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2nd Sunday of Easter, Year C – 2019

Today’s gospel text (Jn.20:19-31) is rather discrete in terms of the apostles’ reaction to Jesus sudden appearance to them on Easter Sunday.
John simply tells us that “The disciples were filled with joy.”
 
In his telling of the same happening, Luke says that they were “in a state of alarm and fright as they thought they were seeing a ghost.” (Lk.24:37).
 
As I try to picture the scene and imagine what the apostles must have felt, the words that come to me to describe them are: surprised, astonished, amazed… utterly dumbfounded!
They knew that Jesus had been nailed on a cross (we can suppose that John who was present had given them some of the details…) and a soldier had pierced his side with a lance (Jn.19:26).
He had died, there was no doubt about this.

And now, suddenly, absolutely unexpected, there he is in front of them – ALIVE!
The word ‘surprise’ is hardly strong enough to mention what the apostles experienced at that moment.

Writing the word ‘surprise’, I recall a book published some years ago entitled: God of surprises (Gerard W. Hughes).
It may not be an attribute that is often given to God, but personally I believe it is very appropriate.

Looking at my life, what happened in the distant past and more recently, I can vouch for this truth:
God is indeed a surprising God!

  • Surprising in his amazing creativity,
  • surprising in his tremendous generosity,
  • surprising in his unfailing forgiveness,
  • surprising in his unfathomable understanding,
  • surprising in his permanent presence… in spite of sometimes having to wait for a welcome!

Surprising, absolutely!
Have you not noticed this for yourself?…

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-paques-annee-c-2019/
And a video (in English) is also offered where the second part of the gospel is presented: https://image-i-nations.com/thomas-the-apostle/

Source: Image: pinterest.com

Jeudi-Saint, année C -2019

Le jour du SOUVENIR, oui, mais PAS celui du 11 novembre…
Il s’agit d’un ‘souvenir’ à la fois plus ancien et plus nouveau.
Plus ancien car il débute… avec notre ère.
Plus nouveau puisqu’il se reporte à… un ‘commandement nouveau’ (Jn.13:34).

En général, on n’aime pas les commandements –
ça nous limite, ça brime notre liberté, ça empêche notre épanouissement, dit-on!

« Faites ceci en mémoire de moi… »
 
Communion avec Celui qui s’est fait l’un-de-nous et pourtant Celui-là même qui demeure le Tout Autre.

Communion – union peu commune, tellement extraordinaire –
elle manifeste une présence réelle et perpétuelle.

Si seulement on pouvait s’en souvenir… RÉELLEMENT!

 

Note : Un blogue est offert sur le même thème à : https://image-i-nations.com/noublie-pas-2/
Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-c-2019/
 

Source : Image : influencity.com
 

3è dimanche de Pâques, année B

« Saisis de frayeur et de crainte…
bouleversés…
ils n’osaient pas encore croire…
saisis d’étonnement… »

On pourrait dire : Un drame en trois actes !
C’est l’évangile de ce 3è dimanche de Pâques, année B – Jn.20:19-31.
Et il faut avouer que penser voir un esprit,
ne pas reconnaître quelqu’un dont on a partagé le vécu pendant trois ans,
ne pas oser lui demander ouvertement qui il est…

Être aux prise à la frayeur, à la crainte, au bouleversement, à l’incrédulité et à l’étonnement –
c’est assez dramatique, c’est le moins qu’on puisse dire !

Nous sommes tellement habitués à lire les pages de l’évangile l’une à la suite de l’autre, nous n’éprouvons rien de ces sentiments –
et pour cause : nous connaissons déjà le dénouement !!
L’historique fait partie de notre mémoire chrétienne depuis si longtemps !
Et le théologique s’est ajouté à notre répertoire au fil des années.

Il ne nous est pas facile d’imaginer ce que Pierre et André, Jacques et Jean, et tous les autres présents ce soir-là ont vécu.
L’expérience qui a été la leur lors de cette apparition soudaine de Jésus, il nous est difficile de nous la représenter –
nous en connaissons trop les détails, le texte nous est trop familier !

Peut-être faut-il simplement les regarder, un à un, ces braves hommes qui ne sont vraiment pas trop braves en fait…
Et regarder Jésus lui-même… et tenter de revivre – à notre manière – ce qu’ils ont vécu :

Cette expérience exceptionnelle de RE-CONNAISSANCE dans les deux sens du terme :
Connaître à nouveau, d’une manière nouvelle Celui qu’ils connaissaient depuis longtemps.
Connaître avec gratitude, avec ce sentiment profond d’appréciation émerveillée pour tout ce dont nous avons été comblé/es
au fil des ans par Celui que nous ne reconnaissions pas toujours…

C’est l’œuvre de toute une vie…
C’est la tâche du quotidien qui se veut fidèle à LA Présence toujours neuve…

 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est offerte en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-b/

Source : Image : YouTube

2è dimanche de Pâques, année B

Les lectures bibliques proposées pour les célébrations du temps pascal sont riches de thèmes pouvant soutenir notre réflexion.
Les personnages des récits bibliques apparaissent tour à tour et leur expérience personnelle a beaucoup pour nous inspirer.
Leur rencontre avec le Ressuscité peut susciter de nombreuses questions ainsi que de l’émerveillement spontané.

