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29è dimanche de l’année A – 2023

Chez les enfants, on parlerait de préparer un méchant tour.
Parmi les adultes, on dirait plutôt élaborer un vilain plan.
Dans un cas comme dans l’autre on échafaude une stratégie pour prendre quelqu’un au piège.
On veut exposer, compromettre, démasquer, ou même humilier une personne.

C’est ce que le texte de l’évangile de ce dimanche nous présente (Matthieu 22:15-21).
La scène nous met en présence d’un groupe de disciples des pharisiens et de partisans d’Hérode qui approchent Jésus.
On nous dit précisément qu’avant d’envoyer leurs délégués:

« Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. »
Les envoyés, avec astuce, s’adressent donc à Jésus.

« Maître, lui disent-ils, nous le savons: tu es toujours vrai
et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.

Alors, donne-nous ton avis:
Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »

Jésus perçoit facilement, sous leurs propos flatteurs, le piège qu’ils lui tendent.
Car il s’agit bien d’un piège.
Si Jésus suggère de ne pas payer l’impôt au pouvoir étranger, il se rend coupable envers l’autorité établie.
Si, au contraire, il dit qu’on doit payer la taxe imposée, ceux qui le voit comme un libérateur éventuel cesseront d’être ses disciples!…

La répartie de Jésus est simple, directe, et… fait perdre la face à ses interlocuteurs malveillants!
Puisqu’ils ont la monnaie étrangère en leur possession, ils ont déjà pris leur décision, c’est évident.

En la personne de Jésus, ils avaient mis Dieu à l’épreuve…
Mettre Dieu à l’épreuve: une tentation qui n’appartient pas uniquement au 1er siècle de l’histoire…

Rendre à Dieu ce qui est à Dieu…
Les implications se révèlent au quotidien…
Évidentes, exigeantes peut-être, mais combien riches de conséquence!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/29th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: lifecross – WordPress    Israel and the Church in the Last Days

Une différence… un sens nouveau…

Les textes de l’évangile de cette période pascale nous présentent des scènes qui ont un élément en commun:
Jésus, présent dans les différentes situations, n’est plus le Jésus que ses disciples et ami/es ont connu!
Chacun/e à son tour, se méprend sur l’identité de la personne devant eux.
Cela m’a inspiré une réflexion que je vous partage… une réflexion sur les mots.

Aux kiosques de journaux on ne manque pas de remarquer ceux et celles qui aiment s’adonner aux ‘Jeux de mots’.

Il y en a pour tous les goûts: les mots croisés, les mots fléchés, les mots codés, les mots casés, les mots mêlés, et, bien sûr, le sudoku.
On peut aussi trouver, sur le net, des dizaines d’autres ‘Jeux de mots’.
De mon côté, j’ai mon propre ‘Jeu de mots’, différent de tous les autres, qui me procure détente, oui, et inspiration.
Je suis prête à vous le partager.Le premier mot qui me vient à l’esprit est connaître – une expérience importante dans la vie.
Elle nous ouvre à de multiples découvertes et détermine notre croissance au fil des ans.
Connaître suppose une attitude d’ouverture aux situations, aux événements, aux gens – à la vie quoi.Une autre expérience enrichissante est celle de reconnaître.
Quelque chose nous paraît familier, la situation ou la personne a un aspect de ‘déjà vu’.
Soudain un ‘déclic’ se fait qui révèle la connaissance ancienne: on a reconnu ce qui est de nouveau présent.L’expérience de reconnaître prend parfois une autre ‘texture’, pourrait-on dire.
On peut avoir connu une personne pendant un certain temps mais une relation qui se prolonge permet alors une connaissance plus en profondeur:
on découvre de nouvelles qualités, des talents insoupçonnés.
On reconnaît une personne généreuse et dévouée – alors qu’on avait vu simplement un collègue, ou une voisine.C’est ce qu’ont vécu les apôtres de Jésus qui l’ont d’abord connu comme l’Homme de Nazareth, l’ancien charpentier.
Peu à peu, ils l’ont reconnu comme leur Maître, le Messager de Dieu au milieu d’eux (Matthieu 16:16).

