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De la nouveauté…

Ce lundi de la 4è semaine du Carême (Is.65:17-21) parle de choses nouvelles.
En général, les gens aiment la nouveauté.
Ce qui est nouveau, inédit, attire et peut même fasciner.
Mais il y a différentes sortes de nouveauté…
Il y a celle que nous inventons et… celle que Dieu crée!
Annie Couture en a fait l’expérience et nous en parle ouvertement.

 

Fête de l’Épiphanie, année B

Je suis tentée d’intituler cette réflexion : ‘Des songes et des signes…’
 
En fait, notre vie est remplie des uns et des autres mais…
Il nous faut les décrypter, interpréter le code qui enveloppe le songe ou le signe.
Nous devons y lire le message qu’ils nous réservent.
C’est la condition pour en découvrir le sens.

Et découvrir suppose :

  • une recherche persistante,
  • un effort persévérant pour connaître,
  • une mise en marche pour identifier quelque chose
  • une application pour s’approprier une réalité qui nous a d’abord attiré/es, fasciné/es…

Les personnages que nous propose le texte de l’évangile en cette fête de l’Épiphanie (année B – Mt.2 :1-12) – les Mages – sont un modèle de l’attitude des… chercheurs…
Des chercheurs de sens, des chercheurs de Dieu.

Étonnamment, ils se mettent en marche sans savoir exactement où ils aboutiront.
Ils sont conscients d’un appel, d’une invitation à se lever et à partir vers un… ailleurs imprécis.
Vers quel horizon lointain se dirigent-ils?
Ils semblent n’en avoir qu’une impression plutôt vague.
Mais ils ont une conviction : celle qu’ils doivent partir, avancer, progresser vers cet impénétrable inconnu qui les attire.

Et nous? Nous en sommes à la première semaine d’une nouvelle année.
Que sera-t-elle? Nous en ignorons le déroulement en détail qui se manifestera au fil des jours.
Mais la conviction des Mages devrait être la nôtre :
Il nous faut partir, avancer, progresser!

C’est ainsi que se révélera, jour après jour, le sens de ce que nous vivons, ce que nous croyons, ce que nous espérons.
Le sens… incarné dans une promesse, incarné dans une Personne : celle de ce ‘Dieu-avec-nous’ qui ne manque jamais de réaliser ce à quoi il nous convie.

Recherche, effort, mise en marche, appropriation du sens de notre existence : c’est ce à quoi nous sommes convié/es.

Source: Image: Pinterest

Note: D’autres textes sont disponibles pour cette fête de l’Épiphanie : https://image-i-nations.com/mages-savants-chercheurs/

Mages: Savants?… Chercheurs?…

/https://image-i-nations.com/mages-dou-viennent/

Et un texte est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-epiphany-year-b/

Ps.8,4 : Ça m’dit quelque chose

Nous en sommes déjà à la 10è présentation de cette série:
LES PSAUMES, ÇA M’DIT QUELQUE CHOSE.
L’un à la suite de l’autre les programmes ont offert
des réflexions pertinentes sur plusieurs Psaumes.
Un peu à la manière d’un pèlerinage, notre excursion
nous a permis de faire des découvertes enrichissantes.
Cette conclusion fera de même!

Je suis atteinte…

D’ordinaire, quand une personne prononce ces paroles, elle baisse le ton, un ton de confidence.
Souvent son visage reflète une profonde tristesse et une inquiétude troublante…
« Je suis atteinte.. »
On pense immédiatement à une condition grave et à une affliction sérieuse…
L’avenir sans doute incertain pour celui ou celle qui parle ainsi.

Présentement, la porte d’entrée d’un Centre d’achats de mon quartier affiche un panneau visuel de grandeur moyenne qui montre une dame prononçant ces mots : « Je suis atteinte… »

Mais son visage ne manifeste aucun signe de regret ou de peine.
Il semblerait même qu’elle considère sa condition comme… enviable!

Et, elle l’est ! Car cette dame affirme « Je suis atteinte d’altruisme. »
Je me demande combien de gens visitant les magasins de ce Centre auront aperçu l’image ET le message…
Personnellement, il m’a fait réfléchir et… je me surprends à désirer contracter la même infection!

L’altruisme : on le définit comme « un sentiment désintéressé d’amour pour autrui » (Larousse).
Il est à l’opposé de l’égoïsme. On dit qu’il peut être instinctif ou réfléchi selon les personnes.
Le vocabulaire chrétien utilise le terme : ‘charité’ mais ce mot est employé si souvent et pout tant de situations qu’il a parfois perdu son sens profond et dynamique.

Penser à l’autre…
Être touché par ce qui lui arrive, se sentir concerné par sa condition quelle qu’elle soit.
Partager sa joie, soulager sa peine, apprécier ses qualités.
Lui redonner courage et l’aider à retrouver l’espérance.
Minimiser ses erreurs, pardonner ses fautes, oublier ses négligences.
Faire valoir ses dons, stimuler ses efforts, récompenser ses succès.
Ne pas l’abandonner quand tous les autres le font.

