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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

2è dimanche de l’Avent, année B – 2023-2024

On le dit, on le répète: La période de l’Avent est la période de l’attente.
Pourtant, la 1ère lecture de ce 2è dimanche suggère un autre thème tout aussi inspirant:
c’est celui de la CONSOLATION.

Le prophète Isaïe le proclame:
« Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu –
parlez au cœur de Jérusalem ».

C’est le don que Dieu veut nous faire: il nous offre la consolation, la sienne!
Pas les misérables satisfactions que nous recueillons ici et là, pauvres petites miettes qui ne satisfont pas notre besoin.
Nous restons toujours en manque face à nos déboires, nos malheurs, nos échecs.

On pense souvent à ce que nous devons faire pour Dieu.
On pense trop peu souvent à ce que lui veut faire pour nous!
On manque de réaliser tout ce qu’il fait pour nous – et en nous – au fil des jours!
Ce qu’Isaïe nomme: « Le fruit de son travail, son ouvrage ».

Alors que nous voulons nous mettre en attente de sa venue, peut-être faut-il nous rendre disponibles à l’accueil –
l’accueil de cette bénédiction particulière qui a pour nom: CONSOLATION.
La consolation de savoir que nous sommes « porté/es sur son cœur », comme les brebis dans les bras du berger…
 

Note: Cette réflexion se prolonge dans la courte vidéo qui suit: https://youtu.be/d_yfRXi8nnc?si=z0OwbwlQVgTlE35Q

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-b-2023-2024/

 

 Source: Image: Scripture Images

1er dimanche de l’Avent, année B – 2023-2024

Dieu doit parfois sourire en observant l’attitude des humains.
Sourire et peut-être même s’étonner un peu en voyant comment ses créatures agissent et réagissent.

La 1ère lecture de ce 1er dimanche de l’Avent nous offre les paroles du prophète Isaïe (Is 63:16-17,19; 64:2-7).
En le parcourant, j’y découvre ce que je nommerais: ‘Un transfert de responsabilité’!
L’auteur interpelle Dieu en termes étonnamment clairs et directs.

« C’est toi, Seigneur, notre père;
« Notre-rédempteur-depuis-toujours », tel est ton nom.
Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ?
Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ? »

C’est un peu comme si Dieu était l’auteur des méfaits des humains!
L’auteur reconnaît ses errances, il est conscient de ses faiblesses, mais…
Il s’en prend à Dieu qui ne l’empêche pas de lui être infidèle!
L’être humain regrette de s’éloigner des chemins de Dieu mais si seulement Dieu ne le lui permettait pas!

Il y a de quoi faire sourire Dieu lui-même en entendant sa créature lui dire: « Reviens! »
« Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais!… »

Pourtant, l’auteur reconnaît bien:
« Tu viens rencontrer celui qui pratique avec joie la justice,
qui se souvient de toi en suivant tes chemins ».

Le texte répète la foi du prophète en son Dieu ‘Père’ et affirme :
« Seigneur, c’est toi notre père.
Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes :
nous sommes tous l’ouvrage de ta main ».

Il ne reste donc qu’à prier :
« Père, en tes mains je remets mon esprit » (Psaume 30:6).

 

Note: Cette réflexion se prolonge dans la courte vidéo qui suit : https://youtu.be/lQnK0YDmLTw?si=RG9x_uJK9H4yAxUJ

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-b-2023-2024/

 

Source: Image: Scripture Images

34è dimanche de l’année A, Christ Roi – 2023

Il semblerait que nous, les humains, aimerions parfois (souvent?) que Dieu s’ajuste à nos préférences!
Il en était déjà ainsi au temps de Jésus –  c’était le cas pour ses contemporains.

« Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi;
alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul » (Jean 6:15).

La célébration d’aujourd’hui ne va-t-elle pas un peu dans le même sens?
Voulant nous révéler qui il est, Jésus a dit clairement:

« Je suis le Bon Berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent » (Jean  10:14).                                                 

« Je suis la porte des brebis. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10:9).

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». (Jean 14:6)

« Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres » (Jean 8:12).

« Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim » (Jean 6:35).

Nulle part trouve-on ses paroles affirmant: « Je suis… le Roi du monde. »

Il a même osé dire ouvertement:
« Le Fils de l’homme est venunon pour être servi, mais pour servir ». (Matthieu 20:28)

Un Dieu-Serviteur – c’est lui le Christ-Roi, nul autre!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais àhttps://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-a-feast-of-christ-the-king-2023/

Source: Images:  https://www.GodusReal.today          The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

33è dimanche de l’année A – 2023

Il y a un dicton qui est devenu populaire dans certains secteurs.
Ici et là, vous l’entendrez prononcé par des gens qui affirment: « Il faut faire avec… »

On n’en dit pas davantage mais les auditeurs comprennent qu’il s’agit de…
De faire avec ce que l’on a, ce que l’on possède à un moment ou un autre.
Les situations nous dictent quoi faire avec ce qui est à notre disposition.

