Humilité, orgueil, grandeur… ces termes sont au coeur de la 1ère lecture et de l’évangile de ce dimanche
(Ben Sira 3:17-18,20,28-29) (Lc.14:1,7-14).

Une expression populaire décrit ainsi quelqu’un qui fait preuve de vanité :
on dira, avec une pointe de sarcasme peut-être : « Il, elle, se prend pour un/e autre! »
Ou encore : « Il, elle, a des idées de grandeur! »
Dans un cas comme dans l’autre, ce n’est évidemment pas un compliment!

Mais qu’est-ce que la grandeur?
Qu’est-ce qui rend quelqu’un vraiment grand?
Richesse, réputation, réalisations n’en sont que l’apparence,
une apparence parfois trompeuse…

Aux yeux de Dieu, qui est grand?
J’ose croire que c’est celui, celle, qui est authentiquement soi-même –
qui s’accepte tel/le qu’il, ou elle, est et s’efforce de devenir meilleur/e.

La vraie grandeur n’est-elle pas celle que Dieu nous a donnée depuis la création –
celle-là même qui poussait le psalmiste à s’exclamer ?

« Qu’est donc le mortel que tu t’en souviennes?…
À peine le fis-tu moindre qu’un dieu;
tu le couronnes de gloire et de beauté. »   (Ps.8:5-6)

Peut-on désirer une grandeur qui dépasse celle-là?

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-c-2019/

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