Le 10 octobre 2003 était organisée la première Journée mondiale contre la peine de mort, à l’initiative d’une série d’organisations fédérées sous la coupole « Coalition mondiale contre la peine de mort », elle regroupe des ONG, des associations de juristes, des syndicats, des collectivités locales et toutes sortes d’organisations attachés à la lutte contre la peine de mort et désirant unir leurs efforts de lobbying et d’action sur le plan international.
Dans plus de 45 pays seront organisés des expositions, débats et autres activités. Entre 60 et 70 pays, principalement des régimes autoritaires, continuent d’exécuter régulièrement des condamnés à mort, a rappelé Michel Taube, de l’association Ensemble contre la peine de mort.
Lutter dans le monde entier
La Chine est de loin le plus important, avec entre 1000 et 3000 exécutions annuelles, suivie par l’Arabie Saoudite et l’Iran. Les Etats-Unis et le Japon sont les deux seuls pays démocratiques à continuer d’appliquer cette sanction. A l’opposé, l’Europe et l’Amérique latine ont presque intégralement banni la peine de mort. M. Taube a exprimé son soutien à l’approche diplomatique de l’Union Européenne pour promouvoir la suppression de la peine de mort au niveau mondial, s’opposant à une politique de sanctions, par exemple commerciales.
Des associations nombreuses
Parmi les associations luttant en faveur de l’abolition de la peine de mort, nous avons noté:
En France, on célèbre les 40 ans de l’abolition de la peine de mort, intervenue le 18 septembre 1981. On retrouvera dans le site France 24 le témoignage d’un acteur central du débat de l’époque, le Garde des sceaux Robert Badinter.