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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

As-tu compté les étoiles?

Vous connaissez peut-être la chanson intitulée: « As-tu compté les étoiles? »
Les enfants la fredonnent parfois se rappelant l’avoir apprise lors d’une leçon d’éveil de la foi.

Cette question qui semblerait étonnante est celle-là même que Dieu a adressée à Abraham.
Nous la retrouvons dans la 1ère lecture de la célébration de la fête de la Sainte Famille.
Elle a inspirée le texte de réflexion qui suit…

As-tu compté les étoiles?
Un jésuite américain, Guy Consolmagno, est directeur de l’Observatoire du Vatican. Il fait partie de ce groupe de savants qui étudient les étoiles, les planètes et les ‘habitants’ de ‘l’au-delà’. Il est spécialiste en météorites. Les textes qu’il publie attirent toujours mon attention. Pourquoi? Parce que cet auteur sait faire de la théologie en… regardant les étoiles!

Son nom me vient à l’esprit aujourd’hui alors que je lis la 1ère lecture de ce cette célébration (Gn.15:1-6; 21:1-3). De toutes les invitations de Dieu dans la Bible – et il y en a plusieurs, il faut en convenir – celle mentionnée dans cette lecture est assez spéciale : Dieu invite Abraham à… compter les étoiles, rien de moins!

Des étoiles, nous nous en créons et de toutes sortes. Il y a les artistes qu’on a précisément surnommés les ‘pop stars’. Il y a es personnalités du monde des sports qui nous donnent d’assister justement au ‘Match des étoiles’! Et nous avons tous et toutes des héros et héroïnes qui remplissent ce rôle : ils/elles éveillent en nous admiration et inspiration.

Mais pourquoi Dieu demande-t-il à Abraham de compter les étoiles? Pour lui redonner… ESPOIR! Abraham avançait en âge et il n’avait pas d’enfant – une situation considérée chez les Juifs de ce temps comme une honte sinon une malédiction. Alors Dieu promet à Abraham que ses descendants seront aussi nombreux que les étoiles du ciel que le pauvre homme n’arrive évidemment pas à compter! Et choses absolument étonnante, Abraham y a cru à un tel point que Dieu s’est réjouit de sa foi – dans le langage biblique : « Dieu le lui compta comme justice » (v.6).

Alors quand je suis en manque… en manque d’espoir, je compte les étoiles – les étoiles des multiples interventions de Dieu dans ma vie – en ‘comptant’ aussi que ma foi, à son tour, réjouira Dieu!

Source: Image: absfreepic.com

Fête de la Sainte Famille, Année B – 2023-2024

Les lectures des célébrations sont parfois un peu longues.
Mais elles sont aussi bien riches de contenu et de sens.
Il se peut que nous nous attardions à certains détails et manquions quelque chose d’important…

Le texte de l’évangile de cette fête nous offre la scène de la Présentation de Jésus au Temple (Luc 2:22-40).
Selon la coutume juive, Marie et Joseph amènent leur premier-né pour cette cérémonie traditionnelle.

C’est le vieillard Syméon qui les accueille et le texte précise :
« C’était un homme juste et religieux… et l’Esprit Saint était sur lui ».
Et on ajoute qu’il « attendait la Consolation d’Israël ».
 
Durant la période de l’Avent, le prophète Isaïe avait dit, au nom de Dieu :
« Consolez, consolez mon peuple… » (Isaïe 40:1).
C’est cette consolation que Syméon attendait de Dieu lui-même.

Voilà qu’en prenant l’Enfant Jésus dans ses bras il le reconnaît comme cette consolation incarnée.
Mais il prononce alors des paroles étonnantes en disant à Marie:
« Voici que cet enfant… sera un signe de contradiction… »
 
« Consolation… Contradiction… 

Ces deux mots évoquent peut-être notre expérience personnelle…

Au moment où, encore une fois, une année prend fin, il est bon d’y réfléchir.
Réfléchir – et réaliser – que Dieu peut se faire présent dans l’une comme dans l’autre…

Nous attendions le succès et nous avons fait face à l’échec… mais cet échec a permis un nouvel élan.
Nous espérions la réconciliation avec une personne qui s’est éloignée… mais son départ a initié une conversion de notre part.
Nous avions prié pour une trêve et pourtant le conflit se poursuit… mais peut-être une paix durable est-elle en formation.

