Un nom… un programme de vie!

Les parents qui attendent un enfant anticipent bien des choses avec l’arrivée de ce petit.
L’une des choses qu’ils se plaisent à faire est de décider du nom de celui, ou celle, qu’ils tiendront bientôt dans leurs bras.
Ils scrutent avec attention la liste des noms de petits garçons et celle des noms pour une fillette.
Les parents et ami/es, parfois même les collègues, y vont de leurs suggestions.
Les noms d’artistes bien connus s’ajoutent à ceux, plus traditionnels, des ancêtres de la mère ou du père.

Mais il est rare que le choix soit fait en vue de ce que l’on pense être la destinée de l’enfant…
C’est pourtant le cas dans le texte de l’évangile qui nous est offert aujourd’hui (Luc 2:16-21).

Marie, dont nous célébrons en ce jour la Maternité, et Joseph, n’ont pas eu à faire ce choix du nom idéal de l’enfant qui allait naître.

On nous dit:
« L’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception ».

Alors que Joseph avait hésité de prendre pour épouse Marie qu’il avait retrouvée enceinte, un ange lui avait… expliqué la situation, si on peut parler ainsi… (Matthieu 1:16-25)
Ce messager angélique avait précisé:

« L’enfant qu’elle a conçu vient du Saint Esprit;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus;
c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:20-21).

Le nom que portera cet enfant indique clairement ce qu’il deviendra: le SAUVEUR de son peuple.
Et ce terme ‘son peuple’ englobe l’humanité entière – chaque être humain à travers l’histoire de notre race.

Le concept de ‘péché’ est souvent mal compris et on interprète parfois la situation de pécheur d’une manière plutôt boiteuse…
Le péché réfère à tout ce qui nous tient – par une décision personnelle – loin de Dieu.

Ce qui nous empêche de devenir le meilleur que nous puissions être selon le plan de Dieu.
L’égoïsme qui nous rend esclave,
l’orgueil qui nous soustrait à l’inspiration de Dieu et au respect de l’autre,
la course effrénée pour posséder ce qui finalement nous possède,
en sont des manifestations évidentes.

Jésus – le Sauveur – vient nous libérer de tout cet assujettissement, cette dépendance assumée, qui fait de nous des prisonniers de nous-mêmes!
Peut-on espérer un don plus précieux au début de cette nouvelle année?

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-mary-mother-of-god-year-c-1st-january-2025/

 

Source: Image: https://fr.123rf.com/images-libres-de-droits/fond_noel_sainte_famille.html