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Journée Internationale de la tolérance – 16 novembre

Le 12 décembre 1996, l’Assemblée générale des Nations Unies a invité les états membres à célébrer la Journée internationale de la tolérance le 16 novembre de chaque année.

L’UNESCO propose dix pistes d’actions pour lutter contre l’intolérance :

    1. La diversité au sein de votre communauté

Où que vous habitiez, vous seriez probablement surpris de l’extrême diversité qui règne au sein de votre communauté. Quelqu’un a dit que chaque culture est un ensemble d’influences subies. Livrez-vous à une enquête sur la diversité culturelle au sein de votre ville ou communauté. Qui sont les habitants ? Comment vivent-ils ? Des articles, des interviews, des affiches ou des expositions peuvent servir à mettre en lumière la diversité des identités et des cultures. Comment cette diversité s’exprime-t-elle en musique ? Pensez à la multiplicité des danses et musiques traditionnelles que vous connaissez et à tout ce que celles-ci dénotent d’influences mutuelles. Organisez un concert ou un festival réunissant toute une gamme de ces traditions culturelles.

      1. Les droits de l’homme

De quelle manière les droits des membres de minorités nationales, ethniques, religieuses, linguistiques ou autres sont-ils garantis au sein de votre communauté, de votre nation, de votre région ? Qu’en est-il des peuples autochtones, des travailleurs migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés, des handicapés ? Leurs droits sont-ils promus et protégés ? Pensez-vous que les responsables du maintien de l’ordre de votre communauté soient suffisamment informés des droits de l’homme ? Que pouvez-vous faire pour améliorer les attitudes ou les comportements envers les minorités ?

      1. Programmer son action en faveur de la tolérance

Rédigez vous-même un projet ou programme d’activités en faveur de la tolérance. Cela implique de déterminer pour vous-même ce qu’est la tolérance et quel est le meilleur moyen de transmettre les valeurs qui s’y attachent. Passez au crible vos manuels scolaires, les émissions de télévision et les articles de presse pour débusquer les stéréotypes (concernant notamment les sexes) et les préjugés sur les nationalités et les groupes ethniques. Quelles priorités assigneriez-vous, en matière de tolérance, à votre ville, pays ou région ?

      1. Dire non à la violence

Comment naît la violence dans une communauté, une école ou un foyer et comment peut-on l’enrayer ? Reproduisez la dynamique de la tolérance et de l’intolérance par des jeux de rôle, des dialogues, des exercices de résolution de malentendus. Organisez des débats publics où vous vous entraînerez à défendre alternativement deux points de vue opposés. Comment imaginez-vous la coexistence pacifique d’individus et de groupes différents ? Qu’est-ce qui fait qu’elle fonctionne et qu’est-ce qui peut la saper ?

      1. Diversité écologique et diversité humaine

Toute communauté est fondée sur l’interdépendance. Pas plus que les végétaux ou les animaux, nous ne pourrions survivre si nous étions tous semblables. Trouvez des exemples de cette vérité puisés dans la vie quotidienne de votre localité. Montrez par des exemples concrets comment une culture de paix et de tolérance peut promouvoir la sauvegarde de l’environnement. Lancez un projet dans votre école ou votre voisinage.

      1. La tolérance religieuse

Organisez une rencontre de représentants de divers groupes religieux et non confessionnels de votre communauté pour examiner comment chacun enseigne la tolérance. Comment enseigne-t-on la tolérance dans les différentes religions du monde, y compris celles des peuples autochtones ? Toutes les religions étant plus ou moins fondées sur des valeurs d’amour et de justice, aucune ne saurait être invoquée pour justifier la violence ou la guerre. Le dialogue et la discussion entre les représentants des diverses religions sont une tradition séculaire qui n’a en rien perdu sa valeur.

