Cette journée fait partie des célébrations décrétées directement par l’ONU, qui invite, depuis 2005, « Les États Membres et la communauté internationale à célébrer chaque année, le troisième dimanche de novembre, la Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière, en hommage aux victimes des accidents de la route et à leurs familles. » (extrait de la résolution RES/60/5 du 1er décembre 2005). Cette Journée mondiale est depuis lors commémorée dans un certain nombre de pays, même si elle reste assez peu relayée dans les grands médias.Elle cherche à attirer l’attention du grand public sur l’ampleur des dégâts causés par les accidents de la route, aussi bien matériels qu’émotionnels, et rendre hommage à toutes les victimes de la route ainsi qu’aux services de secours et de soutien.
Beaucoup d’accidents auraient pu être évités
C’est avec cette idée forte que de nombreuses associations luttent et tentent de promouvoir des comportements civiques et sécuritaires plus forts chez les conducteurs, sans négliger l’action auprès des pouvoirs publics, reponsables quant à eux, de la subsistance de nombreux points noirs.
Sur la recommandation de la Commission des établissement humains, l’Assemblée générale a décidé, en 1985, que le premier lundi d’octobre de chaque année serait la « Journée mondiale de l’Habitat » (résolution 40/202 A). La journée a été célébrée pour la première fois en 1986 pour marquer le dixième anniversaire de la première conférence internationale sur le sujet. “Nous vivons une ère d’urbanisation rapide où près de la moitié de la population des pays en développement et les trois quarts de la population des pays développés vivent et travaillent dans les villes”, a rappelé Mme Tibaijuka à Nairobi, il y a 15 ans, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’habitat 2004.UN-Habitat, a élaboré un plan modèle visant à combiner des politiques d’urbanisation judicieuses à des initiatives rurales axées sur le développement en vue d’aider à modifier le flux de demandeurs d’emplois vers les centres urbains.
Zéro Expulsion
Depuis 2005, en prolongement de la journée mondiale de l’habitat, l’Alliance Internationale des Habitants a lancé la campagne expulsion zéro ainsi que la journée mondiale expulsion zéro. Afin de réagir à l’augmentation des expulsions à travers le monde (15% de la population mondiale est menacée) pour les raisons suivantes:
investissements étrangers dans les pays endettés.
les privatisations du secteur et la libéralisation du marché immobilier.
les nettoyages ethniques.
les occupations et les guerres
les spéculations humaines sur les désastres naturels.
L’idée est de faire réagir l’ONU qui vise l’amélioration des conditions d’habitations de 100 millions de personnes, tandis que le risque de mal logés devrait augmenter lui aussi.
L’Alliance Internationale des Habitants se base sur le droit de vivre en paix, en sécurité, avec dignité et pour un coût supportable.
On dit souvent: « Une image vaut mille mots ». Celle-ci parle avec force et son message interpelle clairement…
La force du symbole
L’illustration de cet article montre la sculpture « Le Bien défait le Mal », qui se trouve près du Siège de l’ONU à New York.
Elle représente Saint George terrassant le dragon. Ce qui ne soit voit pas, c’est que le dragon a été créé à partir de fragments de missiles nucléaires soviétiques SS-20 et américains Pershing.
L’avénement d’un monde débarrassé des armes nucléaires est un des objectifs les plus anciens de l’Organisation des Nations Unies. Cette volonté était d’ailleurs déjà présente dans la première résolution de l’Assemblée générale en 1946.C’est en 2013 que l’assemblée générale de l’ONU a proclamé le 26 septembre Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires. Cette décision a été prise suite de sa réunion sur le désarmement nucléaire qui s’était tenue à l’époque à New York.
Message du secrétaire général Antonio Guterres
« Notre grande famille mondiale ne peut plus laisser le spectre du conflit nucléaire planer sur notre action visant à promouvoir le développement, à atteindre les objectifs de développement durable et à mettre fin à la pandémie de COVID-19. Il est grand temps de chasser ce spectre pour de bon, de débarrasser le monde des armes nucléaires et d’entrer dans une nouvelle ère de dialogue, de confiance et de paix pour toutes et tous. »
Antonio Guterres est secrétaire général des Nations unies depuis le 1ᵉʳ janvier 2017
La force du symbole
L’illustration de cet article montre la sculpture « Le Bien défait le Mal », qui se trouve près du Siège de l’ONU à New York. Elle représente Saint George terrassant le dragon. Ce qui ne soit voit pas, c’est que le dragon a été créé à partir de fragments de missiles nucléaires soviétiques SS-20 et américains Pershing.