En ce qui me concerne, l’évangile du 2è dimanche de Pâques (année B – Jn.20:19-31)
réveille en moi une… sagesse humaine autant que spirituelle!
Et c’est le personnage de l’apôtre Thomas qui contribue à cet éveil.
À la fin de la première partie du texte de l’évangile il est dit :

« Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau),
n’était pas avec eux quand Jésus était venu. »

 
Thomas n’était pas là – affirmation simple, factuelle, ordinaire : il était absent !
On peut facilement spéculer sur toutes les raisons possibles de cette absence – ce ne seront toujours que des spéculations.
Le fait est que Thomas a manqué une occasion bien spéciale : la visite de Jésus ressuscité, rien de moins !
Et, fait encore plus intéressant, Thomas ne veut absolument pas y croire.
Il exprime son refus et son incrédulité en termes qui ne laissent aucun doute sur sa position :

« Il déclara :
« Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous,
si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous,
si je ne mets pas la main dans son côté,
non, je ne croirai pas ! »

Des auteurs spirituels se hâteront d’affirmer que Thomas met des conditions pour croire,
oui, il met… des conditions à Dieu !
Avouons qu’il n’est pas le seul !
Et ce qui en découle est tout simplement merveilleux !

Car, il était bien présent la fois suivante et…
Il obtient une révélation personnalisée et nous laisse une proclamation de foi inédite !
« Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Une proclamation de foi qui dure depuis 20 siècles – il n’y en a pas beaucoup – elle devrait nous être précieuse…
 
Cette scène représente ce que je considère ‘une occasion manquée transformée en expérience absolument unique’.
Sagesse humaine ? Oui, et sagesse spirituelle authentique.
Une attitude à s’approprier et à répéter personnellement !

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-easter-year-b/

Source : Image : rezaconmigo.com

2nd Sunday of Easter, Year B

Beatitudes – there are 8 which are best known to us in the text entitled: ‘The Sermon on the Mount’ (Mt.5:1-10).
There is another one, less known and prompted by a woman who said to Jesus:
Happy (or, blessed) the woman who gave you birth and nursed you” (Lk.11:27).
To which Jesus replied: Happier (or, blessed) still are those who hear the word of God and obey it” (Lk.11:28).

And there is the beatitude in today’s gospel (2nd Sunday of Easter, Year B – Jn.20:19-31) where Jesus says:
“Happy (or, blessed) are those who believe without seeing.”
 
This one can speak especially to us because it concerns us in a very immediate fashion.
It reaches us precisely where we are – in our ‘here and now’ condition…
It describes the situation which is ours:
that of people who cannot see, cannot hear, cannot touch the Risen Lord.

Many of us to whom this beatitude, this blessedness, is addressed, will not say they experience it!…
Many people will say they do not ‘feel’ any special happiness at not seeing Jesus with their own eyes nor hearing him as they do the voice of their loved ones.

I can truly say I share in their predicament.
I sympathize with their experience of ‘absence’ more than that of presence…
No cozy feeling of closeness, of immediacy, of rewarding intimacy.

Yet… as I write this, I recall the words of Jesus saying:
Heaven and earth will pass away, but my words will never pass away” (Mt.24:35).
So, his assurance that we are happy and blessed remains, it cannot go away…

And what remains also, on our part, is this need to… believe –
a gift, yes, a blessing, given to those who dare ask for it, again, and again, and again…

Note: Another reflection is available in French on a different theme at: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-paques-annee-b/

Source: Image: purplelovesorange – WordPress.com
                                                                   

 

Précieux à ses yeux…

On dit que Dieu est tout-puissant – rien ne lui est impossible!
Et pourtant… il semble qu’il y ait une chose qui ne soit pas possible pour lui:
c’est d’oublier ceux/celles qu’il aime – chacun/e de nous.
C’est le message de la 1ère lecture de ce mercredi de la 4è semaine du carême (Is.49:8-15).
Louis-Philippe Provost a choisi de nous partager un texte sur le même thème (Is.43:4).

 

Journée mondiale des malades – 11 février

Historique
Célébrée le 11 février de chaque année, la Journée mondiale des malades (JMM) nous invite à la solidarité avec les personnes qui, autour de nous, expérimentent la dure réalité de la maladie et de la souffrance. Sous l’inspiration de Jean-Paul II, cette journée rappelle la dignité de toute personne, malade ou âgée.