      1. Actualité de la tolérance

Organisez des débats sur les événements de l’actualité analysés en termes de tolérance et d’intolérance. Réfléchissez aux conflits du passé et à ceux d’aujourd’hui. Comment auraient-ils pu être résolus ou évités ? Qu’en est-il de la question des droits de l’homme dans l’actualité aujourd’hui ? Quels sont les droits et libertés fondamentaux reconnus par la communauté internationale ? Comment fonctionnent les pays pluriculturels et multilingues ? Quels sont les intérêts communs aux peuples dans leur diversité ?

      1. La tolérance et le sport

Quelles manifestations sportives ont une envergure internationale ? Quel en est le but ? Quels sont les liens possibles entre le sport et l’intolérance (exclusion des plus faibles, esprit de clocher, violence dans les stades) et comment y remédier ? Organisez une rencontre athlétique sur le thème de la diversité et de la tolérance.

      1. La créativité à l’œuvre

Le message d’une œuvre d’art est inépuisable. Interrogez l’oeuvre d’un artiste d’une autre région du monde et demandez-vous ce qu’elle vous apporte. Concevez des récits, des pièces, des poèmes, des chansons, des articles, des peintures, des affiches, des photographies ou des vidéos illustrant les thèmes liés à la tolérance et publiez-les ou diffusez-les. Ecrivez à des personnalités connues pour leur poser des questions et leur communiquer vos idées sur le sujet de la tolérance.

      1. Créer des liens internationaux

Amorcez un dialogue international ou lancez un projet de jumelage scolaire par lettre ou courrier électronique. Dialoguez avec des correspondants étrangers sur les questions et les problèmes de votre vie quotidienne. Echangez des cassettes ou des photos. Etudiez la possibilité de participer à des stages d’été internationaux ou à un programme d’échange scolaire. Demandez à votre école d’adhérer au Système des écoles associées de l’UNESCO.

Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Message du Pape François aux jeunes canadiens

Message du Pape François aux jeunes canadiens

L’Église catholique prépare le prochain synode des évêques sur les jeunes qui aura lieu dans un an, en octobre 2018, au Vatican. C’est le cas notamment au Canada où, dimanche 22 octobre 2017, la chaine de TV Sel et Lumière a programmé une émission spéciale pour aider les évêques canadiens à se préparer à cet événement. Le Pape François est intervenu dans un vidéo-message.

« Je vous demande de ne pas laisser [le monde] être abîmé par ceux qui pensent seulement à en profiter et à le détruire sans scrupules. Je vous invite à inonder les lieux dans lesquels vous vivez avec la joie et l’enthousiasme typiques de votre âge, à irriguer le monde et l’histoire avec la joie qui vient de l’Évangile, d’avoir rencontré une Personne : Jésus, qui vous a fasciné et vous a attiré à ses côtés ». C’est ainsi que le Pape François s’est adressé aux jeunes Canadiens.

Il a répété un de ses thèmes favoris quand il s’adresse aux plus jeunes : « Ne vous laissez pas voler votre jeunesse ». Il les a mis en garde contre ceux qui veulent les transformer en bâtisseurs de murs et source de division. Au contraire, les jeunes sont des « tisseurs de relations marquées par la confiance, le partage, l’ouverture jusqu’aux confins du monde ». Ils doivent construire des ponts.

Le Pape espère que les jeunes ont entendu l’appel de Dieu et que, grâce « à l’accompagnement de guides experts », ils sauront entreprendre un chemin de discernement pour découvrir le projet que Dieu a pour chacun d’eux.

François a souligné le besoin que l’Église a d’avoir des « jeunes courageux, qui n’ont pas peur devant les difficultés, qui affrontent les épreuves, qui tiennent les yeux et le cœur bien ouverts sur la réalité, pour que personne ne vienne refoulé, ne soit victime d’injustice, de violence, ou soit privé de la dignité de la personne humaine ». Le Pape se veut ainsi confiant dans la jeunesse d’aujourd’hui, dans le fait qu’elle ne restera pas sourde aux cris d’aide des nombreux autres jeunes qui cherchent la liberté, du travail, des études et la possibilité de donner un sens à leur vie.