La signification du proverbe arabe demeure appropriée:
« Dieu écrit droit sur des lignes courbes ».

Les lignes courbes de nos vies sont parfois déroutantes…
Mais l’écriture de Dieu s’y ajuste parfaitement… pour notre plus grand bien!

Nul doute, il en sera ainsi tout au long de la nouvelle année qui approche!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-b-2023-2024/

 

Source: Image: Living Faith Anglican Church (artist unknown)

La Nativité du Seigneur, année B – 2023-2024

À travers les siècles, l’humanité a voulu VOIR Dieu.
Les humains de diverses cultures ont tenté ‘d’imager’ d’une manière humaine la réalité divine à laquelle ils s’adressaient.
Leur imagination aidant, ils ont créé des statues, des icônes, des oeuvres d’art de toutes sortes
qui représentaient pour eux la déité qu’ils tentaient de rejoindre.

C’était, oui, des représentations – des esquisses parfois maladroites, parfois artistiques,
mais toujours incapables de présenter vraiment la réalité : DIEU.

Qui peut décrire, dépeindre, présenter l’image réelle de DIEU?
Nul autre que… Dieu lui-même!
 
Et c’est ce qu’il a fait… à Noël!
L’apôtre Paul le dit clairement aux Colossiens :

« Le Fils (Jésus) est l’image du Dieu invisible » (Colossiens 1:15).

Une image, oui, mais VIVANTE, incarnée dans un nouveau-né!
Un enfant…

Les humains craignent souvent la puissance – les puissants sont parfois cruels…
Mais qui craindrait un enfant, l’Enfant-Dieu?!

Les humains se tiennent souvent à distance des gens influents – ils peuvent écraser les autres…
Mais qui se tiendrait éloigné d’un enfant, l’Enfant-Dieu?!

Les humains hésitent souvent à faire confiance à leurs semblables – ils sont parfois indifférents…
Mais qui ne se sentirait attiré, fasciné, par la présence d’un enfant, l’Enfant-Dieu?!

C’est cela que nous célébrons à Noël :
La présence, la proximité, la tendresse, d’un Dieu qui s’est abaissé pour se mettre à notre mesure –
la mesure humaine…
Prenant la chair de notre humanité, devenant l’un de nous… visible dans un enfant!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/the-nativity-of-the-lord-year-a-2023/

 

Source: Image: Clear Bible

3è dimanche de l’Avent, année B – 2023-2024

Plaisir, joie, bonheur – ces mots se retrouvent souvent dans nos conversations.
La répétition que nous en faisons n’indique-t-elle pas un besoin, un espoir, une attente?
Qui de nous ne désire pas être heureux/heureuse?
La question ne se pose même pas!

Ce 3è dimanche de l’Avent est justement connu comme ‘le dimanche de la JOIE’.
Les textes de la célébration évoquent cette réalité.
Dans la 1ère lecture, le prophète Isaïe s’exclame (Isaïe 61:1-2,10-11):

« Je tressaille de joie dans le Seigneur,
mon âme exulte en mon Dieu ».

Le répons à la lecture est le Magnificat, le chant de joyeuse action de grâce de Marie –
un écho du texte du prophète (Luc 1:46-54):

« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur! »

Dans la 2è lecture, nous entendons les paroles de l’apôtre Paul qui écrit aux Thessaloniciens.
Il leur dit (1 Thessaloniciens 5:16-24):

« Soyez toujours dans a joie ».

