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Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciale – 21 mars

La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée chaque année le 21 mars, pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid. En proclamant la Journée internationale en 1966, l’Assemblée a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale [résolution 2142 (XXI)].wcar_sm

Le message de Kofi Annan
A l’occasion de la journée 2004, Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies, a eu l’occasion de diffuser le message suivant:

Le 21 mars 1960, une manifestation non violente de protestation contre la loi sur les laissez-passer – une des institutions les plus honnies de l’apartheid – eut lieu à Sharpville, en Afrique du Sud. Bilan : 69 morts parmi les manifestants. Le massacre de Sharpville fut un moment décisif dans la lutte contre l’apartheid. Il amena aussi l’Assemblée générale [des Nations unies] à instituer cette journée annuelle, dont l’objet est d’appeler l’attention sur la lutte contre le racisme, où qu’il se manifeste et quelle que soit l’époque.

Cette année (2004) est celle du dixième anniversaire du génocide rwandais, ce qui nous rappelle les horreurs que peut entraîner la haine ethnique et raciale. C’est aussi celle du bicentenaire de la révolution à Haïti, grâce à laquelle les peuples des Caraïbes et d’Amérique latine furent libérés de l’esclavage. Et 2004 est enfin, comme l’a décidé l’Assemblée générale, l’Année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition. A travers ces trois événements, nous devons non seulement honorer la mémoire des victimes de tragédies passées, mais aussi manifester notre ferme volonté d’éviter que d’autres ne subissent un sort semblable à l’avenir.

Cela veut dire que nous devons mettre fin aux conséquences, qui persistent à ce jour, de l’esclavage et du commerce des esclaves. Ces injustices historiques sont parmi les causes de la pauvreté, du sous-développement, de la marginalisation, de l’exclusion sociale, des disparités économiques, de l’instabilité et de l’insécurité dont beaucoup souffrent aujourd’hui dans différentes parties du monde, en particulier dans les pays en développement. A la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée qui s’est tenue en 2001, les Etats ont reconnu que l’esclavage et le commerce de l’esclavage avaient été des tragédies effroyables pour l’humanité et figuraient parmi les principales causes du racisme. L’Organisation des Nations Unies demeure fermement déterminée à aider les peuples et les pays à surmonter cet héritage du passé, ainsi qu’à combattre les formes contemporaines de l’esclavage – comme le travail forcé, notamment à des fins d’exploitation sexuelle – qui continuent de peser sur notre conscience collective.

Le racisme est aussi une des racines du génocide. Les pratiques racistes, les idéologies racistes, et les discours déshumanisants qui nient la dignité et les droits de groupes entiers doivent être condamnés. Mais condamner ne suffit pas: nous devons aussi renforcer nos capacités d’alerte rapide et de prévention des génocides, des massacres, des nettoyages ethniques et des autres crimes du même genre et soutenir vraiment les efforts déployés pour que les coupables soient traduits en justice, notamment devant la Cour pénale internationale. Je compte nommer prochainement un conseiller spécial pour la prévention du génocide et faire d’autres propositions visant à renforcer notre action dans ce domaine.

La tolérance, le dialogue interculturel et le respect de la diversité sont plus indispensables que jamais dans un monde où les peuples sont plus interconnectés que jamais. Nous comptons sur les gouvernements, en particulier, pour qu’ils aient la volonté politique nécessaire et agissent résolument. Cette Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est l’occasion pour chacun de nous de repenser au principe fondamental énoncé dans la Charte des Nations Unies et la Déclaration universelle des droits l’homme, celui de l’égalité de tous les êtres humains, et le mettre en pratique.

Un site à visiter : www.stop-discrimination.info         Source: Texte & Image: Journée mondiale (Illustration:Nations U, New York, 17 mars 2004)

Journée mondiale du bonheur – 20 mars

bonheur1-300x224Prenez un jour « normal », sans guerre, sans catastrophe, sans aucun viol, sans fermeture d’usine, sans expulsion… ç’est bon, vous l’avez trouvé ? il ne vous reste plus qu’à créer la journée internationale du bonheur. Présenté comme cela, c’est presque drôle. Ce qui l’est moins, c’est que cette journée existe bel et bien et qu’elle a été décrétée par l’ONU à l’unanimité des pays membres. Mieux, ni la Russie ni la Chine n’ont exercé leur droit de veto.

Une journée alibi ?
La résolution de l’assemblée générale de l’ONU est explicite, elle invite chaque état-membre à célébrer cette Journée comme il se doit, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation. Pour faire bonne mesure l’auguste assemblée associe à cette démarche les différents organismes des Nations Unies, toutes les organisations internationales et régionales ainsi que la société civile.

images-28Un objectif fondamental de l’être humain
On aurait pu aussi parler de journée gadget… mais c’est loin d’être le cas et la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies est explicite: Le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial.

La journée mondiale du bonheur est bien dans l’air du temps et de la recherche d’un « mieux vivre ». Les économistes cherchent aujourd’hui à élaborer de nouveaux outils de mesures pour mieux prendre en compte l’importance du bonheur pour le développement afin d’orienter les politiques nationales. On en arrive ainsi au véritable but de cette journée : la prise de conscience par les gouvernements que la seule croissance économique ne suffit plus à assurer le « bonheur » d’un pays et qu’un développement plus équitable, équilibré et durable permettrait de mieux éliminer la pauvreté et assurer le bien-être de tous les peuples.