« Laissez-vous atteindre par le Christ. Laissez-le vous parler, vous embrasser, vous consoler, guérir vos blessures, dissoudre vos doutes et vos peurs et vous serez prêts pour l’aventure fascinante de la vie, don précieux et impayable que Dieu dépose chaque jour dans vos mains », a encore exhorté le Pape.

Source: Texte: RV 23 octobre 2017  Images: la-croix.com  expatforum.com

Si on avait su…

Trouvez-vous l’évangile… dérangeant?
Autant dire : Trouvez-vous Jésus dérangeant?…

Certains textes de l’évangile sont encourageants, réconfortants.
Mais il y en a d’autres qui sont positivement, oui, dérangeants – parce qu’ils nous posent un défi.
Ils nous font sortir de notre zone de confort et… pas à peu près!
Ils exigent que nous donnions TOUT ce dont nous sommes capables – et même plus!

C’est le cas de l’évangile de ce dimanche (30è de l’année A – Mt.22 :34-40) qui nous dit justement « d’aimer Dieu de TOUT notre esprit, de TOUT notre cœur, de TOUTES nos forces ».
Et la 2è partie de la réponse de Jésus semble encore plus exigeante : « Et notre prochain COMME nous-mêmes! »

En réfléchissant à ce texte, une anecdote me revient à l’esprit.
Un groupe de pèlerins s’est rendu à Rome pour une cérémonie de canonisation.
Ils se tiennent sur la Place Saint-Pierre et, tout en observant ce qui se passe, l’un d’eux demande à ses voisins :

« Est-ce que vous le connaissiez le saint qu’on va canoniser? »
Les gens à ses côtés secouent négativement de la tête.
« Je pensais l’avoir vu dans notre quartier, je pensais même l’avoir aperçu frappant aux portes. »
« Oui, il était souvent dans les environs… »
« Vous ne lui avez jamais ouvert la porte? »
« Euh… Non… »
« Et maintenant… c’est lui qu’on canonise! »

Et la répartie ne se fait pas attendre :
« Ah, mais si on avait su que c’était un saint, nous lui aurions ouvert la porte, bien sûr »!

Si on avait su…

  • Le mendiant toujours là sur notre chemin…
  • Le voisin importun…
  • Le jeune bruyant et pas toujours poli…
  • La cousine quémandeuse…
  • Le visiteur qui s’amène au mauvais moment…

On est parfois prêt à venir en aide à des personnes de notre choix.
Qu’en est-il des personnes… du choix de Dieu – ceux et celles qu’il nous envoie sans révéler son identité?!

Si on savait…………

Source: Images: seletlumieretv.org   vegasimmigrationlawyer.com

Journée Mondiale des enseignantes et des enseignants – 5 octobre

Les enseignantes et les enseignants ouvrent les portes vers un monde meilleur*

« Sans les enseignantes et les enseignants, l’éducation ne remplirait pas le rôle qui lui est assigné, car enseigner ne signifie pas uniquement apprendre à l’ élève une série de faits et nombres. C’est inspirer, libérer le potentiel de l’enfant, lui offrir de nouvelles perspectives. Enseigner c’est aider les enfants à concrétiser leurs rêves d’un monde meilleur.

C’est pourquoi l’Internationale de l’Education insiste tellement sur le droit de chaque enfant dans le monde de bénéficier de l’attention de personnels qualifiés.

Tout au long des différentes étapes de la scolarité, du jardin d’enfants à l’éducation supérieure, il faut des enseignantes et des enseignants qualifiés pour guider les élèves et les encourager à cultiver des valeurs fondamentales telles que la paix, la tolérance, l’égalité, le respect et la compréhension. Les enseignantes et les enseignants qualifiés aident les enfants, les jeunes et les adultes à devenir des citoyens critiques, responsables, capables d’agir sur le monde qui les entoure. Ils éveillent aussi leur sens du dialogue et leur sentiment de confiance en eux et envers les autres. Les enseignantes et les enseignants constituent les piliers de l’éducation. Enseigner c’est ouvrir les portes d’un monde meilleur.

