The gospel message is quite… radical!
This statement may appear somehow shocking to some people but it is very true.
The term ‘radical’ comes from a foreign word meaning ‘roots’ and the gospel message does exactly that:
It goes to the root of reality, and it wants to reach us at the very root of our being,
The few verses of Matthew’s gospel assigned for today’s celebration (17th Sunday of Year A – Mt.13:44-46) exemplify this.
The text is short, to the point, and its message is more than a little demanding!
The examples given are very clear and challenging:
A man discovers a treasure in a field, he sells everything he owns to buy the field.
Another finds a pearl of great price and he, too, gives up all he possesses to get this precious jewel.
The two narratives are so clear but the attitude they express is, yes, radical:
Selling everything, giving up all one has – a risky venture:
What if the treasure is a fake?
What if the pearl is not genuine?
But the man trusts the preciousness of his find and has no hesitation in parting with whatever was a ‘treasure’ to him up to then.
He does not hesitate, he does not postpone, he does not delay.
More still the gospel text says: “He goes off happy…” to sell and to buy.
No need of lengthy explanation as to what this means for a Christian.
Our daily choices, the many options offered to us, the decisions called for day in day out, ask for the same radical commitment.
This is the authentic living of Christ’s message.
La 1ère lecture de ce dimanche (17è dimanche de l’année, A – 1 R. 3:5,7-12) commence ainsi :
« À Gabaon, pendant la nuit,
le Seigneur apparut en songe à Salomon.
Dieu lui dit : ‘ Demande ce que je dois te donner’. »
Imaginez pour un moment que Dieu vous pose la même question !
Que répondriez-vous ?…
Certains auraient une réponse toute prête :
D’autres avoueraient qu’ils et elles désirent réfléchir avant de donner à Dieu cette réponse si importante !
Combien d’entre nous demanderaient, sans hésitation, ce que le jeune roi Salomon a demandé :
« Un cœur attentif qui sache (…) discerner le bien et le mal. »
Ce que Salomon demandait, en fait, c’est : la sagesse !
La sagesse dans les petites et les grandes choses.
La sagesse pour les rencontres importantes et même les plus ordinaires.
La sagesse avec les proches, les inconnus, les importuns!
La sagesse pour planifier les activités.
La sagesse pour prendre une décision.
La sagesse pour faire des choix.
La sagesse pour… vivre, tout simplement – vivre comme Dieu l’attend de nous, ici et maintenant!
Le texte de la lecture dit : « Cette demande de Salomon plut au Seigneur. »
Et la requête venant de nous ?…
2017 Theme: « Toward Autonomy and Self-Determination »
Autism affects approximately 1 out of every 150 children around the world. It is a neural development disorder that affects their ability to socialize normally by impacting their abilities to utilize verbal and non-verbal communication. Since 2012, there has been a 30% increase in the amount of children being affected with autism, and World Autism Awareness Day helps to bring awareness to this growing health concern.
Autism first appears very early on, sometimes manifesting as early as infancy, in other times waiting until later in childhood. The disease progresses steadily without remission, its first symptoms generally appearing around six-months, and being firmly in place by age two or three. Rather than having one distinguishing characteristic, Autism is indicated by the coming together of three separate symptoms. The triad includes difficulty socializing, problems in communication, and a limited number of interests combined with repetitive behavior such as can-stacking.
The Convention on the Rights of Persons with Disabilities (CRPD) recognizes the right of persons with disabilities to independence of person and to individual autonomy (article 3).
Legal capacity is instrumental to the recognition of a person as a human being of full personhood, with the right to take decisions and enter into contracts. However, certain abilities have often been seen as necessary qualifications for full personal autonomy, creating a barrier to full societal inclusion for people with autism.
The WAAD observance, on 31 March 2017, will discuss policies and approaches being implemented with regard to guardianship and the path to self-determination and legal capacity of persons with autism.
Dans l’univers francophone (et dans bien d’autres langues, je le soupçonne) il y a deux petits mots d’une importance capitale.
Ils résonnent avec une puissance étonnante même à peine murmurés.
Vous l’avez deviné : c’est le OUI et le NON !
Avec l’un, ou l’autre, on peut partir en guerre ou signer le traité de paix!
Le petit de deux ans, dans sa ‘phase du ‘non’, a déjà découvert le pouvoir de… négation!
Et les grands aussi, qui demeurent dans cette dite phase!…
Non, je ne veux pas.
Non, je n’irai pas.
Non, je ne le ferai pas.
Non, je ne m’engagerai pas.
Plus doucement, plus timidement peut-être, mais non moins puissant :
Oui, je veux bien.
Oui, j’essaierai.
Oui, pourquoi pas ?
Oui, bien sûr !
Mais il y a aussi le ‘Non’ positif !
Non, je ne renierai pas mes valeurs.
Non, je n’irai pas à l’encontre de mes convictions.
Non, je n’oublierai pas mes engagements.
Non, je n’abandonnerai pas ceux qui comptent sur moi.
