Dans la main de Dieu…
Nous le désirons, nous le réalisons parfois…
Au Vietnam, au sommet d’une montagne, le pont de Danang
en donne, outre une description visuelle, une expérience bien réelle!
Source: Image: BBC News
« Dieu ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants…
La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre. »
Ces lignes provoqueront sans doute certaines exclamations du genre:
« Connerie! Sottise! Stupidité!
C’est bien évident que ce n’est pas le cas! »
Et comme on dit souvent : « Une telle affirmation ‘Ça ne tient pas la route’! »
Le bulletin quotidien de l’actualité est abondamment illustré d’images de mort…
décès à la suite de maladie, accidents de la route, meurtres, conflits armés, attentats terroristes –
la liste s’allonge toujours plus détaillée.
‘Ça ne tient pas la route’ de notre expérience quotidienne – tout le monde le sait!
Vraiment? Vous en êtes certains?
Et si la vérité de ces paroles en était une qui est cachée,
enfouie au plus profond de notre être puisque :
« Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité,
il a fait de lui une image de sa propre identité. »
Faits à l’image de Dieu, on ne devrait pas mourir !
C’est ce que la 1ère lecture de ce dimanche nous dit :
(13è dimanche de l’année B – Sg.1:13-15; 2:23-24).
Mais… des parents à qui on annonce la mort de leur enfant auront bien du mal à accepter ce message.
L’impensable s’est produit et on se sent absolument impuissants devant cette réalité.
C’est ce que l’évangile d’aujourd’hui (Mc.5:21-43) nous décrit en nous présentant
Jaïre, le chef de la synagogue, à qui un serviteur vient dire :
« Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ?
Mais le Maître, lui, ose prononcer des paroles troublantes, choquantes:
« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Paroles qui suscitent le ridicule ; « on se moque de lui ».
Serions-nous tentés d’en faire autant ?
Nous n’oserions peut-être pas aller jusque là mais… il se peut qu’un doute persistant nous possède…
Et pourtant… pourtant, confusément et à tâtons, nous sommes… ‘tentés’ de croire…
Croire que l’impossible pourrait… devenir réalité…
Nous pouvons être certains que l’expérience de la petite fille ressuscitée sera la nôtre.
Quand ? Comment ?
Nul ne peut le dire ou le prédire.
Mais une FOI… audacieuse… peut nous en convaincre !
« Ne crains pas, crois seulement. »
C’est le Maître qui le dit . . .
Note: Deux présentations en format vidéo sont disponibles illustrant le texte de cet évangile.
La section sur Jaïre à: https://youtu.be/hNsszIQIzI8 et celle de la femme avec la perte de sang à: https://youtu.be/Pb3Bs0FhiOU
Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-b/
« Saisis de frayeur et de crainte…
bouleversés…
ils n’osaient pas encore croire…
saisis d’étonnement… »
On pourrait dire : Un drame en trois actes !
C’est l’évangile de ce 3è dimanche de Pâques, année B – Jn.20:19-31.
Et il faut avouer que penser voir un esprit,
ne pas reconnaître quelqu’un dont on a partagé le vécu pendant trois ans,
ne pas oser lui demander ouvertement qui il est…
Être aux prise à la frayeur, à la crainte, au bouleversement, à l’incrédulité et à l’étonnement –
c’est assez dramatique, c’est le moins qu’on puisse dire !
Nous sommes tellement habitués à lire les pages de l’évangile l’une à la suite de l’autre, nous n’éprouvons rien de ces sentiments –
et pour cause : nous connaissons déjà le dénouement !!
L’historique fait partie de notre mémoire chrétienne depuis si longtemps !
Et le théologique s’est ajouté à notre répertoire au fil des années.
Il ne nous est pas facile d’imaginer ce que Pierre et André, Jacques et Jean, et tous les autres présents ce soir-là ont vécu.
