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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

20è dimanche de l’année A – 2023

Une scène en trois actes:
voilà ce que nous offre le texte de l’évangile de ce dimanche (Matthieu 15:21-28).

  • Une femme, une étrangère, adresse une demande à Jésus qui « ne lui répondit pas un mot. »
  • Les disciples, voulant se débarrasser d’elle, demandent au Maître de lui donner ce qu’elle veut.
  • Jésus finalement accepte…

Mais il fait plus qu’accepter, il loue la foi persévérante de cette femme.
Elle était prête à accepter des miettes mais Jésus lui a donné un festin – la guérison de sa petite fille.

À prime abord, Jésus avait offert un refus imagé et présumément… religieux,
prétendant que sa mission présente se limitait à son peuple, les Juifs.

Une telle réponse de sa part peut nous surprendre, mais…
Ne pourrait-on pas l’interpréter comme une… ‘astuce’ qui permet à la femme d’exprimer sa foi?

Une ‘astuce’ qui permet aussi à Jésus de s’en émerveiller!
S’en émerveiller et féliciter cette non-juive de reconnaître ce qu’il est: l’Envoyé de Dieu,
alors que bien de ses compatriotes – même les chefs religieux – refusent de le faire!

Il y a peut-être dans nos vies aussi des scènes en trois actes…
mais elles nous semblent ‘bloquées’ au deuxième acte –

Nous avons supplié Dieu, des proches ont aussi intercédé pour nous,
mais… aucune réponse ne nous parvient…. « pas un mot ».
Même les ‘miettes’ symboliques semblent absentes!

Dans un contexte différent, Sainte Thérèse d’Avila parle des ‘saintes astuces de la Providence’ –
la Providence de Dieu qui attend parfois avant de répondre à nos attentes et combler nos besoins.
Serait-ce qu’il veut permettre à notre foi de se manifester pour alors s’en émerveiller et nous en faire les éloges semblables à ceux que La Cananéenne a obtenus?…

Je me pose la question et… je pense en connaître la réponse…

 

Note: Une vidéo présente cette scène dans laquelle Françoise Beaudet personnifie la Cananéenne: https://youtu.be/QfU0_xapiGA

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/20th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: https://wgasoh.wordpress.com  (texte ajouté)    FreeBibleimages

19è dimanche de l’année A – 2023

Tornades, ouragans, feux de forêt incontrôlables, tremblements de terre –
vous pensez peut-être lire les manchettes quotidiennes en cette saison où la nature semble déchaînée.

Il est vrai que, récemment, de nombreuses régions de notre pays et de pays étrangers ont été la proie de telles catastrophes.
Les désastres causés par les pluies diluviennes, les inondations subites et autres perturbations ont forcé l’évacuation de bien des gens.

Mais cette description sert plutôt d’introduction à la 1ère lecture (1 Rois 19:9,11-13),
et à l’évangile de la célébration de ce dimanche (Matthieu 14:22-33).
Je m’arrête plus particulièrement à l’évangile.

Ce texte nous présente les apôtres dans une barque sur le lac la nuit.
Ils se retrouvent dans une tempête et ont peine à maîtriser leur embarcation –
une situation de crise s’il en est une!

Jésus n’est pas avec eux, mais soudain il se pointe à l’horizon, marchant sur les eaux.
Ses disciples identifient cette apparition comme celle d’un fantôme.
La voix de leur Maître s’élève, forte et rassurante, et leur dit: « Ne craignez pas. »

Pierre, avec sa spontanéité familière, répond et demande une confirmation étonnante:
il veut, lui aussi, marcher sur les eaux pour rejoindre Jésus.
Invité par Jésus, il saute de la barque…
La suite du récit nous est bien connue… « Homme de peu de foi… »

Il y a tempête et… tempête…
Celles de la nature sont effarantes, il est vrai, mais…
Celles de notre nature humaine ne le sont pas moins…

  • La colère insensée qui éclate en violence terrible…
  • L’ambition effrénée source d’injustice flagrante…
  • L’égoïsme toujours présent qui fait laisser les autres de côté…
  • L’indifférence à ce qui ne satisfait pas les attentes personnelles…
  • L’orgueil latent qui fait mépriser les autres…
  • La course folle vers toujours plus d’argent et de pouvoir…

Oserons-nous sortir de notre barque
de notre zone de confort et nos habitudes profondément ancrées –
pour suivre le Christ, lui par qui toute tempête est apaisée?

