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2è dimanche de l’Avent, Ghislaine nous en parle

La 1ère semaine de l’Avent s’achève
et la 2è s’ouvre déjà devant nous.
Quel message nous réservent ces jours d’attente?
Ont-ils un sens pour notre vécu… aujourd’hui?
Ghislaine Deslières nous partage ses réflexions.

34è dimanche de l’année, A – Fête du Christ Roi

Nous, les humains, pouvons parfois avoir des attitudes assez surprenantes.
Nous célébrons aujourd’hui la fête du Christ-Roi alors que lui, le Christ, nous a dit bien clairement :
« Moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert… » (Lc.22:27) 

Jésus avait, pour ainsi dire, illustré ces paroles alors qu’il avait lavé les pieds de ses apôtres.
Il avait parlé aussi d’une manière forte et sans équivoque pendant les années de son enseignement un jour qu’il corrigeait l’esprit de compétition entre eux.
Il leur avait dit:

« Les chefs des nations les commandent en maîtres; les grands leur font sentir leur pouvoir.
Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi.
Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.
Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous:
car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir. » (Mc.10:44-45)

Quand Dieu lui-même se fait serviteur, que pouvons-nous observer ?
Le très beau texte de la 1ère lecture (Ez. 34:11-12,15-17) nous le décrit d’une manière merveilleuse.
Il nous donne la description du Berger-serviteur. 

« Je m’occuperai de mes brebis,
et je veillerai sur elles…

J’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées.
C’est moi qui ferai paître mon troupeau,
et c’est moi qui le ferai reposer.

La brebis perdue, je la chercherai ;
l’égarée, je la ramènerai.
Celle qui est blessée, je la panserai.
Celle qui est malade, je lui rendrai des forces.
Celle qui est grasse et vigoureuse,
je la garderai, je la ferai paître selon le droit. »
 

En ce jour de célébration,
ces paroles retiennent mon attention,
elles nourrissent ma réflexion
elles me sont une inspiration durable,
et, en cas de besoin, une consolation permanente…

Source: Images: Free Bible Images, Youtube.com

Ascension of the Lord, Year A

In the Bible, there are many texts which are truly beautiful.
They are inspiring, encouraging, consoling.
They give light, they provide strength, they bring healing.
They can lead to the truth, instill wisdom, and enrich our daily life in so many ways.

When I ask different people what their favourite verse is, they come up with different answers which express what, for them, is most important and helpful.

For me, one verse which I find especially meaningful is the last sentence of today’s gospel (Ascension, Year A – Mt.28:16-20):

I am with you always, yes, until the end of time. »

A clear affirmation.
More still: a promise, simple and straightforward.
No condition, no restriction.
No limitation, no reservation.

It is expressed in the present –a present that is continuous, on-going, permanent.
If only… we accept it with an unshakable conviction and allow it to be realised in our lives, day after day…

Source: Image: Pinterest

8è dimanche de l’année, A

Les lectures de chaque dimanche nous offrent des textes de toutes sortes : des écrits historiques, juridiques et prophétiques et, bien sûr les pages évangéliques.
Certains écrits comportent des injonctions et des commandements, d’autres des paroles de consolation et d’encouragement.

Ce 8è dimanche nous présente justement cette sorte de textes riches d’encouragement et cela en nous donnant une image de Dieu qui en est une essentiellement de compassion.
C’est l’image d’un Dieu… paternellement maternel et maternellement paternel . . .

Vous êtes… surpris par cette description . . .
Elle m’est suggérée – j’allais dire ‘dictée’ – par les paroles de Dieu sur les lèvres de son prophète Isaïe (Is.49 :14-15) et celles que l’on retrouve dans l’évangile de Matthieu (Mt.6 :24-34).

« Une femme peut-elle oublier son nourrisson,
ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ?
Même si elle l’oubliait,
moi, je ne t’oublierai pas,
– dit le Seigneur. »

 

 

« Regardez les oiseaux du ciel :
ils ne font ni semailles ni moisson,
ils n’amassent pas dans des greniers,
et votre Père céleste les nourrit.
Vous-mêmes, ne valez-vous pas
beaucoup plus qu’eux ?… 

Votre Père céleste sait ce dont vous en avez besoin…»

 

Alors la conclusion surgit d’elle-même…

« Ne vous faites pas de souci pour demain :
demain aura souci de lui-même… »

Ce sera le souci de ce Dieu qui sait ce dont nous avons besoin aujourd’hui, demain, et… chaque autre ‘demain’ . . .

Source: Images: All-free-download.com; New Love Times

 

 

4è dimanche de l’année, A

Si on vous demandait quel est le mot le plus souvent utilisé… sans doute plusieurs penseraient au mot : AMOUR.
D’autres affirmeraient que c’est le mot BONHEUR qui a la première place dans nos conversations.

Personnellement, je n’ai pas de peine à le croire.
Nous venons de conclure la période de Noël avec ses échanges multiples de bons souhaits.
Le mot BONHEUR était rarement absent de nos vœux; oui, on désire tous et pour tous : une ‘Bonne et HEUREUSE année.’
Santé, Succès et, certainement BONHEUR se retrouvaient dans les cartes – virtuelles où réelles!

La grande toile de l’internet semble donner raison à la théorie du bonheur comme concept… primordial. Demandez à Google ce qu’il a à vous offrir et vous serez littéralement inondé de suggestions. On vous recommande les Recettes du bonheur, les Défis du bonheur, les Étapes vers le bonheur. Il y a même une Avenue du bonheur, ou un Boulevard du bonheur. Et ne manquez surtout pas : La clé du bonheur – elle y est aussi! Oh, on vous offre évidemment une Bulle de bonheur d’où seront absents, bien sûr, les mauvais moments, les difficultés, les problèmes, et les troubles de toutes sortes. Bien au chaud dans votre ‘bulle’, vous serez à l’abri des misères de l’humanité, vous serez ‘bienheureux’.

On associe le bonheur à la joie, le plaisir, la satisfaction, l’accomplissement, le succès, la réalisation de soi, et quoi encore? En parcourant tout ce panorama, je serais tentée de demander à l’un et à l’autre de ces internautes enthousiastes si eux sont… heureux, vraiment heureux!

L’évangile d’aujourd’hui (4è dimanche, année A – Mt.5 :1-12) nous présente ce que certains nommeraient : ‘La charte du bonheur’. Elle est proclamée par Jésus lui-même au début des années de sa vie consacrées à l’enseignement des foules. Mais, à vrai dire, pour des oreilles modernes, le vocabulaire de ce texte est assez rébarbatif et la perspective plutôt rebutante…

La pauvreté, les larmes, l’injustice, la calomnie des autres, la misère, la faim et la soif (de la justice bien sûr), la lutte pour la paix, la persécution – c’est ça le bonheur?
C’est ça… si on ose s’en remettre à… la deuxième partie de chaque phrase – c’est ce qui fait toute la différence!

Mais il s’agit d’une différence que l’on peut appréhender seulement dans la foi… l’espérance… et la confiance dans celui qui a prononcé ces paroles.
Et certains seront tentés de dire : ‘C’est le monde à l’envers!’
Mais peut-être est-ce justement à l’envers que l’on peut découvrir le vrai bonheur – là où se trouve la compassion, la justice, la consolation, la paix qui sont l’essence même de la ‘béatitude’.

Autrement… autrement il ne reste que des paroles et des promesses aussi peu tangibles et aussi éphémères que le vent qui les emporte!

Source: Images: www.clker.com;   Pinterest;    www.lds.org