L’expérience qui a été la leur lors de cette apparition soudaine de Jésus, il nous est difficile de nous la représenter –
nous en connaissons trop les détails, le texte nous est trop familier !
Peut-être faut-il simplement les regarder, un à un, ces braves hommes qui ne sont vraiment pas trop braves en fait…
Et regarder Jésus lui-même… et tenter de revivre – à notre manière – ce qu’ils ont vécu :
Cette expérience exceptionnelle de RE-CONNAISSANCE dans les deux sens du terme :
Connaître à nouveau, d’une manière nouvelle Celui qu’ils connaissaient depuis longtemps.
Connaître avec gratitude, avec ce sentiment profond d’appréciation émerveillée pour tout ce dont nous avons été comblé/es
au fil des ans par Celui que nous ne reconnaissions pas toujours…
C’est l’œuvre de toute une vie…
C’est la tâche du quotidien qui se veut fidèle à LA Présence toujours neuve…
Note: Une autre réflexion sur un thème différent est offerte en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-easter-year-b/
The text of Mark relating the temptation of Jesus is much shorter than that of Matthew and Luke.
Notice that ‘temptation’ is printed in the singular because Mark does not give details about this experience of Jesus.
I find this short text (1st Sunday of Lent – Mk.1:12-15) of only 4 verses quite amazing.
4 verses and… 10 themes are mentioned:
It is as if the author wanted to give a detailed initiation to the Christian faith in this first chapter of the gospel text!
Personally, the image I choose is that of Jesus among the wild beasts and the angels.
A man – the one who was to call himself “the Son of Man” – between beasts and angels.
Respected by the first and served by the last!
It is, for me, a very good picture of the possible outcome of temptation –
the experience of a person who proves to be a true human being, a genuine child of God.
One who has overcome his/her demons under different guises,
and is in communion with all of creation!
Some practice may be needed to reach this but… this is what Lent is for, no?
Quand on parle de Dieu, que dit-on de lui?
Bien des choses, oui.
On lui prête bien des attitudes et on lui attribue bien des qualités.
On dit qu’il est grand, qu’il est puissant.
Il voit tout et il connaît tout.
Il est saint, il est le Très-Haut.
On ajoute qu’il est bon et miséricordieux.
Je n’ai pas de peine à accepter toutes ces affirmations mais…
Il en manque une… au moins une!
C’est Paul qui mentionne ce que je cherche alors qu’il écrit aux chrétiens de Thessalonique.
Dans la 2è lecture d’aujourd’hui (3è dimanche de l’Avent, année B – 1 Th. 5:16-24), il dit :
« Il est fidèle, Celui qui vous appelle. »
Dieu est FIDÈLE !
La fidélité est une qualité assez spéciale… elle requiert la durée !
Elle se manifeste au fil des jours, et des mois et des années.
Etre fidèle un jour… ce n’est que le début, la mise en marche.
Être fidèle pour toujours, c’est ça la fidélité et… c’est Dieu !
Un Dieu qui est là avec nous toujours et partout.
Les jours de succès et les moments de défaite.
Les situations de gloire et les déboires.
Les expériences de joie comblée et celles qui ont le goût amer du désespoir.
Il est avec nous – infailliblement – dans le meilleur et dans le pire, et… au-delà…
La fidélité, ça se prouve et… ça s’éprouve jour après jour, après jour.
Il est toujours temps d’en faire l’expérience… en commençant aujourd’hui!
Oui, l’armistice a été signé il y a plus d’un siècle.
On célèbre l’occasion chaque année depuis mais…
Ce qui se voulait la fin des hostilités ne s’est pas réalisée.
Dans tant de coins de notre planète
d’anciennes haines se sont réveillées,
de vieux conflits ont repris vie,
et de nouvelles guerres prennent place avec férocité.
Mais ceux qui ont connu l’expérience des combats –
les soldats, les combattants,
eux voient les choses d’une manière bien personnelle.
