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13è dimanche de l’année B – 2021

Un espoir qui surgit, qui devient conviction, qui pousse à l’audace et… que l’on tente d’éteindre…
C’est là peut-être la description de l’expérience du premier personnage que nous rencontrons dans l’évangile de ce dimanche (Marc 5:21-43).
 
Il s’agit de Jaïre, chef de la synagogue, qui vient demander à Jésus de guérir sa petite fille que l’on dit « à la dernière extrémité. »
Évidemment, il espère que Jésus interviendra et que le résultat sera positif – sa petite fille sera de nouveau en santé et pleine de vie.

Mais voilà que quelqu’un vient retarder le Maître qui déjà suivait Jaïre: une femme qui, elle aussi, nourrit un espoir secret.
Elle ose toucher le vêtement de Jésus et son intervention, pourtant discrète, suscite une réaction qui révèle son action au grand jour.

C’est alors que des serviteurs venant de la maison du chef de la synagogue viennent l’informer qu’il est inutile de poursuivre sa démarche auprès de Jésus – la petite est déjà morte.
Il n’y a donc plus d’espoir, il est trop tard…

Je devine sans peine ce que Jaïre a dû ressentir : si seulement le Maître n’avait pas été arrêté, si seulement il avait poursuivi sa marche vers la maison de Jaïre, ils seraient peut-être tous deux arrivés à temps!…
Maintenant… c’est fini… les lamentations funèbres ont déjà commencé…

Laissant quelque peu Jaïre à son espoir anéanti, je pense à tous ceux et toutes celles qui connaissent d’expérience ce qu’il a vécu…
Tous ces gens tentés de dire: « Il est trop tard, c’est inutile, c’est fini… »
Plus de place pour l’espoir…

Ce jour-là, arrivé chez Jaïre, on s’est moqué de Jésus, on a ri de lui quand il a affirmé que la petite fille n’était pas morte mais qu’elle dormait.
Et de nos jours, ne se moque-t-on pas de ces personnes qui gardent espoir malgré tout…
Malgré tout ce qui paraît absurde, inutile, sans signification pour notre logique humaine?…

Un espoir purement humain peut s’avérer décevant et conduire au découragement.
Mais l’espoir ancré dans la FOI en celui qui a vaincu la mort devient source d’une attente de tout ce qui se trouve justement au-delà de la mort.

 

Note: En format vidéo, on peut retrouver la double illustration de l’évangile présentant Jaïre https://youtu.be/hNsszIQIzI8
 et la femme avec une perte de sang https://youtu.be/Pb3Bs0FhiOU

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Images: www.churchofjesuschrist.org  

Journée mondiale du sport pour le développement et la paix – 6 avril

Le nom est compliqué, l’objectif est simple: le sport peut être un vecteur de paix entre les peuples, utilisons-le !

En 2013, ce sont les Nations Unies qui ont initié cette journée dont la première édition a eu lieu le 6 avril 2014.Cette journée veut célébrer le rôle du sport (de tous les sports !) dans l’éducation, la santé et le développement humain et ses promoteurs souhaitent qu’il soit aussi l’occasion de rapprochements entre les peuples et les hommes et, à ce titre, source de paix dans le monde.

Mieux que le football business

La FIFA, instance dirigeante du football mondial, souvent associée au foot spectacle et ses dérives, s’associe fort heureusement à cette initiative en insistant sur l’influence positive du football sur le développement humain et la paix.

Le football bénéficie d’une audience mondiale et donne des opportunités uniques de communiquer avec les peuples de toutes les nations et de toutes les origines.

« Le football est synonyme d’espoir »

Ce sont les mots du président de la FIFA, Sepp Blatter, dans un message vidéo. Même dans les contextes les plus difficiles, comme en Afghanistan ou en Somalie, des rencontres sportives ont eu lieu et permis des rapprochements dont aucun politique n’avait osé réver.

Un site à visiter : fr.fifa.com    Source: Texte & Image: Journée mondiale   1ère image: Le7tv.ma

14è dimanche de l’année A – 2020

On reçoit des invitations de toutes sortes –
certaines d’entre elles n’ont rien qui nous attire.
Mais il y en a d’autres auxquelles on ne peut résister.        
On se dit : ‘Je ne peux pas manquer ça!’
C’est peut-être la personne qui invite, ou l’occasion qui se présente,
mais on ne peut vraiment pas refuser!

Et si l’invitation vient… de Dieu?
Plusieurs diront que Dieu donne des commandements, pas des invitations.
Dieu s’abaisserait à… nous inviter… à nous proposer quelque chose
en nous laissant parfaitement libres d’accepter ou de refuser?