En lisant ces lignes, plusieurs penseront avec raison : ‘Mais on ne peut pas se commander d’être heureux!’
On ne peut pas non plus se procurer du bonheur aux magasins de grande surface ou à une boutique exclusive!
Mais on peut en découvrir la source et… se familiariser avec les chemins qui y conduisent…

Peut-être faut-il d’abord prendre conscience que le bonheur ne se trouve pas dans les possessions mais dans les relations.
Relations entre nous, évidemment – les relations harmonieuses ont un goût de bonheur, nous le savons.

Et relation… avec Dieu!
Il nous faut apprendre à connaître, et reconnaître, celui dont Jean le Baptiste affirme (Jean 1:6-8,19-28):

« Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ».

Cette période de l’Avent est un moment privilégié pour cette expérience de ‘re-connaissance’…

 

Note: Cette réflexion se prolonge dans la courte vidéo qui suit: https://youtu.be/FkbFjFQHFvQ?si=xvQba5ZKyMmzpwGD

 Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-b-2023-2024/

Source: Images: Scripture Media – Savior Connect      The Scarlet Thread

2è dimanche de l’Avent, année B – 2023-2024

On le dit, on le répète: La période de l’Avent est la période de l’attente.
Pourtant, la 1ère lecture de ce 2è dimanche suggère un autre thème tout aussi inspirant:
c’est celui de la CONSOLATION.

Le prophète Isaïe le proclame:
« Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu –
parlez au cœur de Jérusalem ».

C’est le don que Dieu veut nous faire: il nous offre la consolation, la sienne!
Pas les misérables satisfactions que nous recueillons ici et là, pauvres petites miettes qui ne satisfont pas notre besoin.
Nous restons toujours en manque face à nos déboires, nos malheurs, nos échecs.

On pense souvent à ce que nous devons faire pour Dieu.
On pense trop peu souvent à ce que lui veut faire pour nous!
On manque de réaliser tout ce qu’il fait pour nous – et en nous – au fil des jours!
Ce qu’Isaïe nomme: « Le fruit de son travail, son ouvrage ».

Alors que nous voulons nous mettre en attente de sa venue, peut-être faut-il nous rendre disponibles à l’accueil –
l’accueil de cette bénédiction particulière qui a pour nom: CONSOLATION.
La consolation de savoir que nous sommes « porté/es sur son cœur », comme les brebis dans les bras du berger…
 

Note: Cette réflexion se prolonge dans la courte vidéo qui suit: https://youtu.be/d_yfRXi8nnc?si=z0OwbwlQVgTlE35Q

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-b-2023-2024/

 

 Source: Image: Scripture Images

1er dimanche de l’Avent, année B – 2023-2024

Dieu doit parfois sourire en observant l’attitude des humains.
Sourire et peut-être même s’étonner un peu en voyant comment ses créatures agissent et réagissent.

La 1ère lecture de ce 1er dimanche de l’Avent nous offre les paroles du prophète Isaïe (Is 63:16-17,19; 64:2-7).
En le parcourant, j’y découvre ce que je nommerais: ‘Un transfert de responsabilité’!
L’auteur interpelle Dieu en termes étonnamment clairs et directs.

« C’est toi, Seigneur, notre père;
« Notre-rédempteur-depuis-toujours », tel est ton nom.
Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ?
Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ? »

C’est un peu comme si Dieu était l’auteur des méfaits des humains!
L’auteur reconnaît ses errances, il est conscient de ses faiblesses, mais…
Il s’en prend à Dieu qui ne l’empêche pas de lui être infidèle!
L’être humain regrette de s’éloigner des chemins de Dieu mais si seulement Dieu ne le lui permettait pas!

Il y a de quoi faire sourire Dieu lui-même en entendant sa créature lui dire: « Reviens! »
« Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais!… »

Pourtant, l’auteur reconnaît bien:
« Tu viens rencontrer celui qui pratique avec joie la justice,
qui se souvient de toi en suivant tes chemins ».

Le texte répète la foi du prophète en son Dieu ‘Père’ et affirme :
« Seigneur, c’est toi notre père.
Nous sommes l’argile, c’est toi qui nous façonnes :
nous sommes tous l’ouvrage de ta main ».