Il nous tend toujours la main pour que nous devenions vraiment des hommes et des femmes de foi…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Elina Volkova, Ralph W. Lambrecht, Ian Beckley)    Wikipedia, Walking on water, Ivan Aivazovsky (1888)

Dimanche de la Transfiguration du Seigneur, année A – 2023

 

Le dicton est bien connu qui affirme : « Les apparences sont trompeuses. »
Bien des situations en prouvent l’exactitude.
Les détails d’une scène indiquaient un certain aspect de la réalité et, en y regardant de plus près,
on découvre que cette réalité est tout autre.

Ce proverbe me revient à la mémoire en lisant l’évangile de la Transfiguration de Jésus (Matthieu 17:1-9).
Jésus amène à l’écart trois de ses apôtres qui vivent avec lui depuis quelques années.

Ils connaissent leur Maître, Galiléen comme certains d’entre eux, nul doute il a l’accent du pays.

Ils l’ont vu dans différentes circonstances :
ayant soif (Jean 4:7),
étant fatigué (Matthew 8:24),
enseignant aux foules (Matthieu 5:1-2),
guérissant les malades (Luc 4:40),
discutant avec les Pharisiens (Luc 11:53-54).
C’est Jésus, l’homme de Nazareth.

Il avait bien l’apparence de l’être humain qu’il était, comme eux.
Mais… au-delà de l’apparence il y avait davantage, bien davantage!

Voilà que soudain, ce Jésus devient tout autre.
Les différences sont évidentes dans son apparence physique et ses vêtements, mais il y a bien davantage.
Avec lui sont présents deux ancêtres de leur peuple, Moïse et Élie.
Mais il y a surtout la voix du Dieu qu’ils adorent qui leur révèle qui est vraiment le Jésus qu’ils pensent connaître.

Les trois apôtres apprennent, sûrement avec stupéfaction, que Jésus de Nazareth est le Fils bien-aimé de Dieu.
Dieu leur enjoint d’écouter Jésus, de se mettre à son école quoi.
Autrement dit, ils doivent le reconnaître comme l’envoyé spécial de Dieu lui-même qui prend sa joie en lui.

Les apparences n’avaient révélé qu’une partie de l’identité réelle de celui que Pierre, Jacques et Jean croyaient connaître.
La personnalité de Jésus de Nazareth dépassait de beaucoup ce qui leur était familier…

Peut-être me faut-il, moi aussi, faire l’expérience que Pierre, Jacques et Jean ont faite –
passer de la réalité du Jésus que je crois connaître
et découvrir celui que le Père me présente aujourd’hui…
Celui en qui il se complait… celui que je dois écouter…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/sunday-of-the-transfiguration-of-the-lord-year-a-2023/

 

Source: Images: https://www.churchofjesuschrist.org/     https://www.peakpx.com/     

 

 

17è dimanche de l’année A – 2023

 

Un texte étonnant, une situation surprenante,
une requête inédite, d’un interlocuteur divin!

Oui, l’initiative vient de Dieu lui-même qui s’adresse au jeune roi Salomon.
Situation surprenante car… Dieu demande qu’on lui demande!

C’est ce que la 1ère lecture de ce dimanche nous révèle (1 Rois 3:5,7-12):

« En ces jours-là, à Gabaon, pendant la nuit,
le Seigneur apparut en songe à Salomon.
Dieu lui dit: « Demande ce que je dois te donner. »

Le texte ne dit pas si Salomon a réfléchi avant de présenter sa requête.
Il semble avoir su immédiatement ce qu’il allait répondre.

Et sa réponse a plu à Dieu qui le dit bien clairement.

Ma pensée se reporte de ce jeune roi à… moi-même.
Si Dieu m’adressait les mêmes paroles, je me demande ce que je répondrais…

La liste de mes désirs est si longue!
Mes souhaits sont si nombreux!
Mes attentes sont vraiment multiples!
Mes besoins, et ceux de mes proches, ne se comptent plus!…

Qu’est-ce que je veux… premièrement, immédiatement, absolument?…

Et si je demandais ce qui plaît le plus à Dieu de me donner…
Si je lui laissais l’initiative…
Si je m’en remettais à SON choix…

C’est un risque, direz-vous…
Évidemment.
Mais Dieu sait tellement mieux que moi mes vrais besoins.
Et, nous le savons d’expérience: il se plaît à nous accorder ses dons et ses bénédictions qui répondent vraiment à nos besoins.