JE SUIS LÀ
Quel réconfort et quel  soulagement avons-nous lorsqu’un proche, un ami nous dit « Je suis là ».  Quelle consolation lorsque ces mots deviennent une expérience de vie, une conviction intérieure que quelqu’un est là pour nous.

La Journée mondiale des malades du 11 février 2018 propose une réflexion sur la confiance qui peut se tisser dans le parcours d’une vie. Au fil du quotidien de nos joies, de nos peines, de nos maladies, il est possible de s’appuyer sur une présence bienveillante qui nous dit : Je suis là. 

Les images et le texte de la carte veulent rendre compte de la richesse de cette réflexion.

Source: Texte & Illustration: CHU de Québec, Université Laval

La mer… la marée…

Un sage a dit :
« Il y a la marée haute,
il y a la marée basse,
mais la mer reste toujours la mer… »

Et il en est ainsi… de la présence dans notre vie
du Créateur de la mer…

Dans notre vie il y a…
les jours de joie intense et les jours de peine profonde;
les jours de succès inespéré et les jours d’échec décourageant;
les jours d’espérance audacieuse et les jours de désespoir lancinant;
les jours de rencontre surprenante et les jours d’adieu déchirant.

Tout cela et bien plus encore…
Mais Sa présence demeure en permanence… inlassable, indéfectible, au plus intime…

Source : Image : Riithink Digital Marketing Agency

16th Sunday of Year A

There is so much that is wrong in our world today, is it not so?
The powerful bring suffering to the weak.
The selfish – legions of them – grab all they can.
The rich keep adding to their share while the poor have to manage on what they can scrape together.

It seems that evil spreads far and wide, and goodness has a hard time existing at all.
Examples we see every day are only too many and too easy to find.

Poverty, sickness, injustice, suffering – evil under all its forms – everywhere we turn it seems that we see only more of that!
Some people mutter to themselves: “Not much sign of God in a world like this…”
Others get really angry, and yes, angry with God: Why does he not do something to right all that is wrong?
They whisper under their breath: “If I were God, things would be different!”

We have to admit it: we are troubled by the presence of evil in our world, in people…
Perhaps today’s gospel (16th Sunday of Year A – Mt.13:24-43) can bring light to this situation.
At first sight, some would think: ‘More of the same!’
Good seed has been planted and there comes an enemy who spoils the whole thing as the weeds in plenty show.
The workers question the owner of the field about it and they are ready to put things right.

The owner shows wisdom: removing the weeds may destroy the good plants as well.
So, his advice is… to wait.
WAIT – waiting… till the harvest, waiting till all has grown and then… then will be the time to sort out and to separate.

For many of us, this is not our preferred mode of operating.
Yet, surprisingly perhaps, this is the way… of God!
He waits, and waits… for us!
He waits that we change…

The 1st reading (Wis.12:13,16-19) says it beautifully:
“Your sovereignty makes you lenient to all…
You are mild in judgement,
You govern us with great leniency.”

He waits that we recognize him, accept his ways, see him as REAL – really present in our lives.
How much longer will he have to wait for this to happen?…

Source: Images: Wikipedia, Experimental Theology – blogger

 

 

16è dimanche de l’année, A

Les chants religieux – comme les chants populaires et les différents genres de musique – connaissent des périodes de renom puis, parfois, disparaissent des programmations régulières.
La mode change, la renommée faiblit et… on oublie…

Mais certains se souviennent, et c’est sans doute le cas pour le beau chant de John Littleton intitulé : Je cherche le visage du Seigneur…

 

 

 

 

 

 

Être à la recherche du visage de Dieu, n’est-ce pas ce à quoi la vie chrétienne s’exerce au fil des jours?

Et voilà que les lectures de ce dimanche (16è dimanche de l’année, A) nous en donnent une description vraiment spéciale:

Il juge avec indulgence.
Il nous traite avec beaucoup de ménagement.
Il donne à ses enfants une belle espérance.
Après la faute, il accorde la pardon.   (Sa.12 :13,16-19)

Il est bon, il pardonne;
Il est plein d’amour pour ceux qui l’appellent
Il est grand, il fait des merveilles.
Il est tendresse et pitié,
Lent à la colère, plein d’amour et de vérité. (Ps.86)

Et l’évangile (Mt.13 :24-43) donne une image si claire et convaincante de ce Dieu patient,
un Dieu indulgent, clément, tolérant,
un Dieu qui sait attendre et attendre toujours notre retour.

Je cherche le visage du Seigneur… et… j’en ai trouvé une si belle expression dans ces textes !

Chaque phrase ébauche un trait,
chaque mot esquisse la figure,
chaque expression dévoile l’identité cachée,
et au plus profond de nous se révèle l’ I M A G E . . .
Mieux encore : sa P R É S E N C E !

Source: Images: Video Blocks, Wallpaper Awesome, Video Blocks