On peut, malheureusement, méconnaître les bonnes intentions d’autrui, les qualités cachées.
Les gestes peuvent alors être mal interprétés – cela fait parfois partie des relations humaines sujettes à de nombreuses limitations.

La méconnaissance des scribes et des Pharisiens envers Jésus est bien connue.
Ils s’enferment dans leur conviction qu’il est un imposteur.
Jusqu’à la fin, ils refuseront de le reconnaître pour ce qu’il est –
une méconnaissance monstrueuse si évidente (Marc 14:61-64).

La connaissance authentique et la reconnaissance véritable peuvent conduire à… naître de nouveau – une naissance absolument unique.
C’est celle dont Jésus parlait à Nicodème, un soir, lors d’une rencontre discrète.
C’est la naissance qui jaillit de l’Esprit (Jean 3:1-21).

Elle est offerte à toute personne de bonne volonté.
Cette expérience, absolument personnelle, introduit chacun, chacune, à la proximité avec Dieu.

Vous en avez peut-être fait l’expérience…

Source: Images: fr.dreamstime.com    Pinterest   fsspx.uk    churchofjesuschrist.org

Jeux de mots…

 Aux kiosques de journaux on ne manque pas de remarquer ceux et celles qui aiment s’adonner aux ‘Jeux de mots’.
Il y en a pour tous les goûts: les mots croisés, les mots fléchés, les mots codés, les mots casés, les mots mêlés, et, bien sûr, le sudoku.
On peut aussi trouver, sur le net, des dizaines d’autres ‘Jeux de mots’.

De mon côté, j’ai mon propre ‘Jeu de mots’, différent de tous les autres, qui me procure détente, oui, et inspiration.
Je suis prête à vous le partager.

Le premier mot qui me vient à l’esprit est connaître – une expérience importante dans la vie.
Elle nous ouvre à de multiples découvertes et détermine notre croissance au fil des ans.
Connaître suppose une attitude d’ouverture aux situations, aux événements, aux gens – à la vie quoi.

Une autre expérience enrichissante est celle de reconnaître.
Quelque chose nous paraît familier, la situation ou la personne a un aspect de ‘déjà vu’.
Soudain un ‘déclic’ se fait qui révèle la connaissance ancienne: on a reconnu ce qui est de nouveau présent.

L’expérience de reconnaître prend parfois une autre ‘texture’, pourrait-on dire.
On peut avoir connu une personne pendant un certain temps mais une relation qui se prolonge permet alors une connaissance plus en profondeur:
on découvre de nouvelles qualités, des talents insoupçonnés.
On reconnaît une personne généreuse et dévouée – alors qu’on avait vu simplement un collègue, ou une voisine.

C’est ce qu’ont vécu les apôtres de Jésus qui l’ont d’abord connu comme l’Homme de Nazareth, l’ancien charpentier.
Peu à peu, ils l’ont reconnu comme leur Maître, le Messager de Dieu au milieu d’eux (Matthieu 16:16).

On peut, malheureusement, méconnaître les bonnes intentions d’autrui, les qualités cachées.
Les gestes peuvent alors être mal interprétés – cela fait parfois partie des relations humaines sujettes à de nombreuses limitations.

La méconnaissance des scribes et des Pharisiens envers Jésus est bien connue.
Ils s’enferment dans leur conviction qu’il est un imposteur.
Jusqu’à la fin, ils refuseront de le reconnaître pour ce qu’il est –
une méconnaissance monstrueuse si évidente (Marc 14:61-64).

La connaissance authentique et la reconnaissance véritable peuvent conduire à… naître de nouveau – une naissance absolument unique.
C’est celle dont Jésus parlait à Nicodème, un soir, lors d’une rencontre discrète.
C’est la naissance qui jaillit de l’Esprit (Jean 3:1-21).

Elle est offerte à toute personne de bonne volonté.
Cette expérience, absolument personnelle, introduit chacun, chacune, à la proximité avec Dieu.

Vous en avez peut-être fait l’expérience…

Source: Images: fr.dreamstime.com    Pinterest   fsspx.uk    churchofjesuschrist.org

30è dimanche de l’année A – 2020

À la question : ‘Qu’est ce qui est essentiel dans la vie?’
chacun, chacune, aura sa réponse selon sa personnalité, son expérience, ses valeurs.