OUI ! NON!
Ils expriment les décisions.
Ils actualisent les choix.
Ils façonnent la personnalité.
Ils révèlent ce que je suis…
« Que votre langage soit : ‘Oui? Oui’, ‘Non? Non’; ce qu’on dit de plus vient du Mauvais. » (Mt.5 :37)
Message du Pape François pour la 50è journée mondiale de la paix:
« À cette occasion, je souhaite m’arrêter sur la non-violence comme style d’une politique de paix et je demande à Dieu de nous aider tous à puiser à la non-violence dans les profondeurs de nos sentiments et de nos valeurs personnelles. Que ce soient la charité et la non-violence qui guident la manière dont nous nous traitons les uns les autres dans les relations interpersonnelles, dans les relations sociales et dans les relations internationales.(…)
Lorsqu’elles savent résister à la tentation de la vengeance, les victimes de la violence peuvent être les protagonistes les plus crédibles de processus non-violents de construction de la paix. Depuis le niveau local et quotidien jusqu’à celui de l’ordre mondial, puisse la non-violence devenir le style caractéristique de nos décisions, de nos relations, de nos actions, de la politique sous toutes ses formes! »
The Bible speaks of God in so many ways. It describes his qualities and relates his actions. It also tells of his wishes for us, human beings. Often too, it speaks of his future interventions. All this in a language which is not abstract but quite vivid, one could almost say picturesque.
It is the case in today’s gospel (2nd Sunday of Advent, A) where we are told that the Lord is coming “with his winnowing fan in his hand” (Mt.3:1-12).
In our modern high-tech world we do not see much winnowing being done as it was in Jesus’ time. Such activity can still be observed in some areas of Africa or Asia but many of us would not have seen this otherwise than on television.
This does not mean that the message of the gospel text is no longer relevant. If we ask ourselves why winnowing is being done, the answer is clear: To separate the good grain from the straw or other unwanted material. This example speaks of sorting out, or getting rid of something to keep the good, the best.
Is Advent not a good period to do exactly this in our lives? We could look at it as a ‘Sorting out season’ – sorting out the different areas of our daily living: our opinions, our judgements, our values, our attitudes, our choices, our decisions, our plans, our habits, our expectations…
John the Baptist is calling people to ‘Repent…’ This involves a change, a ‘straightening up’ – the text says it clearly: “Prepare a way for the Lord, make his paths straight.” Perhaps the best way to do this is… to make straight our own paths!
To move away from our crooked ways, our distorted vision of life and people, our narrow-minded opinions, all that is us is a deviation from truth, justice, respect of others. Indeed, winnowing can still be part of a ‘modern’ life-style!
Perdre quelque chose est souvent une expérience frustrante, parfois désolante… Prenant conscience de l’objet perdu, s’il a de la valeur à nos yeux, on se met à sa recherche : on regarde ici, soulève cela, on se rend dans les endroits les plus plausibles où on pourrait avoir échappé, ou oublié, telle ou telle chose. On s’impatiente, on s’accuse peut-être d’étourderie, on se décourage de ne pas pouvoir mettre la main sur l’objet en question.
Perdre quelque chose peut être troublant mais que dire lorsque la perte que l’on déplore est celle de quelqu’un?… Un conjoint, un parent, une amie, un enfant… Les parents qui ont fait l’expérience de perdre un enfant emporté par la maladie ou fauché dans un accident, seront peut-être davantage touchés par la parabole de Jésus dans l’évangile d’aujourd’hui (24è dimanche, année C – Lc. 15 :11-32).
Le père de la parabole a ‘perdu’ son fils cadet, mais il faudrait corriger cette expression en précisant que le père a laissé le fils partir, il a même contribué à son départ – et cela fait toute la différence! Le père ne s’est pas opposé au désir de son fils de quitter la maison, il n’a pas mis obstacle à ses plans ‘d’aller voir le monde’, comme le diraient les jeunes d’aujourd’hui.
Et nous savons depuis longtemps que le père de la parabole nous est présenté comme l’image de Dieu. Il y a un vieux dicton qui affirme : « L’homme propose et Dieu dispose. » Personnellement, je crois que c’est souvent l’inverse qui se produit! Dieu nous propose son plan pour nos vies et pour notre monde mais, nous ayant créés libres, il nous permet de disposer de notre existence, il nous laisse prendre nos décisions même si elles ne correspondent pas toujours à son plan. Il n’entrave pas nos choix, même s’Ils sont à l’opposé de ceux qu’il désire que nous fassions.
Lui, il sait a t t e n d r e… Il attend que nous revenions à nous-mêmes – l’étape essentielle avant de revenir à lui… Il sait si bien patienter… jusqu’à ce que nous réalisions ce que nous sommes devenus et ce que nous pourrions devenir. Il nous faut prendre conscience de notre condition et peut-être aussi perdre notre assurance que nous savons mieux que Dieu ce qui est bon pour nous. Et alors on peut se mettre en chemin… lui n’a pas cessé de guetter notre retour.