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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

5è dimanche de l’année B – 2024

La 1ère lecture de ce dimanche a de quoi nous interpeller.
Mais… elle interpelle tout d’abord… Dieu lui-même!

En lisant le texte (Job 7:1-4,6-7), je me suis surprise à murmurer:
‘S’en prendre à qui de droit!’

C’est exactement ce que Job a fait – il se lamente et s’en prend à Dieu.
Il ose dire au Tout-Puissant: « Souviens-toi, Seigneur. »

Comme si Dieu pouvait oublier ou ignorer quelque chose!…
Il faut savoir que Job est accablé d’épreuves de toutes sortes.

Ses malheurs ont commencé avec des pertes matérielles importantes.
S’en est suivi le décès de ses enfants l’un après l’autre.
Il est maintenant en proie à des souffrances physiques terribles.
Et il se voit délaissé par ses amis, et ceux qui l’approchent lui font la morale, dirait-on.

Pas étonnant que sa prière soit celle d’une lamentation intense:

« Depuis des mois je n’ai en partage que le néant,
je ne compte que des nuits de souffrance.
À peine couché, je me dis: “Quand pourrai-je me lever ?”
Le soir n’en finit pas: je suis envahi de cauchemars jusqu’à l’aube ».

C’est alors que sa lamentation se transforme en supplication:

« Souviens-toi, Seigneur: ma vie n’est qu’un souffle,
mes yeux ne verront plus le bonheur. »

Prière de lamentation, prière de supplication…
Dieu qui a accueilli celle de Job, pourrait-il manquer d’accueillir la nôtre?

S’en plaindre à qui de droit… oui.
Mais surtout, s’en remettre à qui de droit avec une confiance totale…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Scripture Images

4è dimanche de l’année B – 2024

Les textes de chaque célébration nous offrent de nombreux messages.
Les lectures présentent différents thèmes à notre méditation.
Aujourd’hui le texte que je retiens est celui de l’Antienne du Psaume qui nous dit:

« Aujourd’hui ne fermez pas votre cœur
mais écoutez la voix du Seigneur » (Psaume 95:7-8).

Aujourd’hui, l’aujourd’hui de Dieu, c’est bien… chaque jour!
Les jours lumineux et joyeux… et les jours sombres et tristes…
Les jours où l’enthousiasme nous emporte… et les jours où la détresse nous accable…
Les jours où nous nous sentons prêt/es à tout… et les jours où nous avons peine à faire un pas…

Chaque jour, le Seigneur nous attend, il nous appelle.
Un message quotidien, c’est ce qu’il nous réserve…
Sa voix nous est bien familière, mais… peut-être ne sommes-nous pas toujours à l’écoute…

Nous sommes parfois distrait/es, attiré/es par tant d’autres voix – la sienne est si discrète!
Mais elle peut se faire insistante aussi et… elle peut alors nous révéler tant de choses.

Son invitation peut nous découvrir qui il est – lui, le Seigneur qui parle au cœur.
Elle peut aussi nous découvrir certains aspects de nous-mêmes que nous n’avions pas encore repérés…

Ne pas fermer notre cœur, ne pas remettre l’écoute à plus tard.
Ne pas craindre ce que Dieu dira, ne pas croire que nous savons déjà ce qu’il veut nous apprendre!

AUJOURD’HUI… Anticipation de tout ce que Dieu nous offre…
Si seulement nous savons écouter sa voix!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: www.focolare.org

3è dimanche de l’année B – 2024

On entend la réflexion: « Déjà deux semaines écoulées dans cette nouvelle année! »
« Le temps s’envole trop vite… »
« Je passe à la hâte, je n’ai pas le temps… »
« Si j’avais plus de temps j’irais… je ferais… »

Toutes ces exclamations nous sont familières.
Il est évident que le temps fait partie de nos conversations quotidiennes.
Et le temps, oui, le temps est au cœur des lectures de la célébration de ce jour.

Dans la 1ère lecture, Jonas appelle les habitants de Ninive à se convertir leur disant qu’il ne leur reste que quarante jours pour le faire! (Jonas 3:1-5.10).
Dans la mentalité de l’époque, le nombre de quarante jours représentait une période qui atteint son accomplissement.

La 2è lecture nous présente Paul écrivant aux Corinthiens et il leur dit :
« Frères, je dois vous le dire: le temps est limité » (1 Corinthiens 7:29-31).

Dans le texte de l’évangile, Jésus qui commence sa prédication, parle aussi de ce sujet en affirmant:
« Les temps sont accomplis » (Marc 1:14-20).

Le temps est vraiment la trame sur laquelle se déroule les événements de notre vie.
Notre quotidien devient réel au fil du temps qui passe.
Les minutes, les heures, les jours, les années, sont la mesure du temps qui façonne notre vie.

La question se pose: Comment gérons-nous le temps qui nous est donné… jour après jour?…
Que faisons-nous de ce que nous nommons ‘notre temps’?

Il semble que nous soyons toujours à la course, notre tempo dépassant notre réserve d’énergie.
Nous sommes souvent à court de souffle… épuisé/es déjà avant la fin du jour…

Il faudrait porter attention à ce que Jésus ajoute après nous avoir dit:
« Les temps sont accomplis »

Il poursuit avec ces mots:
« Le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »

Se convertir cela signifie changer son style de vie, ni plus ni moins!
Dieu se fait proche pour que nous puissions faire de ses priorités les nôtres…
Un programme approprié au début d’une nouvelle année.