L’altruisme : à la fois empathie, compassion, indulgence…
Un sérieux virus !

Source: Image: Dissolve

La mer… la marée…

Un sage a dit :
« Il y a la marée haute,
il y a la marée basse,
mais la mer reste toujours la mer… »

Et il en est ainsi… de la présence dans notre vie
du Créateur de la mer…

Dans notre vie il y a…
les jours de joie intense et les jours de peine profonde;
les jours de succès inespéré et les jours d’échec décourageant;
les jours d’espérance audacieuse et les jours de désespoir lancinant;
les jours de rencontre surprenante et les jours d’adieu déchirant.

Tout cela et bien plus encore…
Mais Sa présence demeure en permanence… inlassable, indéfectible, au plus intime…

Source : Image : Riithink Digital Marketing Agency

16è dimanche de l’année, A

Les chants religieux – comme les chants populaires et les différents genres de musique – connaissent des périodes de renom puis, parfois, disparaissent des programmations régulières.
La mode change, la renommée faiblit et… on oublie…

Mais certains se souviennent, et c’est sans doute le cas pour le beau chant de John Littleton intitulé : Je cherche le visage du Seigneur…

 

 

 

 

 

 

Être à la recherche du visage de Dieu, n’est-ce pas ce à quoi la vie chrétienne s’exerce au fil des jours?

Et voilà que les lectures de ce dimanche (16è dimanche de l’année, A) nous en donnent une description vraiment spéciale:

Il juge avec indulgence.
Il nous traite avec beaucoup de ménagement.
Il donne à ses enfants une belle espérance.
Après la faute, il accorde la pardon.   (Sa.12 :13,16-19)

Il est bon, il pardonne;
Il est plein d’amour pour ceux qui l’appellent
Il est grand, il fait des merveilles.
Il est tendresse et pitié,
Lent à la colère, plein d’amour et de vérité. (Ps.86)

Et l’évangile (Mt.13 :24-43) donne une image si claire et convaincante de ce Dieu patient,
un Dieu indulgent, clément, tolérant,
un Dieu qui sait attendre et attendre toujours notre retour.

Je cherche le visage du Seigneur… et… j’en ai trouvé une si belle expression dans ces textes !

Chaque phrase ébauche un trait,
chaque mot esquisse la figure,
chaque expression dévoile l’identité cachée,
et au plus profond de nous se révèle l’ I M A G E . . .
Mieux encore : sa P R É S E N C E !

Source: Images: Video Blocks, Wallpaper Awesome, Video Blocks

Journée Mondiale de la Sclérose Latérale Amyotrophique – 21 juin

Bien peu de monde connaît la SLA, quelques uns ont entendu parler de la maladie de Charcot… il s’agit d’une seule et même maladie, très invalidante et pour laquelle la recherche est encore balbutiante.

La journée du 21 juin a été choisie car elle est la plus longue de l’année, espérance d’une prolongation de vie pour les personnes atteintes par cette affection.

La maladie de Charcot
La SLA est une maladie dégénérative non contagieuse dont on ne connaît pas précisément l’origine et pour laquelle aucun traitement réellement convaincant n’a pour le moment été mis au point. Elle a été identifiée vers 1880 par le Professeur Jean Martin Charcot (photo), le père de la neurologie moderne.

Les trois lettres SLA ont une signification précise qui permet de mieux comprendre ce qu’est cette maladie :

  •      Le S pour « sclérose » correspond à un durcissement,
    •    Le L pour « latérale » car elle s’attaque au côté de la colonne vertébrale,
    •    Le A final de « amyotrophique » indique une privation de nutrition des muscles.
Un site à visiter : www.arsla-asso.com Source : Texte & Image : Journée Mondiale

 

Montréal, 375è anniversaire

375e anniversaire de Montréal : le pape salue les « intuitions évangéliques des fondateurs ». Il encourage à « construire des ponts entre les hommes »

A l’occasion du 375e anniversaire de Montréal au Québec (Canada), le pape François a encouragé les habitants « à construire des ponts entre les hommes dans le respect de leurs différences » à l’exemple des « intuitions évangéliques des fondateurs ».

Au cours de la messe solennelle du 17 mai 2017 en la basilique Notre-Dame, le nonce apostolique au Canada, Mgr Luigi Bonazzi, a lu un message du pape s’associant « à la joie et à la prière de toutes les personnes présentes ». Les plus hautes autorités civiles, politiques et religieuses du pays étaient présentes, dont le premier ministre du Canada Justin Trudeau, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard et le maire de Montréal Denis Coderre.