Ce avec quoi il faut composer n’est pas toujours… idéal, mais ‘on fait avec’ –
on s’efforce d’obtenir le maximum avec ce qui est là pour nous à cet instant.

Justement, l’accent est sur le mot faire! 
Il nous faut utiliser au mieux ce qui est nôtre.
On parle de faire ‘fructifier’ son avoir,
de faire ‘bénéficier’ ses proches de ce qui nous a été attribué.

L’évangile de ce dimanche nous présente la parabole de Jésus qui insiste précisément sur ce sujet (Matthieu 25:14-30).
Ce texte est bien connu et les trois personnages décrits par Jésus nous sont familiers.
Ces trois hommes se trouvent dans une situation similaire: chacun a reçu quelque chose en gage.
Chacun fait face à une double option: faire avec… ou… ne rien faire!

Alors que le texte évangélique parle de talents – une somme d’argent *
on adapte aujourd’hui ce mot ‘talent’ à la notion d’aptitudes, de dispositions, de dons particuliers, d’habiletés, de qualité de performance.

Chacun/e de nous a sa part de ces dons… mais encore faut-il en être conscient/e!
Il se peut que certaines de ces aptitudes soient… enfouies en nous, à notre insu!
Être conscient/es… découvrir… oui, mais aussi vaincre ce qui nous empêche de les mettre à profit!
Insouciance, nonchalance, un peu de paresse peut-être, un manque d’intérêt, ou d’ardeur à la tâche…

Il est certain que Dieu qui nous a gratifié/es (le mot ‘grâce’ vient à l’esprit) de ces dons,
s’attend à ce que nous les utilisions…
Mais ce qui est encourageant c’est qu’il ne demande jamais à celui qui a reçu deux ‘talents’ de lui offrir ce que celui qui a reçu cinq talents devrait lui rendre!

Selon certains exégètes, un talent équivalait à 16 grammes d’or.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais àhttps://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: The Jesus Walk Bible Study Series

32è dimanche de l’année A – 2023

À travers l’histoire, les gens reconnus comme ‘sages’ ont tenu une place particulière.
Dans toutes les cultures, on reconnaît que la sagesse est source d’inspiration.
Elle dirige les humains sur la voie d’un mieux-vivre.

La 1ère lecture de ce dimanche fait l’éloge de ce don, car la  sagesse est un don (Sagesse 6:12-16).
Le texte décrit ses qualités et son action dans la vie de ceux qui recherchent.

« Elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première ».

Elle est source de discernement et elle libère du souci.
Étonnamment, c’est elle qui vient à notre recherche nous assure-t-on:
« Elle va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ».

Il faut pourtant prendre conscience que pour nous, chrétiens, elle n’est pas uniquement une qualité.
Elle ne représente pas seulement un attribut qui garantit la bonne conduite d’une personne.

Dans la Bible, la Sagesse est une Personne – elle personnifie, littéralement, l’Esprit de Dieu lui-même.
Celui que l’on nomme ‘le Saint-Esprit’, lui que l’on compare au vent qui souffle, à la lumière qui guide, ou que l’on imagine comme la colombe – c’est l’Esprit de Dieu.
L’Esprit de Dieu qui nous éclaire, nous guide, nous inspire, nous habite.

Jésus l’a dit clairement la veille de son passage de ce monde à son Père:
L’esprit Saint… « Vous le connaissez, il demeure auprès de vous » (Jean 14:17).

La question se pose:
Sommes-nous conscient/es de sa présence?
Lui permettons-nous de nous guider au fil des jours?
Le reconnaissons-nous agissant en notre vie?

Ou, demeure-t-il plus ou moins un inconnu… distant… étranger à notre expérience?…
Solitaires, distrait/es ou insouciant/es, nous demeurerions pauvres de Sagesse…
Alors que sa présence donne à notre existence une perception et une luminosité uniques!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais àhttps://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-a-2023/

Source: Images: Vatican Radio Archive       EEB Chambly

31è dimanche de l’année A – 2023

La vie en société révèle le caractère de tout un chacun.
Les qualités et les défauts des gens s’affichent malgré eux.
Les interactions entre les personnes démontrent des attitudes positives et aussi des comportements négatifs.

