Journée de la destruction des armes légères – 9 juillet
La Journée internationale de la destruction des armes légères a été lancée par les Nations unies en 2001. A l’occasion de la Journée internationale de la destruction des armes légères, des victimes de la violence par les armes procèdent à la destruction d’armes aux quatre coins de la planète. Ces actions locales interviennent après la publication par les organisateurs de la campagne pour le contrôle des armes –Oxfam, Amnesty International et Réseau d’action international sur les armes légères (RAIAL) – de statistiques révélant l’existence d’une arme pour dix habitants dans le monde. En moyenne, 800 000 sont détruites chaque année, mais les armes non réglementées restent un problème majeur : pour chaque arme détruite, dix sont produites.
Lorsqu’elles tombent entre de mauvaises mains, les armes sont responsables de centaines de milliers de morts, et de bien plus encore de blessés chaque année. Les armes non réglementées sont utilisées dans des crimes perpétrés partout dans le monde : homicides, déplacements forcés, viols et actes de torture.
« La Journée internationale de la destruction des armes légères est l’occasion pour tout un chacun de prendre des initiatives visant à attaquer de front le problème des armes. Or, étant donné que pour chaque arme détruite, dix sont produites, les efforts déployés par le citoyen lambda sont minés par le refus d’agir des gouvernements : pour chaque pas en avant, on recule de dix. Tant qu’on n’aura pas créé un traité international sur le commerce des armes, les initiatives locales seront toujours sabotées par l’inaction des autorités et les armes continueront de tomber entre de mauvaises mains. » Barbara Stocking, directrice d’Oxfam
Les chiffres parlent d’eux-mêmes
Environ 640 millions d’armes sont en circulation, soit une pour dix personnes.
Quelque 8 millions d’armes sont produites chaque année.
Environ 14 milliards de cartouches à usage militaire sont fabriquées tous les ans, ce qui correspond à deux balles par personne.
Mille deux cent quarante-neuf entreprises implantées dans plus de 90 pays produisent des armes légères. Dans certains de ces États, les réglementations commerciales sont quasi inexistantes.
« Les vraies armes de destruction massive, ce sont les armes classiques. Il est temps que les gouvernements déploient autant d’efforts pour contrôler le commerce des armes que pour tenter de mettre fin à la prolifération d’armes de destruction massive. » Rebecca Peters, directrice du Réseau d’action international sur les armes légères (RAIAL).
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