La vidéo qui suit décrit l’expérience de l’un d’eux
et… le message qui en découle…
We know and we believe that the word of God in Scripture tells us about him and his will for our lives.
His message comes to us, ‘clothed’ if I may say, in all kinds of ways reaching us as light and guidance, strength and comfort.
The prophets and the Psalms, the gospels texts and the epistles – all of them are meant for our instruction, says Paul (Rom.15:4).
But, personally, I must confess that I am rather partial to texts which offer us promises, yes, promises from God himself.
The last verses of today’s gospel (23rd Sunday, Year A – Mt.18:15-20) give us exactly that: a two-fold promise from Jesus himself.
Words that are powerful and, yes, really promising!
This is what he says:
« I tell you solemnly once again, if two of you on earth agree to ask anything at all,
it will be granted to you by my Father in heaven.
For where two or three meet in my name, I shall be there with them.”
Some will say: “Wonderful!”
Others will think: “It did not work out for me!” meaning that they asked, and asked, with relatives and friends, and they simply did not get what they were asking for…
And many would endorse this statement and the experience it describes.
Perhaps most of us have made this experience – that of praying with our whole heart, convinced that God hears our prayers but, in the end, what we were hoping for did not materialize.
Did our praying bring about anything? We wonder.
We think to ourselves: If it did, it was surely not what we had asked for.
Perhaps this is because we have yet to identify our real needs… which can be quite different from our wishes and…yes, our whims…
God, who knows us better than we know ourselves, knows also what is best for us, even if we find it very difficult to admit to that.
Today may be a good occasion to make some kind of inventory – the inventory of all that we have received from God recently and see if some of those blessings were not – in disguise – what we were most in need of at the time…
* (Cette célébration prend la place du 18è dimanche de l’année A)
Les apôtres sont avec Jésus mais Jésus n’est plus tel qu’ils le connaissent.
Leurs yeux sont éblouis et la vision qu’ils perçoivent leur donne un sentiment de bien-être qu’ils veulent prolonger :
« Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! » (évangile, Transfiguration, année A – Mt.17:1-9).
Mais voilà qu’une nuée les recouvre et du sein de la nuée une voix se fait entendre.
Cette voix les remplit de crainte, ils sont littéralement ‘atterrés’, « face contre terre » dit le texte.
Que s’est-il soudainement passé pour qu’un tel revirement se produise?
Dieu se fait proche, sa présence les enveloppe et il parle…
Il adresse les disciples personnellement et « ils furent saisis d’une grande crainte. »
Dieu proche et présent en Jésus – les apôtres ne le reconnaissaient pas toujours comme tel et… ils s’y étaient peut-être habitués aussi…
Mais ce Dieu transcendent et tout-puissant qui s’était révélé à leurs ancêtres comme : « JE SUIS… », ce Dieu-là les apôtres ne pouvaient l’imaginer proche.
Il faut que Jésus les touche pour que les apôtres reviennent à leurs sens, littéralement !
Plus tard, Pierre écrira aux premiers chrétiens :
« Cette voix venant du ciel,
nous l’avons nous-mêmes entendue
quand nous étions avec lui sur la montagne sainte. » (2è lecture : 2 P.1:16-19)
Les apôtres ont dû souvent revoir en esprit la scène de ce jour-là.
Le souvenir de ce qu’ils avaient vu et entendu ne pouvait se dissiper ou disparaître de la mémoire de leur cœur.
L’expérience de ce jour-là avait été comme… un apprentissage de la proximité de Dieu…
C’était un peu comme si Dieu le Très Grand, le Tout-Puissant avait commencé à les… apprivoiser…
La célébration de cette fête de la Transfiguration du Seigneur pourrait nous être l’occasion d’une expérience semblable si seulement… nous acceptons de nous laisser apprivoiser…
Se laisser apprivoiser par Dieu… tout un programme!