Mais à la question : ‘Qu’est ce qui est essentiel dans la vie chrétienne?’
nul besoin de réfléchir – la réponse est donnée pas Jésus lui-même.

Le texte de l’évangile de ce dimanche (Mt.22:34-40) nous livre ses paroles –
claires, précises, laissant nulle place pour le doute ou l’hésitation.

Les Pharisiens, toujours à l’affût d’une occasion pour prendre Jésus au piège,
lui posent cette question essentielle.
Leur Loi leur donnait déjà la réponse et de nombreux textes offraient des exemples
de ce qui était exigé d’un Juif fidèle.

La 1ère lecture de ce jour en fournit une illustration (Ex.22:20-26).
Dans la scène que présente le texte de l’évangile,
nous trouvons une question précise et une réponse qui l’est tout autant mais… avec un élément inattendu!
L’inattendu se révèle dans la précision du Maître :

« Le second lui est semblable. »

Aimer Dieu, de tout son être, cela semble l’évidence même.
Il est notre Créateur, celui qui nous comble de ses dons, celui qui veille sur nous et nous sauve.

Mais Jésus ose ajouter que ce ‘grand commandement’ a, dirait-on, une deuxième partie.Une deuxième section semblable à la première et qui est également essentielle.

La conclusion s’impose : aimer son prochain fait partie intégrante de l’amour que Dieu attend de nous.
Ce prochain – l’être humain que nous côtoyons, tout un chacun que nous rencontrons, oui,

  • faible
  • fragile
  • faillible

lui, elle, qui partage notre humanité, a droit à l’amour auquel Dieu a droit!
Lui qui un jour de notre histoire a revêtu cette humanité de faiblesse et de fragilité.

Nous célébrons précisément cela à Noël… pourquoi l’oublions-nous si souvent par la suite?…
Difficile? Certainement.
Exigeant? Définitivement – de ces exigences que Dieu seul peut nous demander… jour après jour.

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Click Nova Olimpia

29è dimanche de l’année A – 2020

Encore une scène qui nous est familière (Mt.22:15-21) et qui, par certains aspects, captive notre attention.
Les Pharisiens dont la réputation est bien connue tentent de piéger Jésus.
Évidemment, nous connaissons le résultat de leur tentative mais le dialogue entre eux et le Maître a de quoi nous interpeler.

Les chefs religieux entament la conversation avec Jésus en lui adressant des compliments qui ont pour but de camoufler la raison de leur intervention.
Cette astuce est évidente et la réaction de Jésus prend ses interlocuteurs au dépourvu.
Ils ont, en fait, résolu le pseudo-problème qu’ils soumettent à Jésus puisqu’ils ont déjà en leur possession les pièces de monnaie à l’effigie de César!
 
L’auditoire de Jésus – tout ce groupe de gens de bonne volonté venus écouter son enseignement – doivent rire sous cape!
Mais la réponse de Jésus s’adresse également à nous avec son message toujours ponctuel :

« Rendez donc à César ce qui est à César,
et à Dieu ce qui est à Dieu. »

 
Certains objecteront que notre époque n’est plus soumise à César – ils ont raison.
D’autres pressentent qu’il y a là plus qu’une exhortation à payer taxes et impôts – ceux-là ont sans doute également raison.

Se pourrait-il qu’une traduction appropriée pour notre époque puisse s’exprimer ainsi :
Rendre à chacun/e ce qui lui revient – non pas quelque chose stipulé par une loi civile, ou même morale,
mais en vertu de leur humanité… et de la nôtre!
Ces choses si précieuses que sont la compréhension, la patience, la sympathie, l’aide dans le besoin, le pardon, etc.

Ce faisant, nous serons déjà sur le chemin pour rendre à Dieu ce qui lui revient puisqu’il s’identifie à chacun/e de ceux-là, le plus petit d’entre les siens(Mt.25:40).

 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/29th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Third Hour

25è dimanche de l’année C – 2019

L’argent – soulignant son absolue nécessité, certains seraient tentés d’écrire… ARGENT,
oui, en lettres majuscules et… peut-être même en caractères gras!