Parmi les attributs les plus nocifs pour les bonnes relations entre les gens, il faut noter l’hypocrisie.
Malheureusement, cette manière d’être et de faire se retrouve chez des personnes de toute condition.
Elle est présente, évidemment, chez les gens en autorité y compris chez les responsables religieux.

Cette réalité est au cœur de l’évangile de ce dimanche (Matthieu 23:1-12).
Jésus en décrit les caractéristiques qu’il condamne avec force chez « les scribes et les pharisiens », chefs religieux de son temps.
Ces gens s’imposent et en imposent à ceux qu’ils prétendent guider dans l’observance de la Loi.

Ils mettent en évidence leurs titres et leurs mérites.
Ils se présentent comme des modèles de fidélité aux prescriptions de Moïse.
Leur présentation de la Loi dans ses détails les plus minimes n’admet pas d’objection.

Mais Jésus qualifie leur attitude en ces mots cinglants:
« Ils disent et ne font pas. »
 
Le texte qui présente cette scène commence avec ces mots :
« En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples… »

Mais aujourd’hui, il s’adresse à… nous
Son message nous rejoint avec autant de force qu’il y a 20 siècles en nous disant:

« Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

Nulle place pour l’hypocrisie sous quelle que forme qu’elle se présente…
Et… il ne faudrait surtout pas mériter le jugement:
« Ils disent et ne font pas. »

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:  https://image-i-nations.com/31st-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: Missionnaires de la Divine Volonté

 

30è dimanche de l’année A – 2023

La scène du texte de l’évangile de ce dimanche se déroule dans la même atmosphère que celle de dimanche dernier.
On voyait alors:
« Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. »

(Réflexion du 29è dimanche: https://image-i-nations.com/29e-dimanche-de-lannee-a-2023/)
 
En ce dimanche, on observe:
« Un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve » (Matthieu 22:34-40).
Cette fois, il s’agit d’une question primordiale, elle concerne quelque chose d’essentiel.
« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »

LE commandement – nul besoin de mentionner ‘le plus grand’, cela est évident pour tous ceux qui sont présents.
Jésus répond sans délai, sans hésitation :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
    Voilà le grand, le premier commandement. »

Le docteur le savait déjà et les Juifs présents à la scène le savaient également: c’était là un texte-clé des Livres Saints.
Mais, ce qui ne l’était pas est ce que Jésus ajoute immédiatement:

« Et le second lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Autrement dit, le même ‘absolu’ doit être présent:
aimer de TOUT son cœur, de TOUTE son âme, de TOUT son esprit.
L’exigence est évidente, elle implique en engagement sans condition.

Ce qu’elle révèle c’est qu’en Jésus, Dieu s’est pour toujours identifié aux humains que nous sommes.
Pour que l’amour que nous prétendons lui réserver soit agréable à ses yeux, il faut que cet amour rejoigne aussi nos frères et sœurs humains – oui, tout un chacun.

La réponse de Jésus est claire, sans équivoque, elle n’admet pas de doute, elle ne requiert pas d’explication.
Le docteur de la loi l’aura compris.
Et il aura aussi compris qu’il avait tout un programme de vie devant lui.

Comme chrétiens, la même compréhension est attendue de nous et le même programme de vie doit être le nôtre!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/30th-sunday-of-year-a-2023/

Source: Image: The Church of Jesus Christ of the Latter Day Saints

 

29è dimanche de l’année A – 2023

Chez les enfants, on parlerait de préparer un méchant tour.
Parmi les adultes, on dirait plutôt élaborer un vilain plan.
Dans un cas comme dans l’autre on échafaude une stratégie pour prendre quelqu’un au piège.
On veut exposer, compromettre, démasquer, ou même humilier une personne.

C’est ce que le texte de l’évangile de ce dimanche nous présente (Matthieu 22:15-21).
La scène nous met en présence d’un groupe de disciples des pharisiens et de partisans d’Hérode qui approchent Jésus.
On nous dit précisément qu’avant d’envoyer leurs délégués:

« Les pharisiens allèrent tenir conseil pour prendre Jésus au piège en le faisant parler. »
Les envoyés, avec astuce, s’adressent donc à Jésus.

« Maître, lui disent-ils, nous le savons: tu es toujours vrai
et tu enseignes le chemin de Dieu en vérité ;
tu ne te laisses influencer par personne,
car ce n’est pas selon l’apparence que tu considères les gens.

Alors, donne-nous ton avis:
Est-il permis, oui ou non, de payer l’impôt à César, l’empereur ? »

Jésus perçoit facilement, sous leurs propos flatteurs, le piège qu’ils lui tendent.
Car il s’agit bien d’un piège.
Si Jésus suggère de ne pas payer l’impôt au pouvoir étranger, il se rend coupable envers l’autorité établie.
Si, au contraire, il dit qu’on doit payer la taxe imposée, ceux qui le voit comme un libérateur éventuel cesseront d’être ses disciples!…

La répartie de Jésus est simple, directe, et… fait perdre la face à ses interlocuteurs malveillants!
Puisqu’ils ont la monnaie étrangère en leur possession, ils ont déjà pris leur décision, c’est évident.

