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3è dimanche de l’année A – 2020

Les sages nous rappellent que si le soleil disparaît à l’horizon, il réapparaît.
C’est un peu ce que le texte de la 1ère lecture de ce dimanche (Is.8:23 – 9:3)  
et l’évangile qui le répète (Mt.4:12-23) illustrent d’un façon imagée et poétique.
On y évoque :

« Honte, gloire…
ténèbres, lumière…    
joie, allégresse…
Le joug qui pesait sur lui
(le peuple),
la barre qui meurtrissait son épaule…
tu les as brisés. »

 C’est ainsi que le prophète Isaïe se remémore devant Dieu les merveilles
que Lui, leur Sauveur, a accomplies en faveur du peuple qui a connu bien des épreuves.

Se pourrait-il que ce message s’adresse aussi à nous ?
Chacun/e a son lot de difficultés et, souvent, plus que sa part d’épreuves…
On ne les nomme pas toujours ‘honte, ténèbres, ou joug’
mais c’est souvent ce que ces réalités représentent dans notre quotidien :
déprime, regrets, fardeaux qui dépassent nos forces, semble-t-il…

Le soleil a disparu de notre horizon personnel
et on craint que les ténèbres se soient installées en permanence…
Il faut attendre… attendre que le soleil réapparaisse.

Cette attente, pour un/e chrétien/ne a pour nom… ESPÉRANCE…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-a-2020/

 

Source : Image : facebook.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Troisième Journée Mondiale des Pauvres – 17 novembre 2019

Message du pape François

Dans un message intitulé « L’espérance des pauvres ne sera jamais déçue » le pape François relit le psaume 9 et en réaffirme la pertinence pour aujourd’hui : rendre l’espérance perdue devant les injustices, les souffrances et la précarité de la vie.

Les pauvres, souvent considérés comme des parasites de la société, on ne pardonne même pas aux pauvres leur pauvreté. Le verset 11 du psaume 9 nous offre toutefois une belle définition du pauvre : il est celui qui fait confiance au Seigneur.

Le pauvre sait que Dieu ne peut l’abandonner et cela ne fait qu’exprimer la grandeur de Dieu lorsqu’il se trouve devant une personne pauvre.

Se référant au regretté Jean Vanier, le Pape le surnomme « le saint de la porte d’à-côté » et nous redit que l’espérance se communique aussi à travers la consolation. Les pauvres acquièrent de l’espérance surtout lorsqu’ils reconnaissent dans notre sacrifice un acte d’amour gratuit qui ne cherche pas à être récompensé.

Ce message est un appel à la conversion : découvrir la bonté qui se cache dans le cœur des pauvres en nous faisant attentifs à leur culture et leurs façons de s’exprimer, pour pouvoir entamer un véritable dialogue fraternel.

Il faut parfois peu de choses pour redonner l’espérance : il suffit de s’arrêter, sourire, écouter.

 

Source : Texte : CRC.   Image : Vatican News : Le Pape François inaugure un centre d’accueil pour personnes sans-abri près du Vatican

2è dimanche du Carême, année C – 2019

Des promesses… nous en faisons parfois.
D’autres nous font aussi des promesses… mais…
Ce ‘MAIS’ est parfois lourd d’attente déçue et de regrets.

Nous avions espéré ce qui était promis mais cela ne s’était pas matérialisé.
Nous avions anticipé la réalisation de quelque chose de bon, mais cela ne s’était pas réalisé.
Désappointement et douleur est tout ce que nous avions obtenu.
C’est regrettable mais c’est parfois ce qui se passe entre nous – les promesses ne deviennent pas réalité.

Il y a d’autres promesses, celles-là ne déçoivent jamais car elles nous sont données par… Dieu!
Oui, et lui ne manque jamais à sa parole.

L’apôtre Paul nous en transmet une alors qu’il écrit aux Philippiens.
Il leur dit :
« Le Seigneur Jésus… transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux. »
 
Toute une promesse !

« Nos pauvres corps… »

  • souvent touchés par la maladie et les infirmités ; 
  • diminués par l’âge et les accidents ;
  • handicapés de bien des manières.

Se pourrait-il. qu’un jour, ils soient de nouveau pleins d’énergie et de vitalité ?
Renouvelés, raffermis, libérés – oui, TRANSFORMÉS ?!