Un site à visiter : www.un.org Source: Texte: Journée Mondiale Image: unsplash.com
En 1994, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 16 septembre, date anniversaire de la signature, en 1987, du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d’ozone, Journée internationale de la protection de la couche d’ozone (résolution 49/114 du 19 décembre).
Fragile enveloppe
Les États ont été invités à consacrer cette journée spéciale à l’encouragement d’activités concrètes conformes aux objectifs du Protocole de Montréal et de ses amendements. La couche d’ozone, fragile écran de gaz, protège la Terre des rayons dangereux du soleil, préservant ainsi la vie sur notre planète…
Suite à la mise en évidence de l’appauvrissement de la couche d’ozone au début des années 70, deux traités internationaux pour la protection de la couche d’ozone, la Convention de Vienne et le Protocole de Montréal ont été négociés sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’Environnement PNUE et signés respectivement en 1985 et 1987. Ces traités ont été ratifiés par la plupart des pays du monde. Ils ont permis d’obtenir comme premiers résultats une réduction de plus de 80% de la production et de la consommation des substances appauvrissant la couche d’ozone.
Vingt cinq ans après…
Le sujet est toujours préoccupant, inutile de se le cacher. Cependant, des mesures récentes montrent qu’en certains endroits, la couche d’ozone a commencé sa reconstitution. Une occasion de se réjouir ?
Il s’agit d’une journée bel et bien officielle, décrétée par les Nations Unies (A/RES/74/22), le jeudi 12 décembre 2019. La date du 20 juillet a été retenue comme étant la «Journée mondiale du jeu d’échecs». L’ONU a souligné que ce jeu contribue à l’égalité des genres (sic) et participe à la mise en oeuvre des objectifs de développement pour 2030.
« Le jeu d’échecs permet le renforcement de l’éducation, de l’égalité des genres et de l’avancement des femmes et des filles, ainsi que de l’inclusion, la tolérance, la compréhension mutuelle et le respect».
L’ONU invite tous les Etats membres à célébrer la Journée mondiale du jeu d’échecs. La résolution a été proposée par plusieurs pays parmi lesquels ont retrouve l’Arménie, la Russie, le Bangladesh, l’Inde, la Chine, le Cameroun, Cuba et le Liban.
Un site à visiter : www.un.org Source: Texte: Journée Mondiale Image: unsplash,com (Chase Clark)
Message du Secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, à l’occasion de la Journée internationale des coopératives:
« Le microfinancement, c’est notre affaire! Coopérer pour sortir de la pauvreté »: tel est le thème retenu pour la Journée internationale des coopératives, ce qui semble tout à fait approprié en cette Année internationale du microcrédit. Il montre que les coopératives et le microfinancement, lorsqu’ils sont utilisés et administrés de façon appropriée, peuvent aider les plus démunis à améliorer leurs conditions de vie.
Offrir des services aux personnes à faibles revenus
Les coopératives offrent depuis longtemps déjà des services financiers aux pauvres et aux personnes à faible revenu. Les caisses populaires et les mutuelles de crédit ont été créées pour atténuer la pauvreté et réduire l’endettement élevé des petits exploitants agricoles et des artisans dans les villes et les campagnes. Les coopératives poursuivent sur cette voie aujourd’hui, en particulier en offrant des services de microfinancement abordables et équitables. Les études de l’Organisation des Nations Unies montrent qu’en facilitant aux pauvres l’accès au crédit et à des produits d’épargne et d’assurance à faible risque, les services de microfinancement les aident à augmenter leurs revenus, protéger leurs biens et faire face aux crises.