Il ne reste donc qu’à prier :
« Père, en tes mains je remets mon esprit » (Psaume 30:6).

 

Note: Cette réflexion se prolonge dans la courte vidéo qui suit : https://youtu.be/lQnK0YDmLTw?si=RG9x_uJK9H4yAxUJ

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-advent-year-b-2023-2024/

 

Source: Image: Scripture Images

34è dimanche de l’année A, Christ Roi – 2023

Il semblerait que nous, les humains, aimerions parfois (souvent?) que Dieu s’ajuste à nos préférences!
Il en était déjà ainsi au temps de Jésus –  c’était le cas pour ses contemporains.

« Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi;
alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul » (Jean 6:15).

La célébration d’aujourd’hui ne va-t-elle pas un peu dans le même sens?
Voulant nous révéler qui il est, Jésus a dit clairement:

« Je suis le Bon Berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent » (Jean  10:14).                                                 

« Je suis la porte des brebis. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé » (Jean 10:9).

« Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». (Jean 14:6)

« Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres » (Jean 8:12).

« Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim » (Jean 6:35).

Nulle part trouve-on ses paroles affirmant: « Je suis… le Roi du monde. »

Il a même osé dire ouvertement:
« Le Fils de l’homme est venunon pour être servi, mais pour servir ». (Matthieu 20:28)

Un Dieu-Serviteur – c’est lui le Christ-Roi, nul autre!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais àhttps://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-a-feast-of-christ-the-king-2023/

Source: Images:  https://www.GodusReal.today          The Church of Jesus Christ of Latter-Day Saints

33è dimanche de l’année A – 2023

Il y a un dicton qui est devenu populaire dans certains secteurs.
Ici et là, vous l’entendrez prononcé par des gens qui affirment: « Il faut faire avec… »

On n’en dit pas davantage mais les auditeurs comprennent qu’il s’agit de…
De faire avec ce que l’on a, ce que l’on possède à un moment ou un autre.
Les situations nous dictent quoi faire avec ce qui est à notre disposition.

Ce avec quoi il faut composer n’est pas toujours… idéal, mais ‘on fait avec’ –
on s’efforce d’obtenir le maximum avec ce qui est là pour nous à cet instant.

Justement, l’accent est sur le mot faire! 
Il nous faut utiliser au mieux ce qui est nôtre.
On parle de faire ‘fructifier’ son avoir,
de faire ‘bénéficier’ ses proches de ce qui nous a été attribué.

L’évangile de ce dimanche nous présente la parabole de Jésus qui insiste précisément sur ce sujet (Matthieu 25:14-30).
Ce texte est bien connu et les trois personnages décrits par Jésus nous sont familiers.
Ces trois hommes se trouvent dans une situation similaire: chacun a reçu quelque chose en gage.
Chacun fait face à une double option: faire avec… ou… ne rien faire!

Alors que le texte évangélique parle de talents – une somme d’argent *
on adapte aujourd’hui ce mot ‘talent’ à la notion d’aptitudes, de dispositions, de dons particuliers, d’habiletés, de qualité de performance.

Chacun/e de nous a sa part de ces dons… mais encore faut-il en être conscient/e!
Il se peut que certaines de ces aptitudes soient… enfouies en nous, à notre insu!
Être conscient/es… découvrir… oui, mais aussi vaincre ce qui nous empêche de les mettre à profit!
Insouciance, nonchalance, un peu de paresse peut-être, un manque d’intérêt, ou d’ardeur à la tâche…

Il est certain que Dieu qui nous a gratifié/es (le mot ‘grâce’ vient à l’esprit) de ces dons,
s’attend à ce que nous les utilisions…
Mais ce qui est encourageant c’est qu’il ne demande jamais à celui qui a reçu deux ‘talents’ de lui offrir ce que celui qui a reçu cinq talents devrait lui rendre!