C’est le message de ce 2è dimanche du Carême.
L’évangile relate l’épisode de la Transfiguration de Jésus (Lc.9:28-36) –
un moment privilégié pour les apôtres qui en sont les témoins.
Possiblement un encouragement à ne pas désespérer alors que Jésus vient de leur annoncer la Passion
qui sera la sienne dans un avenir prochain.

Mais c’est là aussi une scène littéralement révélatrice.
Révélatrice et prophétique de ce que Paul affirme dans la 2è lecture (Ph.3:17 – 4:1) – notre propre ‘transfiguration’ !
À nous qui souvent devons faire effort pour mettre un pas devant l’autre…

Et… une invitation à ne pas désespérer nous-mêmes quand nous sommes confronté/es aux petites ‘passions quotidiennes’ qui nous paraissent souvent plus lourdes que nous ne pouvons les supporter…

Il ne nous est pas facile d’imaginer ce que nous deviendrons mais…
Nous pouvons l’anticiper dans une foi assurée et une espérance qui ne fléchit pas.
Un pas à la fois, un autre pas qui le suit, et un autre encore… jusqu’à la TRANSFIGURATION finale !

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-c-2019/

Et aussi un blogue en français à: https://image-i-nations.com/le-jour-ou-dieu-a-invite-abraham-a-faire-de-lastronomie/

 
 Source : Image : Autostraddle

 

Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains – 8 février

Cette journée mondiale a été instituée en 2015 à l’initiative du Pape François.

Le choix du 8 février ne doit rien au hasard puisque cette date correspond à la fête de Sainte Joséphine Bakhita, une Soudanaise qui a été vendue comme esclave, maltraitée puis rendue libre.

Des millions de personnes concernées
Lors de la première édition, le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix, avait rappelé que des millions de personnes de par le monde sont privées de liberté et contraintes à vivre pratiquement en esclavage.

Pour ces hommes et ces femmes, sainte Joséphine Bakhita est un modèle d’espérance et l’Eglise Catholique encourage les fidèles à suivre les pas de cette sainte.

De la prise de conscience à l’action
Le Pape désire que les hommes de tous pays et toutes origines prennent conscience d’un phénomène global qui dépasse la responsabilité de tel ou tel état. Il appelle à une véritable mobilisation contre ce fléau:

Nous devons tous mieux analyser la situation et mobiliser les consciences:
De la conscience à la prière, de la prière à la solidarité, de la solidarité à l’action, afin que la traite et les nouvelles formes d’esclavage disparaissent.

Source : Texte : Journée mondiale   Image : ocarm.org

 

Journée mondiale de la Paix, 1er janvier

Dans l’Évangile de Luc, Jésus dit à ses disciples: «Dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord: ‘‘Paix à cette maison’’. S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui; sinon, elle reviendra vers vous».

C’est avec cette accroche que le Pape développe sa réflexion pour cette Journée mondiale de la Paix qui ouvre l’année nouvelle.

«La ‘‘maison’’ dont parle Jésus, c’est chaque famille, chaque communauté, chaque pays, chaque continent, dans sa particularité et dans son histoire; c’est avant tout chaque personne, sans distinctions ni discriminations, explique le Pape dans ce Message. C’est aussi notre ‘‘maison commune’’: la planète où Dieu nous a mis pour y vivre et dont nous sommes appelés à prendre soin avec sollicitude. C’est donc également mon vœu au début de l’année nouvelle: ‘‘Paix à cette maison!’’».

François développe ensuite une réflexion tournée vers les décideurs politiques, en rappelant que «la paix est comme l’espérance dont parle le poète Charles Péguy» dans Le Porche du mystère de la deuxième vertu. «Elle est comme une fleur fragile qui cherche à s’épanouir au milieu des pierres de la violence». (…)

La paix est une conversion du cœur et de l’âme», explique le Pape, en invitant à relier «trois dimensions indissociables de cette paix intérieure et communautaire»:

–  La paix avec soi-même, en refusant l’intransigeance, la colère et l’impatience et, comme le conseillait saint François de Sales, en exerçant ‘‘un peu de douceur avec soi-même’’, afin d’offrir ‘‘un peu de douceur aux autres’’;

–  La paix avec l’autre: le proche, l’ami, l’étranger, le pauvre, le souffrant…; en osant la rencontre et en écoutant le message qu’elle porte avec elle;

–  La paix avec la création, en redécouvrant la grandeur du don de Dieu, et la part de responsabilité qui revient à chacun d’entre nous, en tant qu’habitant du monde, citoyen et acteur de l’avenir.