Les coopératives sont bien placées pour aider les pauvres, notamment dans les régions délaissées par les banques commerciales. À l’inverse des établissements financiers qui cherchent à dégager un profit, les coopératives financières s’attachent avant tout à proposer des services qui bénéficient à leurs membres. Elles appartiennent en propre à leurs membres, qui sont aussi leurs clients et qui les gèrent démocratiquement. Elles sont proches des collectivités qu’elles servent et sont bien placées pour exécuter des politiques et des programmes adaptés aux conditions locales et aux intérêts et besoins de leurs membres. Elles peuvent ainsi renforcer la participation des pauvres aux mécanismes de prise de décision et de gestion. Dans le même temps, elles favorisent l’instauration de conditions sociales favorables au remboursement de la grande majorité des prêts.
Parvenir au développement durable
Voilà pourquoi, dans le cadre des initiatives mondiales que nous avons engagées pour réduire la pauvreté et parvenir au développement durable, nous devons considérer les coopératives comme des instruments qui ont fait leurs preuves en permettant aux pauvres, en particulier aux femmes, d’avoir accès au microfinancement et de prendre leur destin en main. Voilà pourquoi l’Organisation des Nations Unies œuvre sans relâche pour encourager les coopératives. En cette journée internationale, j’encourage vivement les gouvernements et toutes les parties intéressées à faire de même.
La date officielle de cette journée est fixée au 1° samedi de juillet, elle change donc chaque année. Pour 2022, elle sera donc célébrée le 2 juillet.
L’intitulé de la journée est surprenant mais l’initiative émane de l’ONU…
Résilience et reconstruction
les Micro, Petites et Moyennes Entreprises sont indispensables pour le développement durable, pour une meilleure reconstruction face aux impacts de la pandémie [ndlr: de Covid] et face à la crise climatique et aux conflits.
C’est ce constat qui a amené l’Assemblée générale de l’ONU, dans sa résolution A/RES/71/279, a créer la Journée des microentreprises et des petites et moyennes entreprises (MPME) afin de sensibiliser aux contributions considérables de ces entités à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.
Une reconnaissance méritée
Nous célébrons, en cette année 2022, la 5ème édition de cette Journée. Ces entreprises, qiu composent 90% des entreprises et génèrent 50% du PNB dans le monde, sont la colonne vertébrale de nos économies, composant à elles seules 70% des entreprises et créant plus de 50% des emplois dans le monde.
Note de l’éditrice: Pas d’information supplémentaire pour l’année 2023…
La Journée des océans, célébrée le 8 juin, vise à nous rappeler le rôle des océans comme source de vie partout dans le monde. Il s’agit d’une célébration internationale proclamée il y a dix ans à l’occasion du Sommet de la Terre et des Nations Unies tenu à Rio de Janeiro.
Après des débuts timides, cet événement a aujourd’hui une grande ampleur dans le domaine de la sensibilisation à la santé des océans et celui d’une meilleure gestion de l’Océan et de ses ressources.
Un évènement international
Simultanément sur les 5 continents, les Aquariums, Centres de Sciences, Musées, Associations et Institutions d’éducation à l’environnement marin du RESEAU OCEAN MONDIAL proposent à leur public des festivités pleines d’animations ludiques et d’actions concrètes, les petits et grands. Ateliers artistiques et pédagogiques, conférences, nettoyage de plages/de ports, films, contes et concours sont organisés simultanément sur l’ensemble de la semaine ou du week-end autour du 8 juin. Des opérations sont prévues sur les cinq continents, aussi bien en France qu’en Mauritanie, Italie, Etats-Unis Australie ou Danemark.
Ce que nous faisons au sein de notre communauté peut avoir des effets positifs ou négatifs sur nos océans. L’eau passe de nos océans à l’atmosphère puis aux terres avant de retourner dans les océans. Les ressources en eau sont limitées et nous ne disposons que des quantités existantes sur Terre. La protection de nos océans commence par celle de nos bassins hydrographiques, et nous comptons sur vous pour l’assurer !