Selon certains exégètes, un talent équivalait à 16 grammes d’or.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais àhttps://image-i-nations.com/33rd-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: The Jesus Walk Bible Study Series

32è dimanche de l’année A – 2023

À travers l’histoire, les gens reconnus comme ‘sages’ ont tenu une place particulière.
Dans toutes les cultures, on reconnaît que la sagesse est source d’inspiration.
Elle dirige les humains sur la voie d’un mieux-vivre.

La 1ère lecture de ce dimanche fait l’éloge de ce don, car la  sagesse est un don (Sagesse 6:12-16).
Le texte décrit ses qualités et son action dans la vie de ceux qui recherchent.

« Elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première ».

Elle est source de discernement et elle libère du souci.
Étonnamment, c’est elle qui vient à notre recherche nous assure-t-on:
« Elle va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ».

Il faut pourtant prendre conscience que pour nous, chrétiens, elle n’est pas uniquement une qualité.
Elle ne représente pas seulement un attribut qui garantit la bonne conduite d’une personne.

Dans la Bible, la Sagesse est une Personne – elle personnifie, littéralement, l’Esprit de Dieu lui-même.
Celui que l’on nomme ‘le Saint-Esprit’, lui que l’on compare au vent qui souffle, à la lumière qui guide, ou que l’on imagine comme la colombe – c’est l’Esprit de Dieu.
L’Esprit de Dieu qui nous éclaire, nous guide, nous inspire, nous habite.

Jésus l’a dit clairement la veille de son passage de ce monde à son Père:
L’esprit Saint… « Vous le connaissez, il demeure auprès de vous » (Jean 14:17).

La question se pose:
Sommes-nous conscient/es de sa présence?
Lui permettons-nous de nous guider au fil des jours?
Le reconnaissons-nous agissant en notre vie?

Ou, demeure-t-il plus ou moins un inconnu… distant… étranger à notre expérience?…
Solitaires, distrait/es ou insouciant/es, nous demeurerions pauvres de Sagesse…
Alors que sa présence donne à notre existence une perception et une luminosité uniques!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais àhttps://image-i-nations.com/32nd-sunday-of-year-a-2023/

Source: Images: Vatican Radio Archive       EEB Chambly

31è dimanche de l’année A – 2023

La vie en société révèle le caractère de tout un chacun.
Les qualités et les défauts des gens s’affichent malgré eux.
Les interactions entre les personnes démontrent des attitudes positives et aussi des comportements négatifs.

Parmi les attributs les plus nocifs pour les bonnes relations entre les gens, il faut noter l’hypocrisie.
Malheureusement, cette manière d’être et de faire se retrouve chez des personnes de toute condition.
Elle est présente, évidemment, chez les gens en autorité y compris chez les responsables religieux.

Cette réalité est au cœur de l’évangile de ce dimanche (Matthieu 23:1-12).
Jésus en décrit les caractéristiques qu’il condamne avec force chez « les scribes et les pharisiens », chefs religieux de son temps.
Ces gens s’imposent et en imposent à ceux qu’ils prétendent guider dans l’observance de la Loi.

Ils mettent en évidence leurs titres et leurs mérites.
Ils se présentent comme des modèles de fidélité aux prescriptions de Moïse.
Leur présentation de la Loi dans ses détails les plus minimes n’admet pas d’objection.

Mais Jésus qualifie leur attitude en ces mots cinglants:
« Ils disent et ne font pas. »
 
Le texte qui présente cette scène commence avec ces mots :
« En ce temps-là, Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples… »

Mais aujourd’hui, il s’adresse à… nous
Son message nous rejoint avec autant de force qu’il y a 20 siècles en nous disant:

« Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. »

Nulle place pour l’hypocrisie sous quelle que forme qu’elle se présente…
Et… il ne faudrait surtout pas mériter le jugement:
« Ils disent et ne font pas. »

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:  https://image-i-nations.com/31st-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: Missionnaires de la Divine Volonté