En fait, il nous comble souvent au-delà de ce que nous pouvons demander ou même imaginer! (Éphésiens 3:20).
Alors… je m’en remets à lui… aujourd’hui et pour tous les aujourd’huis de ma vie!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/17th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: Le sermon du dimanche matin 1 Rois 3/5-12     Scripture Images

 

 

16è dimanche de l’année A – 2023

Les différents livres de la Bible nous offrent des textes de toutes sortes.
On y retrouve entre autres: des récits, des textes de loi, des lettres (épîtres), des proverbes, des prières (psaumes).
Il y a aussi les enseignements de sages et de prophètes, etc.
Et, bien sûr, les évangiles qui nous sont tout particulièrement précieux.

Il arrive que certains enseignements nous semblent très exigeants.
Certaines consignes nous paraissent strictes et leurs exigences sévères.
Mais d’autres textes sont une source constante d’inspiration et de consolation.

C’est le cas de la 2è lecture de ce dimanche (Romains 8:26-27).
Seulement deux versets, mais à eux seuls ils expriment toute une théologie!
Le message que nous y recevons est à la fois inspirant, encourageant, stimulant, réconfortant.
On aime à en répéter les mots pour s’assurer que l’on a bien lu, on ne s’est pas trompé!

En écrivant aux premiers chrétiens de Rome, l’apôtre Paul commence ainsi:

« L’Esprit-Saint vient au secours de notre faiblesse
car nous ne savons pas prier comme il faut… »

Nul d’entre nous n’oserait protester, nous sommes convaincu/es que Paul a raison.
Notre expérience personnelle nous l’a démontré tant de fois:
prier… « prier comme il faut », nous n’y arrivons pas.

Nous répétons les efforts pour y réussir, nous faisons de notre mieux, mais…
Il nous semble que notre mieux ne suffit pas.
Nous avons l’impression que notre prière est boîteuse, sans goût…
Nous désirons tant nous approcher de Dieu et nous avons l’impression d’échouer tout à fait.

Nous sommes parfois préoccupé/es, ou assailli/es de regrets.
Nous repassons en boucle nos échecs d’hier et nous anticipons avec crainte les événements du lendemain.
Il se peut que nous soyons fatigué/es ou fiévreux/ses, peut-être même en colère, et… si souvent distrait/es!

Évidemment, nous trouvons ces sentiments indignes.
Nous croyons, à tort, qu’ils nous rendent inacceptables en présence de Dieu.
Pourtant, ils ne sont PAS un handicap à la prière.

Paul poursuit ainsi sa lettre au Romains:
« L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables ».

Alors pourquoi nous inquiéter?
Pourquoi nous lamenter et prétendre qu’il est impossible de prier?

L’Esprit de Dieu qui prie en nous connaît bien le langage de Dieu.
Il saura traduire notre bonne volonté et notre désir sincère de prier.
Il transformera nos pauvres balbutiements en ces ‘gémissements inexprimables’ dont parle saint Paul.

La prière qui rejoint alors Dieu sera précisément celle qu’il attend de nous et qui le réjouit!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/16th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: Forum catholique l’Imitation de Jésus Christ

 

 

15è dimanche de l’année A – 2023

Si on vous posait la question : « Êtes-vous heureux/ses? »
j’imagine que certain/es répondraient spontanément : « Bien sûr! »
D’autres hésiteraient peut-être et regarderaient certains aspects de leur vie avant de répondre…

En posant la question ici, je pense à une espèce de bonheur assez particulière –
c’est celle dont nous parle le texte de l’évangile d’aujourd’hui (Matthieu 11:1-23).
On y entend Jésus dire à ses apôtres :

« Heureux vos yeux puisqu’ils voient,
et vos oreilles puisqu’elles entendent ! »

 
Voir et entendre – nous sommes parfois saturé/es d’images et de sons, est-ce là une source de bonheur?

