifestera-t-il?…
Quel aspect de mon quotidien me révélera sa présence?…

C’est la découverte à laquelle il m’invite.
C’est l’itinéraire de la saison pascale!

  

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-b-2021/

 

Source: Image: www.churchofjesuschrist.org  

 

 

Journée Mondiale de la gentillesse – 3 novembre

Les gens gentils sont en meilleure santé…
Présentée comme cela, l’affirmation n’a rien d’évident, mais si on se dit qu’être gentil au quotidien traduit une tournure d’esprit positive et une approche apaisée de « l’autre », cela se conçoit plus aisément !
L’origine de cette journée est anglo-saxonne et son nom d’origine est le « World Kindness Day », promulgué par le World Kindness Movement , que nous traduirons pas « Mouvement mondial pour la gentillesse », un organisme international né à Singapour en 2000.
A l’origine, cette journée était célébrée le 13 novembre. Pour des raisons que chacun imagine (ndlr: la commémoration des attentats de Paris 2015) elle a migré au 3 novembre.
Un site à visiter : journee-de-la-gentillesse.psychologies.com   Source: Texte & Image: Journée mondiale

5è dimanche de Pâques, année C – 2019

Il arrive que nous disions que nous voulons vraiment obtenir quelque chose.
Mais il se peut que nous ressemblions à cet homme parcourant l’univers à la recherche d’une espèce de fleur très rare alors qu’elle se trouve cachée dans son jardin!
Il nous arrive d’être à la recherche de quelque chose qui, à notre insu, se trouve chez nous, en nous.

C’est la réflexion qui me vient en lisant le texte de la 2è lecture de ce dimanche (Ap.21:1-5).
L’apôtre Jean nous parle de la Jérusalem céleste et notre imagination offre différentes représentations de cette expression.
Des images que la littérature et l’art peuvent offrir pour décrire cette ville-du-futur que certains s’empressent de qualifier de ‘mythique’.

Mais ne s’agirait-il pas plutôt d’un endroit bien réel et bien… PRÉSENT?
Jean parle au futur mais… il est déjà commencé!
Le texte dit :

 

« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;
il demeurera avec eux,
et ils seront ses peuples,
et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. »

Larmes, mort, deuil et douleur – tout cela fait encore partie de notre quotidien, c’est vrai.
Mais Dieu est déjà avec nous, il a déjà établi sa demeure parmi nous.
Il a même choisi un nom qui nous le dit bien clairement.
Il se fait connaître à nous comme : EMMANUEL : DIEU-AVEC-NOUS.

C’est ce que nous célébrons à Noël et…
il est bien dommage que nous l’oubliions si tôt terminées les célébrations de cette fête.
Mais au risque de frôler le style publicitaire, une théologie authentique peut affirmer :
‘C’est Noël tous les jours!’

Oui, c’est là la signification profonde de ce que les théologiens nomment ‘le mystère de l’Incarnation’.
Dieu ‘l’un-de-nous’ est avec nous en permanence!
Nul besoin de parcourir l’univers pour le chercher – il est là… si près!…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-c-2019/

Source : Images : fr.wikipedia.org   lds.org

Dimanche de Pâques, année C – 2019

 Les textes des évangiles de la Résurrection nous sont bien connus.
On imagine facilement les différentes scènes et souvent bien des détails nous reviennent en mémoire.

Marie Madeleine qui panique en découvrant le tombeau vide.
Pierre et Jean qui s’y rendent en courant.
Les disciples en route vers Emmaüs et sont rejoints par cet Étranger…
Tout cela nous est familier.

Tous ces tableaux vivants si riches d’enseignement nous fascinent tant
qu’il arrive que nous en oublions d’autres aspects également riches.

Une phrase de la 2è lecture de ce dimanche de Pâques (Col.3:1-4) a attiré mon attention.
Paul s’adresse aux Colossiens et leur dit :
 
« Si vous êtes ressuscités avec le Christ… 
votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu. »
 
Je me demande combien d’entre nous qui célébrons la Résurrection du Christ
sont conscient/es de cette réalité…
y croient
en sont convaincu/es?…

Quand on y pense… c’est absolument extraordinaire!
Ma vie,
mon existence,
mon quotidien,
les mille et une choses qui remplissent ma journée,
tout cela est caché avec le Christ en Dieu !
 
Je n’aperçois peut-être rien de particulier ou de bien spécial, mais c’est là, « caché »,
jusqu’à ce moment assure l’apôtre Paul :

« Quand paraîtra le Christ, votre vie,
alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire
. »

Je n’aurai pas assez de toute la saison pascale – tous les 50 jours qui la composent –
pour m’en émerveiller et… m’y accrocher!

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-c-2019/

 

Source : Image : lemondeducielangelique.centerblog.net