Source: Texte: Cyprien Viet – Cité du Vatican  Image: IMDb

 

30è dimanche de l’année B

Il y a des gestes qui parlent d’eux-mêmes :
Il est évident qu’un mendiant qui tend la main vers les passants sollicite leur assistance.
Certaines paroles ont aussi un message bien clair : ce qui est exprimé ne laisse pas de doute.

On croirait que c’est le cas de l’aveugle de Jéricho que nous rencontrons 
dans l’évangile de ce dimanche (30è dimanche de l’année B – Mc.10:46-52).
Bartimée, un aveugle, est assis au bord du chemin.
Il apprend que la foule qui s’approche accompagne l’homme nommé Jésus.
Il a sûrement entendu parler des guérisons opérées par l’homme de Nazareth.
Alors il s’écrie : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! »
 
L’évangile souligne qu’on « le rabrouait pour le faire taire, mais il criait de plus belle. »
Jésus dit aux gens de le faire venir.
L’homme, se précipitant vers Jésus, se tient là devant lui.  

Voilà que Jésus lui demande : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » 
À prime abord, ces paroles semblent étranges.
Il nous paraît évident que l’aveugle espère être guéri.
Nul doute, ce qu’il désire c’est de retrouver la vue.
Pourtant, Jésus lui pose la question : « Que veux tu que je fasse pour toi ? »
 
Je regarde la scène, j’écoute les paroles de Jésus, et… je pense à bien des situations…
Des situations qui manifestent un besoin, un besoin qui semble bien évident, lui aussi.
Mais… peut-être Jésus attend-il qu’on lui exprime ce que l’on espère…
Peut-être désire-t-il qu’on lui exprime le besoin qui est nôtre…

Exprimer un besoin indique d’abord qu’on en est conscient.
Et la requête décrit un geste personnel : on s’adresse à quelqu’un –
Quelqu’un à qui on manifeste sa confiance et l’espérance de recevoir l’aide attendue.

Exprimer un besoin… ça crée des liens !…

Source: Image: lds.org

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent à : https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-b/

 

Un synode… pour les jeunes

Le pape François a présidé, mercredi matin 3 octobre sur la place Saint-Pierre, la messe d’ouverture du Synode sur les jeunes dont les travaux commenceront dans l’après-midi.

« Élargir les horizons, dilater le cœur et transformer ces structures qui, aujourd’hui, nous paralysent, nous séparent et nous éloignent des jeunes, les laissant exposés aux intempéries et orphelins d’une communauté de foi qui les soutienne, d’un horizon de sens et de vie. »

En quelques mots, mercredi matin 3 octobre, le pape François a exposé l’objectif du Synode des jeunes dont il présidait, sur la place Saint-Pierre, la messe d’ouverture.

Dans une homélie courte et directe, il a appelé chacun des 267 pères synodaux, qu’il a longuement pris le temps de saluer un à un à la fin de messe, à ne pas être « préoccupé de ses propres intérêts » et à penser « aussi à ceux des autres ».

« Élargir le regard »

« Avec cet esprit, nous chercherons à nous mettre à l’écoute les uns des autres pour discerner ensemble ce que le Seigneur demande à son Église », a-t-il souligné. Il les a exhortés à ce « que ne prévale pas la logique de l’auto-préservation et de l’autoréférentialité, qui finit par faire devenir important ce qui est secondaire et secondaire ce qui est important ».

« Sans cette attitude, tous nos efforts seront vains », a-t-il insisté, demandant aussi d’éviter « la tentation de tomber dans une position moralisante ou élitiste, comme aussi de l’attraction pour des idéologies abstraites qui ne correspondent jamais à la réalité des gens ».

« Ne laissons pas les jeunes seuls »

Demandant de « rompre avec le conformisme du “on a toujours fait ainsi” » et de « regarder directement le visage des jeunes et les situations dans lesquelles ils se trouvent », il a espéré des pères synodaux « un dévouement créatif, une dynamique intelligente, enthousiaste et pleine d’espérance, et que nous ne les laissions pas seuls aux mains de tant de marchands de mort qui oppriment leur vie et obscurcissent leur vision ».