Voir, recevoir la vision du monde et de nous-mêmes que Dieu offre…
Percevoir la réalité telle que Dieu nous la présente…
Entendre la voix de Dieu au milieu du déploiement sonore qui nous enveloppe…
Découvrir au plus profond de nous cette voix différente de toutes les autres voix…

Jésus ajoute :
« Beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu,
entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu. »

Il peut nous arriver de regretter ne pas avoir rencontrer Jésus sur les routes de Galilée ou l’entendre prêcher près du lac de Tibériade.
Et pourtant… pourtant il continue de nous rejoindre ici et maintenant…
Sur les routes de notre quotidien, au tournant de nos expériences personnelles.

Nous ne percevons peut-être pas sa voix comme l’accent d’un Juif de son temps,
mais ce qui s’adresse à nous est bien le message authentique de Dieu.

Savons-nous en faire la traduction pour y puiser le sens de notre existence humaine?…
Parvenons-nous à décrypter le langage de Dieu pour qu’enfin notre cœur comprenne?…

Là est la source du bonheur…
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/15th-sunday-of-year-a-2023/

: Image: Scripture Images

 

 

14è dimanche de l’année A – 2023

 

Il nous arrive de croire avoir bien compris quelque chose –
une théorie, une situation, ou la portée d’un événement.
Voilà que plus tard – parfois bien plus tard –
nous réalisons que nous n’avion compris qu’à demi, ou même pas du tout!

Nous pensions avoir perçu la réalité.
Nous étions convaincu/es d’avoir découvert ce qui paraissait évident.
Mais nous avions fait fausse route, notre compréhension était partielle, ou erronée.
Cette expérience se produit au sujet de différentes choses.

Ne devrions-nous pas avouer que c’est parfois le cas en ce qui concerne notre connaissance de Dieu?…
On peut être ‘expert’ en bien des domaines mais nul n’est expert… en Dieu!

L’évangile de ce dimanche nous offre une bonne occasion de corriger nos concepts de Dieu (Matthieu 11:25-30).
Combien de croyant/es imaginent Dieu comme un être sévère et exigeant?
Ces gens craignent Dieu car ils le considèrent strict et intransigeant.
Ils le perçoivent un peu comme un juge toujours prêt à condamner nos manquements.

Jésus est venu vivre parmi nous précisément pour nous apprendre qui est Dieu.
Il était lui-même la personnification – l’incarnation – de Dieu.
En lui nous pouvons découvrir vraiment qui est Dieu.
Aujourd’hui il nous dit:

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme. »

Est-ce possible, un tel Dieu?
Ce serait incroyable si ces paroles n’étaient pas celles de Jésus, celles de Dieu lui-même!

Un Dieu doux, un Dieu humble.
Un Dieu qui nous invite à lui pour nous donner du repos.
Un Dieu qui veut nous soulager de tous ces fardeaux trop lourds pour nous.

Si seulement… nous acceptons… de venir à lui…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: Bible.com

 

 

13è dimanche de l’année A – 2023

Avez-vous déjà accueilli… Dieu chez vous?
La question vous surprend peut-être mais l’évangile de ce dimanche suggère une telle réflexion (Matthieu 10:37-42).

Aux personnes qui l’écoutent, Jésus lui-même dit:
« Qui vous accueille m’accueille ;
et qui m’accueille accueille Celui qui m’a envoyé. »

Il semble évident que Dieu s’attend à être reçu par nous.
Il ne s’agit pas d’une apparition céleste, ni d’un songe venant du ciel.
Il ne faut pas penser non plus que frappera à la porte Jésus de Nazareth tel que les images bibliques le représentent.

Mais alors, que signifie ce texte que l’évangéliste Matthieu nous rapporte?
Quand il enseignait les gens, Jésus proposait à la fois une vision et un style de vie.
La vision de qui Dieu est et de ce que nous-mêmes sommes appelé/es à devenir.
Pour le devenir, il nous faut le suivre, lui, le Christ, et vivre selon les valeurs qu’il demande d’adopter.

