Chaque année, quand revient cette fête du Christ-Roi – on la nomme une solennité –je me pose la question :
‘Avons-nous écouté, médité, compris, accepté… ce que LUI nous a dit? ‘
‘Avons-nous perçu et nous sommes-nous ajustés à ce que LUI voulait et ne voulait pas?’
Alors, trois scènes me viennent à l’esprit :
La première scène nous fait voir Jésus qui a multiplié les pains, la foule s’est rassasié et… les gens veulent le faire roi (Jn.6:13-15) – il s’échappe.
La deuxième scène nous fait rencontrer Jésus qui entre à Jérusalem aux cris de la foule enthousiaste mais lui monte… un ânon ! (Lc.19:32-38)
La troisième scène est celle que nous présente l’évangile de ce dimanche (Jn.18:33-37).
Debout devant Pilate, le procureur romain, qui le questionne, il affirme clairement:
« Mon royaume n’est pas de ce monde. »
Malgré tout cela – suivant l’exemple des Juifs de son temps – nous insistons pour en faire un roi !
POURQUOI?
Nous prétextons… sa gloire… peut-être est-ce notre besoin d’avoir un ‘chef’ glorieux’…
Que dirait-il aujourd’hui?
Pourtant, chaque jour nous prononçons les mots : ‘Que ton règne vienne…’
Que demandons-nous vraiment?
Un texte de la célébration de cette fête nous le rappelle :
« Un règne de vie et de vérité,
règne de grâce et de sainteté,
règne de justice, d’amour et de paix. » (préface)
Et ce règne demande notre contribution pour que, oui, il puisse enfin venir !
Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-b-feast-of-christ-the-king/