Une exigence qu’il a rattachée à Vatican II dont, à la fin de son homélie, il a lu un long extrait du Message aux jeunes, l’ultime texte  conciliaire. Une sorte de passage de témoin, en quelque sorte, entre la génération de ceux qui étaient jeunes pendant le concile et la jeunesse actuelle, appelée, elle aussi, à « allumer une lumière qui éclaire l’avenir ».

Voici un événement qui se veut: UN SYNODE POUR RAJEUNIR L’ÉGLISE.

 Source: Texte: Messe d’ouverture du synode des jeunes, Vatican le 3 octobre 2018. / Alessandro Di Meo/EPA/MaxPPP publié dans LA CROIX, 3 octobre 2018
Photo: Conférence à l’Institut catholique de Paris, samedi 29 septembre, lors de la 4e édition du Congrès Mission sur le thème « Par amour il nous a relevés, pour l’amour il nous a envoyés ». / Corinne

Un endroit stratégique… pour un avenir pacifique

Des options pour la PAIX et des actions concrètes dans ce sens sont toujours nécessaires. L’actualité internationale récente a fourni des exemples encourageants pour le développement d’un processus en vue d’une paix durable. Et voici qu’une nouvelle initiative suscite un espoir grandissant… (Note de l’éditrice)

Une « Chapelle pour la paix » bâtie entre les deux Corées

Une zone démilitarisée, théâtre de violents combats au début des années 1950, va devenir un lieu de dialogue et de prière pour la paix grâce à la construction d’une chapelle. Les travaux de construction viennent d’être inaugurés à la frontière entre la Corée du Sud et la Corée du Nord.

C’est là que l’armistice de 1953 a été signée entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. C’est là aussi que le leader nord-coréen, Kim Jong-un, et le président de la Corée du Sud, Moon Jae-in, se sont rencontrés à deux reprises ces deux derniers mois pour tenter de mettre la péninsule sur la voie de la dénucléarisation et de la réunification. Panmunjeom, village emblématique situé à la hauteur du 53e parallèle est au sein de la zone inter-coréenne de sécurité (DMZ), contrôlée par l’ONU. C’est aujourd’hui le seul point de rencontre possible entre les chefs d’État nord et sud-coréens. C’est là que devrait sortir de terre dans les prochains mois la nouvelle « chapelle de la paix ».

65 ans après l’armistice qui n’a pas mis techniquement fin à trois années de guerre (1950-953), cette initiative « révolutionnaire » est accueillie par Mgr Francis Xavier Yu Soo-il, évêque de l’ordinariat militaire en Corée comme « un don qui révèle la grâce de Dieu ». Cette chapelle, assure-t-il, « sera un lieu où l’on pourra prier pour parvenir à dépasser nos différences, dans l’espérance de la réunification » et où « les soldats en poste au village de Panmunjom pourront trouver un soutien spirituel ».

Un geste significatif
L’évêque coréen a inauguré les travaux, il y a quelques jours. Ceux-ci devraient s’achever en mars 2019. L’édifice, occupera une parcelle de 2 089 m2 et pourra accueillir plus d’une centaine de fidèles, rapporte Vatican News. Pouvoir se retrouver dans un lieu aussi près les uns des autres pour « prier pour la paix dans la péninsule coréenne » est source de joie pour les fidèles coréens et les soldats sur place. Tous mettent beaucoup d’espoir dans ce geste qu’ils trouvent « particulièrement significatif » alors que les blessures de la guerre demeurent malgré le nouvel élan de réconciliation et d’échanges renouvelés entre les deux Corées.

Source: Texte (abrégé): Isabelle Cousturié, 29 juin 2018  Images: en.wikipedia.com  directconnectamerica.com  fotolia.com

 

Une courte parabole… qui en dit long!

Un long texte peut expliquer bien des choses.
Mais une courte parabole peut aussi en dire long.
C’est le cas pour la parabole que nous présente
Jacques Miller dans la courte vidéo qui suit.

Le texte de cette parabole fait partie de
l’évangile du 11è dimanche de l’année B.

 

Un désir… un message…

Un désir … un message… une prière… la PAIX.
C’est ce que Marie-Ève Rousseau partage avec nous.
Ses paroles font écho à la 1ère lecture du samedi
de la 5è semaine du Carême (Ézéchiel 37:21-28)
où Dieu lui-même promet à son peuple une Alliance de Paix.