De la qualité de l’enseignement dépend la qualité du monde de demain. »

* Thème de la journée mondiale de 2003

Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Le Pape François, acteur

Le pape François acteur d’un film dans lequel il joue son propre rôle

Une avant-première du film  était programmée ce jeudi 21 septembre 2017 dans l’enceinte du Vatican nous apprend le quotidien anglais The Guardian.

Après avoir été le premier pape rockeur, avec la sortie en novembre 2015 de son album Wake UP!, François est en passe de devenir le premier pape acteur. On savait depuis février dernier qu’il incarnerait son propre rôle dans Beyond the Sun, un long-métrage qui raconte l’histoire d’enfants en recherche de Dieu. Si la sortie officielle du film est programmée aux alentours de Noël, quelques cinéphiles auront le privilège ce jeudi de le découvrir en avant-première.

Selon The Guardian, le Pape figure à l’écran pendant environ six minutes, au milieu du film et à la fin, soit un plus longtemps que ce qui était initialement prévu. L’évêque de Rome y serait montré comme un « homme du peuple », selon Andrea Iervolino, le producteur du film.

Le successeur de Pierre y apparaît notamment dans une scène avec des enfants, les exhortant à parler à Jésus et à lire les Évangiles : « Ne pensez pas [les Évangiles] comme un grand livre… Les Évangiles sont petits. Il faut les lire lentement, peu à peu. Et vous devriez le faire avec quelqu’un qui peut expliquer ce que vous ne comprenez pas ».

En une seule prise
L’évêque de Rome poursuit : « Parlez à Jésus… Dites-lui ce qui vous arrive. Ce qui est arrivé aujourd’hui. Dites-lui ce que vous avez vu et que vous n’aimez pas, dans l’école, dans les rues, ou dans votre famille… Jésus vous attend, et il vous cherche, et vous ne vous rendez pas compte… Recherchez-le et voilà comment vous vous trouverez. Osez le faire. »

Selon The Guardian, le film a été tourné en une seule prise et les interventions du Pape se sont faites sans scénario. « Il a fait son propre discours », a commenté Andrea Iervolino. « Nous lui avons expliqué l’histoire et la boussole. Il n’est pas acteur. Il est lui-même. Il est donc réel, ce qui est important. »

Le film, produit par la société AMBI Films, destiné à un public familial, a vocation à partager la parole de Jésus aux plus jeunes. Les bénéfices seront distribués à deux œuvres argentine.

Source: Texte: Kévin Boucaud-Victoire/avec I.Media | 21 septembre 2017  Image : tourinrome.com

 

 

Journée Internationale de l’alphabétisation – 8 septembre

Chaque année, le 8 septembre, on célèbre La Journée internationale de l’alphabétisation. Son objectif est de souligner l’importance de l’alphabétisation auprès des citoyens, des collectivités et des associations. Aujourd’hui, près d’une personne sur sept est illettrée, et sur les 860 millions d’illettrés, 500 millions sont des femmes.

Un objectif, l’alphabétisation pour tous
L’alphabétisation est un motif de réjouissance pour l’humanité qui a accompli des avancées spectaculaires en la matière, le monde compte en effet aujourd’hui près de 4 milliards d’alphabètes.

Cependant, l’objectif de l’alphabétisation pour tous – enfants, jeunes et adultes – n’a toujours pas été atteint, et reste une cible mouvante. La conjonction d’objectifs ambitieux, d’efforts insuffisants menés en parallèle, de ressources et de stratégies inadéquates et la sous-estimation permanente de l’ampleur et de la complexité de la tâche, expliquent vraisemblablement cette situation.