C’est que cet objet tient une place bien grande dans nos préoccupations quotidiennes.
On y pense,
on en rêve,
on le désire,
on cherche à se l’approprier,
on le met en sécurité,
on spécule pour en avoir davantage,
on se désole si on en perd,
et… on en donne parfois, c’est certain… mais avec un degré de générosité qui varie d’une personne à l’autre!

Le monde de la finance est un monde en soi et les spécialistes en ce domaine nous rappellent souvent que :
« Le temps c’est de l’argent »! 

Qu’en sera-t-il de tous les chrétiens – tout un chacun/e d’entre nous – qui liront ou entendront le texte de l’évangile de ce dimanche? (Lc.16:1-13)
On disait que les Pharisiens du temps de Jésus se moquaient de lui car… ils aimaient l’argent! (Luc 16:14)
Et nous?

Évidemment, nous n’allons pas manquer à ce point de respect pour Jésus, mais ses paroles auront-elles un effet sur nous – sur nous et sur notre attitude face à l’argent?
Le message de Jésus demeure actuel et s’adresse personnellement à chacun/e :

« Aucun domestique ne peut servir deux maîtres :
ou bien il haïra l’un et aimera l’autre,
ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre.
Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/25th-sunday-of-year-c-2019/

Source : Images : mindsetpszychologia.hu   expresszkolcson.hu   PoetsandQuants

 

 

 

5è dimanche du Carême, année C – 2019

Commettre l’adultère… c’est sérieux, un acte qui est lourd de conséquences.
Et à l’aube ce matin-là, il aurait pu l’être encore davantage…

Mais l’adultère, ça implique… deux personnes, évidemment.
Pourtant on en a amené devant Jésus seulement une : la femme.
L’homme courrait-il plus vite?
Ou… avait-il des amis en hauts-lieux?

Pourtant les scribes et les pharisiens espèrent encore condamner deux personnes.
La deuxième – Jésus – serait reconnu coupable de quelque chose de plus grave encore :
enfreindre la Loi de Moïse en ne condamnant pas la femme.
Parce que « La Loi, c’est la loi! » on le sait.
L’Écriture est bien claire sur ce point (Ex.20:14) – pas d’exception possible.
« Ce qui est écrit est écrit », quelqu’un en autorité allait le dire sous peu… (Jn.19:22).

.

Mais voilà que quelque chose d’autre est écrit sur le sable,
à l’endroit même qui sépare Jésus des accusateurs…
Cet endroit, on pourrait le nommer :
‘La Place de la Miséricorde’!

On a depuis longtemps spéculé sur les mots formés par le doigt du Maître.
Le texte importe peu, le sens demeure jusqu’à ce moment et…
tous le comprennent, les scribes et pharisiens les premiers qui quittent la scène,
les plus vieux les premiers, nous dit-on… avec humour!

Et… cette ‘Place de la Miséricorde’, elle recouvre aussi tout l’espace de nos vies
où chaque jour s’écrivent de nouveau les mots que seul/e chacun/e de nous peut déchiffrer…
ceux-là mêmes qui nous donnent pardon et libération.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-c-2019/
Et, dans une vidéo, Estelle Henry nous présente cette scène en personnifiant la femme adultère à : https://youtu.be/84HkOBc2OZA

Source: Images: Interesting Green   caritastirana.org   news.ag.org

 

Les anonymes de l’évangile, 8è épisode

On rencontre toutes sortes de gens –
certains changent d’idée pour un Oui ou pour un Non;
d’autres sont ancrés dans leurs convictions.
Certain/es n’afficheront pas ouvertement ce qu’ils ou elles croient;
par contre, d’autres en témoigneront sans honte.
Dans la vidéo qui suit, Lise Massé nous présente
des anonymes, encore une fois, et qui nous sont
des exemples vivants d’un tel témoignage.

27 décembre

Au calendrier liturgique, pour le 27 décembre, on inscrit la fête de Saint Jean, l’apôtre et évangéliste,

celui-là même que l’on nommait: « Le disciple que Jésus aimait. »

Dans la vidéo qui suit, il se présente et nous parle du Maître qui l’avait choisi…