En la personne de Jésus, ils avaient mis Dieu à l’épreuve…
Mettre Dieu à l’épreuve: une tentation qui n’appartient pas uniquement au 1er siècle de l’histoire…

Rendre à Dieu ce qui est à Dieu…
Les implications se révèlent au quotidien…
Évidentes, exigeantes peut-être, mais combien riches de conséquence!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/29th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: lifecross – WordPress    Israel and the Church in the Last Days

28è dimanche de l’année A – 2023

Vous est-il déjà arrivé de proposer quelque chose à quelqu’un –
une rencontre de groupe, une sortie entre ami/es, une activité sportive, un projet de voyage –
et recevoir pour réponse: « Ça ne m’intéresse pas. »

Vous avez peut-être tenté de rendre alléchante la perspective de ce que vous proposiez,
mais on vous a simplement tourné le dos!…
Si vous avez fait une telle expérience, alors la parabole de Jésus dans l’évangile d’aujourd’hui vous parlera vraiment (Matthieu 22:1-14).

On croirait que, pour les Juifs du temps, un festin de noces serait considéré comme une occasion de célébration à ne pas manquer.
Les serviteurs du roi vont porter personnellement l’invitation à un groupe choisi d’invités.

Mais, tout à tour, ils se désistent pour se rendre à leurs occupations personnelles.
Ils ne sont pas intéressés, ils ont tout simplement d’autres activités en vue.
L’insistance du roi les laisse tout à fait indifférents – ils s’en prennent même violemment aux messagers.

Se pourrait-il que cette attitude soit la nôtre quand une invitation… de Dieu nous est adressée?
La question est choquante, il est vrai, mais… l’attitude qu’elle souligne ne l’est pas moins!…

Manquer d’intérêt pour le plan de Dieu pour nos vies… est-ce possible?
Ne pas se sentir concerné/es pas ses invitations…
Ne pas consentir à s’impliquer dans son plan pour notre existence…

C’est peut-être que le Dieu auquel nous croyons n’est pas… le ‘vrai’ Dieu!

Un Dieu personnel.
Un Dieu qui veut partager avec nous sa vie même.
Un Dieu qui nous considère comme ses amis (Jean 15:15).
Un Dieu qui ne cesse de nous accorder ses dons, son pardon.

Un Dieu qui désire cheminer avec nous sur la route de notre quotidien (Matthieu 28:20).
Un Dieu qui nous prépare un avenir de bonheur sans fin – (Jean 14:3)
un bonheur dont le festin royal de la parabole n’est qu’une image bien pauvre…

Allons- nous nous priver de tout ce qu’il nous offre?…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Ketut Subiyanto)     The Song of Songs – WordPress.com

 

27è dimanche de l’année A – 2023

 

Les attentes déçues… Les espoirs non comblés…
C’est une réalité qui nous est familière, trop familière peut-être…
On avait anticipé, on rêvait tout éveillé…
On se préparait le cœur autant que la demeure, mais…
Tout cela s’est évanoui – on se retrouve les mains vides et le cœur brisé.

La 1ère lecture (Isaïe 5:1-7) et l’évangile (Matthieu 21:33-43) de ce dimanche reflètent ces sentiments.
Il semble que Dieu même les ait connus!

L’image de la vigne utilisée dans les deux textes décrit clairement ce que Dieu attendait.
Il espérait que son peuple qu’il avait délivré de l’esclavage,
protégé dans le désert,
comblé de bénédictions,
lui soit fidèle… mais il n’en n’a pas été ainsi.

Même l’espérance de Dieu peut ne pas se réaliser, semble-t-il…

Se pourrait-il que notre vie ne réponde pas davantage à son attente que le peuple d’Israël?…
Au fil des jours, ses dons et ses bénédictions de toutes sortes nous ont rejoints…
Il ne s’est pas dérobé à notre prière et à nos multiples demandes …
Sa présence n’a jamais manqué de nous accompagner et de nous soutenir sur le chemin de notre quotidien…

A-t-il trouvé chez nous la réponse qu’il attendait?
Peut-être est-il encore en attente?…
Produire les fruits qu’il espère, il faut s’y mettre et avec tout ce que nous sommes!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/27th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Images: pexels.com (Isabella Mariana)   Facebook, Notre-Dame des Internautes