Quatre objectifs principaux
L’adoption d’une nouvelle perspective en encourageant les individus à réfléchir à ce que l’eau signifie pour eux et aux raisons de lui attacher une grande valeur;
La sensibilisation un grand nombre de gens ne réalisent pas la profusion de créatures vivantes et d’habitats dont la beauté n’a d’égale que la diversité, que renferment nos rivières et nos océans, ni l’impact de nos actions sur ces ressources;
Le changement de nos habitudes les citoyens doivent être encouragés à devenir les gardiens de nos eaux afin de les préserver pour les générations futures;
La célébration que vous habitiez à l’intérieur des terres ou sur la côte, vous pouvez organiser des événements sur le thème de l’eau ou y participer.
Les océans en quelques chiffres
Plus de 90% des 10 espèces de poissons les plus pêchés sont en voie de disparition et près de 50% des autres espèces commerciales sont menacées par l’industrie de la pêche, par ailleurs 80% de la pollution des océans provient des terres.
Par ailleurs, une pétition a été mise en place conjointement avec THE OCEAN PROJECT pour faire du 8 juin la Journée Mondiale de l’Océan officiellement reconnue par l’ONU. Proposée au Sommet de la Terre de Rio en 1992 par le Canada, la Journée Mondiale de l’Océan a, jusqu’à présent, était peu suivie. Or l’Océan recouvre plus des deux tiers de la Terre. Il joue un rôle essentiel dans la régulation des climats, la qualité de l’air et de l’eau.
En 2004, 10 ans après le génocide au Rwanda… Le secrétaire général des Nations Unies lançait un plan d’action de prévention du génocide et attirait l’attention sur les situations en Ituri et au Darfour.
La Commission des droits de l’homme a observé le 7 avril 2004, lors d’une séance d’une heure qui s’est tenue dans la Salle des Assemblées du Palais des Nations, à Genève, la Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda, dont l’Assemblée générale avait décidé, en décembre 2003, qu’elle serait commémorée le 7 avril de chaque année.
Se souvenir pour être capable d’agir
Lors de son discours, le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a souligné que la communauté internationale ne doit jamais oublier que nous avons échoué collectivement à protéger les plus de 800 000 hommes, femmes et enfants sans défense qui ont péri au Rwanda il y a 10 ans. « Nous devons tous assumer nos responsabilités et reconnaître que nous aurions dû faire plus pour empêcher le génocide ou y mettre fin », a-t-il affirmé, ajoutant que nul ne saurait plaider l’ignorance.
Relevant que le spectre du génocide demeure hélas bien réel, le secrétaire général des Nations unies a indiqué qu’il lançait un plan d’action de prévention du génocide axé sur la prévention des conflits armés, la protection des civils dans les conflits armés, la fin de l’impunité, la mise en place d’un système d’alerte précoce et claire, ainsi que sur l’action rapide et décisive lorsque, en dépit de tous ces efforts, le génocide se produit ou est sur le point de se produire. Il a indiqué qu’il avait décidé de créer un nouveau poste de conseiller spécial sur la prévention du génocide.
Kofi Annan a, par ailleurs, attiré l’attention sur la situation actuelle dans la province d’Ituri en République démocratique du Congo, « où les conflits ethniques pourraient de toute évidence aller jusqu’au génocide ». Il a également dit partager la vive inquiétude qu’ont exprimée, la semaine dernière, les huit experts indépendants que la Commission a nommés pour s’informer sur les violations massives des droits de l’homme et la crise humanitaire qui serait en train de se produire dans la région du Darfour au Soudan. Il a proposé d’envoyer au Soudan une équipe pour mieux prendre la mesure et mieux comprendre la nature de la crise.
15 ans plus tard, avons-nous réellement avancé ?
La situation en Afrique centrale, qu’il s’agisse du Congo ou de la Centrafrique notamment, ne s’est pas réellement améliorée et les manifestations organisées au Rwanda pour célébrer le vingtième anniversaire du génocide montrent à quel point les blessures sont toujours présentes.
Les déclarations de président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, portées à l’encontre du rôle de la France dans le déroulement du génocide de 1994, ont suffit à raviver les tensions et portent un coup rude à une démarche d’apaisement pourtant souhaitée par de nombreuses parties…
Le rapport Duclert
En 2021, un rapport (lien ci-dessous) remis au président de la République [ndlr: française] fait état dans ses conclusions « d’un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes pour la France ». L’article paru dans « Le monde » explique en détail les tenants et aboutissants de toute l’affaire.