Par sa résolution A/RES/56/116, l’Assemblée générale des Nations Unies avait proclamé la période de dix ans débutant le 1er janvier 2003 « Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation ». Cette échéance passée, il faut bien se rendre compte qu’il reste encore pas mal de travail à accomplir et rendre hommage aux nombreuses associations qui oeuvrent dans le domaine.

Un site à visiter : www.unesco.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée Internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition – 23 août

La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition est célébrée le 23 août de chaque année. C’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a commencé à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine) l’insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique.

La route des esclaves

La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition vise à inscrire la tragédie de la traite dans la mémoire de tous les peuples. Conformément aux objectifs du projet interculturel « ‘La route de l’esclave », elle doit offrir l’occasion d’une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d’une analyse des interactions qu’elle a générées entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et les Caraïbes.

Le Directeur général de l’UNESCO invite les Ministres de la culture de tous les États membres à organiser des actions en associant l’ensemble des populations de leurs pays et en particulier les jeunes, les éducateurs, les artistes et les intellectuels.

Un site à visiter : portal.unesco.org       Source: Texte : Journée Mondiale : Image : Ask naij.com ?

 

Si c’était moi…

Des messages, il nous en vient d’un peu partout.
Chaque jour, des voix nous rejoignent, d’ici, de là, qui apportent une vérité, suggèrent un questionnement, invitent à la réflexion.
Il suffit de prêter l’oreille, et de donner… l’attention du cœur!

Récemment, un message m’est parvenu par l’entremise de… ma voisine.
Elle serait surprise de l’apprendre, mais ses paroles ont suscité en moi une réflexion qui se poursuit.
Lors de nos rencontres occasionnelles, souvent je l’entends dire : « Si c’était moi… »
Et ces mots ont encore un écho en moi.

La semaine dernière, elle me racontait une visite qu’elle avait faite à une dame âgée qui se sent bien seule.
Ma voisine me racontait sa sortie et ajoutait : « Tu sais, je n’avais vraiment pas le goût de me préparer, me maquiller, prendre l’autobus et me rendre chez cette dame, mais je me suis dit : ‘Si c’était moi…’ moi qui me sens seule, qui n’ai jamais de visite… si c’était moi… alors, j’ai fait un effort et je suis allée. »

Ma voisine n’en est pas consciente mais, pendant nos conversations, elle utilise cette expression assez souvent.
Chaque fois, je me sens interpelée et, de retour chez moi, je continue à imaginer des situations en me répétant : ‘Si c’était moi…’

  • Si c’était moi qui suis prisonnier de mon fauteuil roulant et ne peut sortir que rarement…
  • Si c’était moi qui n’ai plus de famille et me sens inutile et souvent ‘déprimée’…
  • Si c’était moi qui me répète toujours les mêmes choses et… qui en oublie tant d’autres…
  • Si c’était moi qui suis lente à comprendre et… gauche pour m’exprimer…
  • Si c’était moi le jeune qui cherche… qui se cherche…
  • Si c’était moi la mère monoparentale encore enceinte sans le vouloir…
  • Si c’était moi le réfugié qui balbutie avec peine les mots d’une langue difficile…
  • Si c’était moi le prisonnier condamné injustement… (ça arrive parfois, vous savez!…)

SI C’ÉTAIT MOI…

Oui, si c’était moi, j’aimerais, oh combien j’aimerais une visite amicale, une parole encourageante, un regard qui dit qu’on comprend, une taquinerie qui me fasse sourire – alors que j’ai presque oublié ce que c’est que de sourire!
J’aimerais tellement qu’on pense un peu à moi, qu’on réalise que je suis là et que j’ai besoin d’un peu de chaleur humaine.

Évidemment, on ne peut pas dire ces choses-là, mendier ouvertement, ça ne se fait pas… mais… peut-être qu’un jour quelqu’un se dira : ‘Si c’était moi…’ et… et fera quelque chose…

Source: Images: dissolve   thegioiamxuc.vn, psst.ph

Journée Internationale du souvenir de la traite negrière et de son abolition – 23 août

esclavesLa Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition est célébrée le 23 août de chaque année. C’est dans la nuit du 22 au 23 août 1791 qu’a commencé à Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti et République dominicaine) l’insurrection qui devait jouer un rôle déterminant dans l’abolition de la traite négrière transatlantique.