Aucun doute sur cela – le texte de l’évangile de ce dimanche est bien précis (Mt.11:28-30).
Jésus s’adresse à nous bien clairement :

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos. »

Un soupir de soulagement nous échappe : enfin!
Oui, enfin quelqu’un qui comprend qu’on n’en peut plus.
On est à bout de forces, à bout de patience, à bout de résistance, à bout de… tout!
On n’a plus d’énergie, plus d’inspiration, plus d’espoir peut-être…

Mais… oui, il y a un mais – cette invitation de Dieu, il faut y croire et…
Il faut prendre Dieu au mot!

La deuxième partie de l’invitation de Jésus dit :

« Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme. »

Un joug, ça n’a rien de reposant, pense-t-on – c’est un poids, un fardeau,
et on en a déjà trop!
Mais Jésus ajoute des paroles étonnantes :

« Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Y croire – n’est-ce pas se bercer d’illusions, faire fausse route complètement?
Les corvées, le travail à n’en plus finir, les frustrations, l’épuisement –
tout cela, Dieu pourrait… y voir?!

Une seule manière de le savoir : vérifier par soi-même,
oser répondre à l’invitation!

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image: TopChrétien.com

Journée Mondiale de l’environnement – 5 juin 2021

Cette journée a été promulguée par le PNUE, comprenez le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. 
Elle est célébrée depuis de nombreuses années et soulève régulièrement les questions essentielles de la protection de l’environnement et ses conséquences sur la qualité de vie des populations et la survie de notre planète.
Le PNUE a établi une liste de points noirs sur lesquels un effort important doit être entrepris de toute urgence.

  • lutte contre la destruction de la couche d’ozone
  • lutte contre la déforestation
  • préservation de la qualité des réserves d’eau
  • lutte contre la désertification et la sécheresse

Le constat du PNUE est sévère car peu de ces objectifs ont été atteints et le cri d’alarme lancé à l’occasion de la conférence RIO + 20 paraît désespéré !

Economie verte, en faisons-nous partie ?
Le développement économique est souvent pointé du doigt par les instances internationales qui tentent de promouvoir un développement raisonné respectueux de la planète. Notre fameux développement durable…

Le décalage entre les pays dits développés et les pays en voie de développement est criant. Si les économies européennes prennent de plus en plus en compte ces problématiques dans leur développement, que dire d’une économie US encore très en retrait sur toutes ces questions et celle de certains pays du sud-est asiatique où ces recommandations sont surtout l’expression de l’égoïsme des pays riches.

Message d’espoir
Le message envoyée par Irina Bokova, la directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement 2012, est riche de promesses : 

« Nous voulons un avenir où nous pourrons vivre dans un environnement sain en entretenant des liens solides avec la nature et des relations sociales riches et diversifiées. Pour cela, nous devons créer un environnement florissant. Nous devons créer des économies vertes ».

Un site à visiter : fr.unesco.org      Source: Texte: Journée mondiale  Images: ZAKWELI,   quora.com

L’arc-en-ciel

En cette période de pandémie, l’arc-en-ciel nous a rejoints –
aux fenêtres de nos résidences, ses couleurs peintes ici et là,
ce symbole d’espoir dessiné avec joie par bien des enfants.
Son apparition sous des formes multiples nous a encouragés:
ÇA VA BIEN ALLER!
La vidéo qui suit redit ce message avec conviction!

 

En temps de crise…

Des temps de crise –
il y en a eu de toutes sortes
à travers l’histoire.
Chacune apporte son lot de misère
qui touche chacun et chacune
causant des souffrances multiples.
Nous faisons présentement l’expérience 
d’une crise qui a visage de pandémie.
Pour cette période unique,
un message particulier est requis.
La vidéo qui suit offre un tel message de réconfort et d’espoir…

 

 

 

La fin de l’année…

À l’approche de la fin d’une année, deux symboles se présentent : 
le calendrier et l’horloge – les marqueurs du temps.
Ces deux images surgissent spontanément dans notre esprit :
le 31 décembre alors que nous allons tourner la page…
Et minuit quand s’ouvrira le livre de 365 pages où encore rien n’est inscrit…

Symboles de tout ce qui n’est pas encore…
Tout ce qui est en attente…
Tout ce qui est possible…
Tout ce qui surviendra…
Tout ce qui se réalisera… pour nous… par nous… sans nous… malgré nous…

Comme l’alphabet qui commence évidemment avec un A,
la nouvelle année pourrait aussi commencer avec un A :

Anticiper les jours à venir avec confiance.
Abandonner les illusions trompeuses.
Arrêter les lamentations et les récriminations.
Aviver l’espoir qui ose les recommencements.
Accomplir chaque jour ce que l’on peut réaliser.
Allumer ici et là une lueur de joie pour les gens qui nous entourent.
Accommoder avec patience ses limites et celles des autres.
Accepter sans amertume ce que l’on ne peut changer.
Accorder le temps qu’il faut à ce qui en vaut la peine.
Aspirer sans se lasser à ce qu’il y a de mieux.
 
