Y pour Yeux
Il y a très peu de mots français commençant par la lettre Y mais il y en a un qui a une signification particulière – c’est le mot: YEUX.
Il nous conduit à une scène de l’évangile qui est révélatrice (Jean 1:40-42).
Un jour, Jean le Baptiste voit Jésus passer et il dit à deux de ses disciples: « Voici l’Agneau de Dieu ».
Les deux hommes suivirent Jésus jusqu’à sa demeure et y passèrent le reste de la journée.
L’un d’eux était André et le lendemain il rencontra son frère, Simon, et lui dit:
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire Christ ».
André amena alors Simon à Jésus ».
« Jésus regarda Simon et lui dit:
‘Tu es Simon, fils de Jean; tu t’appelleras Céphas’. »
Chez les Juifs, comme dans différentes cultures, le nom d’une personne a un sens défini.
Il décrit souvent son caractère, ou la mission qui lui est confiée.
Le fait de conférer un nom nouveau indique un changement, une attribution spécifique à la personne.
C’est le cas pour Pierre – le jeu de mots étant évident: la pierre devient l’élément de fondation.
Jésus s’en servira, évidemment, pour ériger la fondation du groupe de ses disciples et des croyants à venir.
Nathanaël, qui allait devenir disciple de Jésus, a fait l’expérience lui aussi de ce regard de Jésus (Jean 1:48).
Il s’étonnait et disait à Jésus: « D’où me connais-tu? »
La réponse lui est donnée: « Quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu ».
Le regard de Jésus au temps de sa vie en Palestine…
Le regard posé sur Simon-Pierre… sur Nathanaël…
Le regard du Christ éternel – reflet même du regard de Dieu…
Le regard qui nous rejoint, personnellement…
Le regard qui voit ce que nous sommes…
Le regard qui anticipe ce que nous pouvons devenir…
Le regard qui invite à le suivre…
Le regard qui incite à une relation au fil des jours…
Puis-je le soutenir en vérité – humblement mais fidèlement…
Il est source d’une révélation en continu…
Il offre une vision qui redonne courage et offre l’assurance que je ne suis jamais seul/e.