La route des esclaves
La Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition vise à inscrire la tragédie de la traite dans la mémoire de tous les peuples. Conformément aux objectifs du projet interculturel « ‘La route de l’esclave », elle doit offrir l’occasion d’une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d’une analyse des interactions qu’elle a générées entre l’Afrique, l’Europe, les Amériques et les Caraïbes.

Le Directeur général de l’UNESCO invite les Ministres de la culture de tous les États membres à organiser des actions en associant l’ensemble des populations de leurs pays et en particulier les jeunes, les éducateurs, les artistes et les intellectuels.

Un site à visiter : portal.unesco.org  Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe – 22 juin

don-organeDonneur ou pas…  Pourquoi et comment je le dis à mes proches

Être pour ou contre le don d’organes post mortem, est un choix qui nous engage, mais qui engage aussi nos proches. C’est pourquoi il est important de faire connaître sa position à sa famille. Le 22 juin, l’Agence de Biomédecine invite le grand public à exprimer son opinion.

A l’occasion de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, le 22 juin 2004, Mgr Jean-Pierre Ricard a publié un Editorial dans l’Aquitaine du 18 juin 2004 sur l’importance de ce geste généreux :

« Le 22 juin prochain (ndlr: 2004) aura lieu la 4ème Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe. Parmi toutes les journées à thème, il serait dommage que celle-ci passe inaperçue. Les greffes d’organe sont le seul moyen actuellement envisageable pour sauver la vie de certains malades ou remédier à des astreintes très éprouvantes, comme les séances répétées de dialyse. Beaucoup espèrent cette greffe, l’attendent longtemps. Du fait de cette attente, leur état peut s’aggraver au point de conduire à la mort, une mort qui aurait parfois pu être évitée. Malheureusement, les dons d’organes sont loin de répondre aux besoins exprimés.

Les organes vitaux ne peuvent être prélevés (à part le don d’un rein dans certaines circonstances) que sur des personnes décédées en état de mort cérébrale, souvent après un accident. Les médecins s’adressent alors aux proches parents. Ceux-ci, déjà bouleversés par la soudaineté de la mort, voient leur souffrance ravivée par la demande de prélèvement d’organes sur un être cher. Un tel désarroi amène plus d’une famille à refuser un tel prélèvement. On peut comprendre une telle souffrance. Celle-ci pourrait être moindre si l’éventualité de prélèvement avait fait l’objet d’une réflexion personnelle et d’échanges en divers lieux, et d’abord au sein de la famille.

Oui, l’acceptation de la possibilité d’un don volontaire d’organes est une forme d’un véritable don de soi pour l’autre, un authentique acte d’amour. C’est une des applications inattendues de la parole du Christ : « Nul n’a d’amour plus grand que celui qui donne sa vie pour ceux qu’il aime. » (Jn 15, 13)

Plusieurs fois, le pape Jean Paul II est intervenu pour appeler à ce don, en rappelant d’ailleurs les conditions dans lesquelles le prélèvement devait être réalisé. Son appel est clair : « Je suis certain que les responsables sociaux, politiques et éducatifs renouvelleront leur engagement à promouvoir une véritable culture du don et de la solidarité. Il faut insuffler dans le cœur des personnes, et en particulier dans le cœur des jeunes, une reconnaissance authentique et profonde du besoin d’amour fraternel, un amour qui puisse trouver une expression dans la décision de devenir un donneur d’organes ». (Discours au 18° Congrès international de transplantation d’organes – 29 août 2000)

Cet appel mérite d’être entendu !

Un site à visiter : www.dondorganes.fr   Source: Texte & Image: Journée Mondiale