Un site à visiter : www.un.org      Source: Texte: Journée mondiale     Images: www.tours-madame.fr    locavac-luchon-cure-ski.overblog.com

Journée Mondiale de la Femme – 8 mars

femmeLa Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Elle est également célébrée à l’ONU et, dans de nombreux pays, c’est un jour de fête nationale. Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur Journée, elles peuvent voir, si elles jettent un regard en arrière, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

Des femmes qui ont fait l’histoire
La Journée internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire. Elle puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata avait lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre. Pendant la révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le droit de vote des femmes.

L’idée d’une Journée internationale de la femme s’est fait jour au tournant des XIXe et XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.

Repères chronologiques
1909 – Conformément à une déclaration du Parti Socialiste américain, la première Journée nationale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis, le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée de la femme, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de 17 pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail.

Moins d’une semaine après, le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plus de 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cet événement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaient amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la Journée internationale de la femme.

1913-1914 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale de la femme le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs soeurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève pour obtenir  » du pain et la paix « . Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes. Ce dimanche historique tombait le 23 février dans le calendrier julien qui était alors en usage en Russie, mais le 8 mars dans le calendrier géorgien utilisé ailleurs.

Depuis ces années, la Journée internationale de la femme a pris une nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. De plus en plus, la Journée internationale de la femme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, demander des changements et célébrer les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire des droits des femmes.

Le rôle des Nations Unies
Rares sont les causes dont l’ONU assure la promotion qui aient suscité un appui plus intense et plus vaste que la campagne menée pour promouvoir et protéger l’égalité des droits des femmes. La Charte des Nations Unies, signée à San Francisco en 1945, était le premier instrument international à proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine. Depuis, l’Organisation a aidé à créer un patrimoine historique de stratégies, normes, programmes et objectifs convenus au plan international pour améliorer la condition de la femme dans le monde entier.

Au fil des ans, l’action menée par l’ONU en faveur de la promotion de la femme a pris quatre orientations précises : promotion de mesures juridiques; mobilisation de l’opinion publique et de l’action internationale; formation et recherche, y compris compilation de statistiques ventilées par sexe; et assistance directe aux groupes désavantagés. Aujourd’hui, l’un des principes d’organisation centraux des travaux de l’ONU est qu’aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques et politiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleine participation, et la pleine autonomisation, des femmes du monde entier.

Un site à visiter : www.unwomen.org       Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale des orphelins de guerre – 6 janvier

war orphan, ABS FreePickCinq jours après la Journée Mondiale de la Paix, on parle des orphelins de guerre. Leur journée mondiale est d’origine Onusienne et c’est d’ailleurs la convention relative aux droits de l’enfant qui affirme que les droits des enfants doivent être respectés même en période de guerre ou de conflit armé. Les enfants ne sont pas responsables … et ne doivent pas devenir les victimes de la bêtise de leurs parents. Les enfants ont le droit d’être protégés dans toutes les circonstances et de vivre dans un environnement pacifique, même si les adultes n’ont pas été capables de régler leurs conflits de façon intelligente.

La situation matérielle des orphelins de guerre dans les zones touchées par les conflits reste extrêmemnt problématique et l’appel aux états pour remédier à cet état de fait toujours aussi nécessaire… Une initiative du musée virtuel canadien mérite d’être relayée dans ce site: elle trouve sa source dans le sort d’un groupe d’orphelins juifs de la deuxième guerre mondiale qui a émigré au Canada. Cette histoire (vraie) appartient autant au passé qu’au présent et peut constituer un appel et une mise en garde contre l’indifférence et la passivité de ceux qui ne sont pas touchés par ces questions.

Il y a actuellement de très nombreux réfugiés pour cause de guerre dans le monde; plus de la moitié sont des enfants et parmi eux les orphelins sont très nombreux.

Un site à visiter : www.in-terre-actif.com     Source: Texte: Journée Mondiale  Image: ABSFreePic.com

Journée internationale des migrants – 18 décembre

journee-internationale-migrantsLe 18 décembre est célébrée la Journée Internationale des Migrants. C’est l’occasion, dans le monde entier, de réaffirmer et de promouvoir les droits des migrants. La date a été choisie il y a quatre ans par l’ONU pour attirer l’attention sur une convention adoptée par l’assemblée générale des Nations unies le 18 décembre 1990 mais restée inapplicable faute de ratifications suffisantes.

Cette Convention pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leur famille concerne tous les migrants qui  » vont exercer, exercent et ont exercé  » un travail pendant  » tout le processus de migration « . Pour tous, avec ou sans papiers, des droits fondamentaux sont réaffirmés en  » considérant la situation de vulnérabilité dans laquelle se trouvent fréquemment les travailleurs migrants et les membres de leurs familles « .

Les migrants dans le monde
L’Europe accueille 15 Millions d’immigrés sur les 175 Millions de par le monde.
La Convention n’est entrée en vigueur que le 1er juillet 2003. A ce jour, 27 Etats l’ont ratifiée : seulement des pays d’émigration, aucun des pays les plus industrialisés. Depuis quatorze ans, la France, ses partenaires européens et la plupart des pays d’immigration de la planète éludent la ratification. Pourtant la défense des droits de l’homme a une portée universelle et ne peut donc pas exclure les migrants.

Pas de nouveaux droits
Depuis 1990, la précarisation des droits des migrants est en aggravation constante. L’Union européenne offre la libre circulation aux citoyens des Etats membres tout en durcissant, pour les autres, les règles de l’asile et du séjour ; le principe de non-discrimination inscrit dans le traité d’Amsterdam a pourtant exclu la discrimination fondée sur la nationalité.

Source: Journée mondiale