« Le Saint-Père, peut-on lire dans le message publié par le diocèse, rend grâce au Seigneur pour la foi et l’espérance qui ont conduit des hommes et des femmes venus de France à fonder Ville-Marie ». Ce sont les Français Paul de Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance – laïque dont le procès de béatification est en cours – qui fondèrent en 1642 la colonie dédiée à la Vierge Marie, qui deviendra plus tard Montréal.

Pour le pape, les fondateurs « ont ainsi manifesté que [la] foi authentique – qui n’est jamais confortable et individualiste – implique toujours un profond désir de changer le monde, de transmettre des valeurs, de laisser quelque chose de meilleur après notre passage sur la terre ».

En fidélité aux « intuitions évangéliques des fondateurs » de Ville-Marie, le pape François encourage « tous les habitants de Montréal à construire des ponts entre les hommes dans le respect de leurs différences et à contribuer ainsi à l’édification d’une société plus juste et plus fraternelle ».

« Avec cette espérance, conclut le message, par l’intercession de Notre Dame de Ville-Marie et de saint Joseph du Mont-Royal, [le pape] confie la ville de Montréal et tous ses habitants au Seigneur ».

Source: Texte: Anne Kurian ZENIT Pape François 20 mai 2017;  Image: Centre ville de Montréal, canadalive.wordpress.com

 

Journée mondiale des communications sociales – 28 mai

Nous célébrons la Journée mondiale des communications sociales chaque année le dimanche suivant la fête de l’Ascension. Chaque année également, le 24 janvier-en la fête de Saint François de Sales (patron des journalistes)- le Pape publie un message annonçant le thème de l’année.

Depuis Vatican II
Instituée à l’initiative de l’église catholique, à l’issue du concile Vatican II, la journée des communications sociales manifestait à l’époque la prise de conscience des enjeux de société (moraux et spirituels) que représentaient les moyens de communication de masse.

Dire que la situation a changé depuis 40 ans relève de l’évidence et le fait que vous lisiez cette notice directement sur votre ordinateur fait rapidement prendre conscience du chemin parcouru. Le thème choisi pour la journée mondiale des communications sociales en 2011 avait d’ailleurs été « Vérité, annonce et authenticité de vie à l’ère du numérique ». En 2013, elle s’intéresse aux réseaux sociaux. En 2014, elle est axée sur « La communication au service d’une authentique culture de la rencontre ».

Chaque année, le Saint-Siège publie un message à l’occasion de cette journée, à retrouver directement sur le site officiel du Vatican. On peut aussi directement suivre les messages du Saint-Père sur Twitter.

Source: Texte & Image: Journée Mondiale

La Journée mondiale des communications sociales, dimanche 28 mai 2017, a pour thème : « Ne crains pas, car je suis avec toi » (Is 43, 5). Communiquer espérance et confiance en notre temps.

Source: Texte: Église catholique française

 

4è dimanche de Pâques, année A

Enfants, après avoir goûté quelque chose de bien bon, quand on demandait davantage de cette sucrerie, souvent on s’entendait dire : « C’est assez. »
Une expression que supportent bien mal les ados avec leur soif d’autonomie et de liberté sans mesure.

Et nous, les adultes, c’est chaque jour que nous sommes confrontés à cet incontournable : ASSEZ !
Et pourtant… il semble que nous n’ayons jamais assez de toutes les bonnes choses de la vie :
Pas assez de bien-être, pas assez de succès, pas assez d’appréciation, pas assez de chance, pas assez d’ami/es, pas assez de bonheur, pas assez d’amour…
Et la liste pourrait s’étendre encore bien longue.

Il semble que le quotidien nous oblige à supporter une faim insatiable jamais comblée.
On fait l’expérience d’un besoin si profond qu’il n’est jamais satisfait.
On désire, on espère, on attend et… le désir n’est pas réalisé, l’espérance ne débouche sur rien et… on cherche toujours… ce mystérieux élément qui manque à notre existence.

Et si l’évangile de ce dimanche (4è dimanche de Pâques, année A – Jn.10 :1-10) nous ouvrait le chemin qui, lui, ouvre sur un horizon prometteur.
Car c’est justement une promesse qui nous est donnée.
Les paroles de Jésus la l’énoncent clairement :

« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

L’ABONDANCE ! Enfin, ce qui peut satisfaire en plénitude !
Certains diront : « Se fier à ça, c’est croire à un conte de fée ! »
Et si c’était autre chose qu’un conte de fée, tellement autre qu’une illusion consolante ?…
L’expression courante affirmera : « Ce n’est pas évident… »
Évidemment !

Pour ma part, je suis convaincue qu’il ne dira jamais :
« Je t’ai donné assez de faveurs, assez d’assistance, assez de miséricorde… »
Cela n’est pas… compatible avec son amour et sa compassion sans limites –
Un peu comme si – tout Dieu qu’il soit – il ne connaisse pas le mot ‘Assez’ !

Source: Images: C’est Assez, Dreamstime