C’est à la fois bien simple et terriblement exigeant!
Cela demande de le reconnaître dans le voisin incommodant et la collègue importune.
Cela exige de venir en aide à l’inconnue qui frappe à la porte et au sans-abri avec ses multiples requêtes.
Cela signifie d’être accueillant à tous ceux qui sont, pourrait-on dire, le ‘déguisement’ de Dieu qui nous approche…

Reconnaître Dieu sous son camouflage… et alors, lui nous reconnaîtra comme ses enfants.
C’est ce à qui Jésus nous invite… une invitation pressante s’il en est une!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: https://scriptures.saviorconnect.com/

 

 

12è dimanche de l’année A – 2023

Difficile à croire? Des choses difficiles à croire, il y en a beaucoup.
Il s’agit parfois de situations exceptionnelles ou extraordinaires.
Il se peut que ce soit aussi des événements que l’on n’aurait pas pu anticiper.
Les réactions de certaines personnes nous surprennent parfois à un point tel qu’on les juge, oui, difficiles à croire!

Il arrive qu’on a peine à croire quelque chose parce que c’est… trop merveilleux!
Et… dans cette catégorie, je retrouve – étonnamment – les merveilles de Dieu à notre égard!
C’est ici que me ramène l’évangile de ce jour qui affirme (Matthieu 10:26-33):

« Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte: vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. »

Certains auteurs spirituels ont écrit que cette expression ‘Soyez sans crainte’ se retrouve 366 fois dans la Bible.
Serait-ce que nous avons besoin de nous le rappeler chaque jour de l’année?

Il m’arrive de me demander combien parmi nous, les croyants, osent croire à Dieu tel que Jésus nous l’a fait connaître.
Nous ne questionnons ni sa grandeur ou sa sagesse.
Nous n’avons pas de doute qu’il connaît tout et peut tout.
Nous sommes assuré/es que rien ne lui est impossible.

Mais… croire qu’il nous aime personnellement…
Être convaincu/es qu’il intervient constamment en notre faveur…
Demeurer assuré/es que, bien souvent à notre insu, il nous accorde ses dons et son pardon…

C’est là que nous manquons de conviction… de FOI!
Et… nous craignons.

Jésus a dit et répété de ne pas craindre mais… peut-être faut-il nous attarder à regarder les moineaux – ces petits oiseaux sans éclat –
pour réapprendre chaque jour la leçon qu’ils nous donnent…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/12th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: Facebook Vatican News    pexels.com  (Phil Mitchell)

11è dimanche de l’année A – 2023

En marchant sur la rue, on peut parfois être frappé – frappé par l’apparence de certaines personnes.
Ce qui retient notre attention n’est pas leur âge ou leurs vêtements,
mais plutôt… leur attitude: les épaules tombantes, le regard anxieux, ou dépourvu de toute expression.

Tristesse? Regret? Anxiété? Désespoir?
On n’oserait mettre l’accent sur l’un au l’autre sentiment qui peut habiter ces personnes.
Pour moi, elles évoquent celles mentionnées dans l’évangile d’aujourd’hui (Matthieu 9:36 – 10:8).
Le texte nous dit :

« Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles
parce qu’elles étaient désemparées et abattues… »

Désemparées et abattues – il n’y a pas que les personnes du temps de Jésus qui l’étaient…
Notre société n’en manque pas…
L’évangile précise que Jésus les voyait « comme des brebis sans berger. »

Des gens qui ont perdu un sens de direction…
Ils ont perdu le sens de la vie, ils n’ont plus le goût de vivre, tout simplement.
L’un d’eux s’exprimait ainsi : « Y’a plus rien qui m’dit rien… »

Pour les foules de sa génération, Jésus a choisi de leur envoyer des messagers –
des messagers avec un message… en action.
La compassion qui s’exprime en guérison et libération
c’est ce que ces envoyés doivent apporter à tous ceux et toutes celles qu’ils rencontrent.

Ne serait-ce pas la même mission qui nous est confiée à nous, envoyé/es dans le monde d’aujourd’hui?
Envoyé/es tout simplement parce que nous sommes disciples du Christ,
lui dont la compassion demeure la même en ce 21è siècle, identique à celle du 1er siècle…

 

Note: Dans la courte vidéo qui suit, Mario Falardeau nous offre sa réflexion sur ce sujet à: https://youtu.be/PpWeulhMf-s

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/11th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images:   pexels (Min An)     pexels (Despoina Apostolidou)