Alors, la nouvelle année pourra être belle et bonne au fil des jours!

 

Source : Images : marketbeat.com   123RF.com

 

 

 

 

 

 

 

La crèche: une tradition inspirante

 Il y a quelques jours, la crèche du Vatican pour cette année faisait son apparition sur la Place Saint-Pierre.
Lors de sa récente visite au lieu où cette tradition a pris place, le Pape François a parlé, de la signification de ce symbole. Récemment, il a même écrit un document sur le sujet. (Introduction par Webmestre)

« Dans ce monde nouveau inauguré par Jésus, il y a de la place pour tout ce qui est humain et pour toute créature », écrit le pape François à propos de la crèche : « Du berger au forgeron, du boulanger au musicien, de la femme qui porte une cruche d’eau aux enfants qui jouent… tout cela représente la sainteté au quotidien, la joie d’accomplir les choses de la vie courante d’une manière extraordinaire. »
 
« En naissant dans la crèche, Dieu lui-même commence la seule véritable révolution qui donne espoir et dignité aux non désirés, aux marginalisés : la révolution de l’amour, la révolution de la tendresse », peut-on lire dans sa lettre apostolique « Admirabile signum » signée le 1er décembre 2019 à Greccio.

 

Source : Texte : Anne Kurian, Pape François, 10 décembre 2019 Image : LifeSite

 

 

 

 

 

 

 

 

6è dimanche de l’année C

Le bonheur – certains l’écriront avec un B majuscule : Bonheur.
D’autres écriront le mot tout en majuscules : BONHEUR.
Quelques-uns y mettront les caractères gras : BONHEUR et… un !

Mais, au fait, qu’est-ce que le bonheur?
On le désire, on le cherche, on court après tous les mirages qui le représentent, ou les masques qui le cachent…
Mais où se trouve-t-il? Comment l’obtient-on et, surtout, comment le retient-on?

Les lectures et le Psaume de la célébration de ce dimanche (6è dimanche, année C)
parlent du bonheur.
Mais… leur langage ne nous est peut-être pas familier…

Dans la 1ère lecture, le prophète Jérémie affirme :
« L’homme qui se détourne du Seigneur ne verra pas venir le bonheur. » (Jér.17:5-8)
 
Le Psaume nous assure : « Heureux l’homme qui met sa foi dans le Seigneur. » (Ps.39:5)
 
Et dans l’évangile, Jésus donne ce que certains appellent : ‘La charte du bonheur.’ 
Il énumère ceux et celles qui font vraiment l’expérience du bonheur les proclamant bienheureux.
Ce texte de l’évangéliste Luc (Lc.6:17,20-26) est moins détaillé que celui de Matthieu mais il va au coeur du message. 

Les pauvres, les affamés, ceux qui pleurent, ceux qui sont rejetés – ils/elles jouissent du bonheur !?
Certes, le texte est inspirant, consolant peut-être, mais avouons que nous le considérons… idéal,
ce n’est pas, il semble, la réalité quotidienne telle que nous la connaissons.

Jésus nous trompe-t-il ?
Nous fait-il entrevoir la perspective d’une réalité impossible à atteindre ?
Suggère-t-il qu’il faut le suivre sur ce chemin –
un chemin de perte, de diminution, de rejet des plaisirs de l’existence ?
Fait-il erreur en nous conviant à ce mode de vie, ou… faisons-nous fausse route en rejetant son invitation ?

Et si le bonheur existait réellement

  • non dans la possession égoïste d’objets multiples qui ne peuvent satisfaire…
  • non dans la poursuite de plaisirs éphémères si vite épuisés…
  • non dans l’accumulation mais dans la libération qu’offre le détachement…
  • non dans la satisfaction immédiate mais dans l’espoir d’une vie qui dépasse les rêves les plus audacieux…

Dépourvu de l’accessoire mais riche d’espoir,
démuni des bagatelles mais riche de l’essentiel,
si c’était ça le bonheur ?…

Ils ont raison ceux qui affirment que c’est l’idéal – Jésus le savait, évidemment.
Il savait aussi que c’est un idéal qui rend heureux au-delà de ce que nous pourrions imaginer !
Mais… la preuve n’existe que dans l’expérience elle-même !…

Note : Dans une courte vidéo, Michel Couturier nous parle de La clé du bonheur. https://youtu.be/o59tpRs25FY

           Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-year-c/

Source : Image : marcandangel.com

 

 

Les anonymes de l’évangile, 2è épisode

Espoir… Attente…
Une émotion puissante, parfois audacieuse.
Elle ose envisager le possible, peut-être même l’impensable.
Mais quand l’espoir ne se réalise pas,
quand l’attente n’apporte pas ce que l’on anticipait,
alors… la douleur est profonde, intense.
C’est l’expérience de cet ‘Anonyme de l’évangile’ –
ce père désespéré que nous présente Lise Massé.