Pour le mettre en œuvre, notre prière peut devenir celle qu’exprime le Psaume 90:
« Fais-nous savoir comment compter nos jours,
que nous venions de cœur à la sagesse » (Psaume 90:12).

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Ekklesia

2è dimanche de l’année B – 2024

Chaque jour, nous percevons sans cesse des sons, des cris, des mélodies, des murmures, des appels…
Nous sommes constamment interpelé/es – parfois attentifs/ves, ou, autrement distrait/es.
Il arrive que nous décidions de répondre à l’une ou l’autre de ces sollicitations mais…
Nous réalisons soudain que nous avons mal interprété le message.

C’est que… il a une différence entre ENTENDRE et… COMPRENDRE.
C’est ce qui est au cœur de la 1ère lecture de ce dimanche (1 Samuel 3:3-10.19).
Nous y rencontrons le jeune Samuel et le prophète Éli résidant tous les deux dans le temple.

Le jeune entend quelqu’un l’appeler et il en conclut que c’est le prophète qui lui demande de venir.
Cela se produit à trois reprises.
Le texte précise:

« Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur,
et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée ».

La troisième fois, l’homme de Dieu comprend que celui qui appelle l’enfant est le Seigneur lui-même.
Le vieillard a fait l’expérience des interpellations de Dieu.
Il a sûrement un long apprentissage de discernement – ce que le jeune n’a pas encore fait.

Apprendre à reconnaître la voix de Dieu et à interpréter ses messages demande d’abord… de le désirer.
Et ce désir doit s’exprimer dans une prière, prière simple mais authentique:

« Parle, Seigneur, ton serviteur (ta servante) écoute. »

Au début d’une nouvelle année, n’est-ce pas là une attitude essentielle?
Qui pourrait prédire ce qui en résultera alors de découverte, de révélation, de proximité avec Dieu ?!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Aleteia

Fête de l’Épiphanie du Seigneur, année B – 2024

Des rois, des Mages,
des savants, des sages,
des voyants, ils voyagent… (Matthieu 2:1-12)

Ils sont présents dans les contes,
on les retrouve dans le folklore d’antan,
ils font partie des mythes anciens.
On a affirmé qu’ils étaient trois,
Certains ont dit qu’un quatrième était là.

Vous murmurez, on le sait:
Gaspar, Melchior, Balthazar.

 

Vous êtes fasciné/es par leurs vêtements chatoyants? Non.
Leurs chameaux exotiques vous attirent? Pas davantage.
Vous enviez leurs riches trésors? Vraiment pas.

Alors, qu’ont-ils à vous offrir?
Un MESSAGE – le message de Mages…

Ils sont en marche… ils sont en recherche…
Une étoile les guide… un désir les anime…
Contempler un nouveau-né…

Des planètes, ils en ont observé,
Les étoiles, ils les ont étudiées.
Des nouveau-nés, ils en ont tenu dans leurs bras,
Mais… ce qu’ils découvrent soudain c’est…

La présence de Dieu sur la planète terre.

Cela c’est absolument inouï, inédit…
Une scène qui suscite l’émerveillement…
Une réalité qui dépasse l’entendement…
Une vision qui éveille l’adoration…

Celle des Mages… et la nôtre…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-epiphany-of-the-lord-year-b-2024/

 

Source: Image: https://www.armenianpastor.com/blog/

Fête de Marie, Mère de Dieu, année B – 1er janvier 2024

Il arrive que dans nos conversations quotidiennes, nous répétions des mots… sans y prendre garde!
Nous prononçons certaines paroles sans en mesurer vraiment l’importance.
Nous avons entendu ces paroles, nous avons lu ces expressions, et elles reviennent spontanément sur nos lèvres.

C’est parfois le cas en ce qui concerne les textes de la Bible.
Un exemple m’a frappé en cette fête de Marie, Mère de Dieu, alors qu’une expression particulière se retrouve à la fois dans la 1ère lecture (Nombres 6:22-27) et le Psaume (Ps.67:2-3,5-6,8).

Dans le texte du livre des Nombres, Dieu explique à Moïse comment bénir son peuple et lui dit de prononcer, entre autres, cette formule:
« Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce ! »

Le répons du Psaume fait écho à la lecture et utilise la même expression:
« Que Dieu nous prenne en grâce et qu’il nous bénisse ! »

En demandant à Dieu de nous « prendre en grâce », que demandons-nous exactement?
D’autres traductions s’expriment ainsi:

« Que l’Éternel t’accorde sa grâce ».
Ou encore : « Que l’Éternel te fasse grâce ».

Peut-être l’essentiel est-il que nous comprenions que notre Dieu est ‘gracieux’, généreux au-delà de ce que nous pouvons imaginer.
Il aime nous combler de ses dons et ses bénédictions.

D’un coupable qui a été pardonné, on dit qu’il est ‘gracié’ et c’est bien notre situation de pécheurs pardonnés!
La miséricorde de Dieu nous enveloppe de sa tendresse: nous sommes ‘en grâce’ avec lui.
Tout ce dont nous bénéficions est, en fait, une gracieuseté de sa part.

Le texte de l’évangile de la messe du jour de Noël le proclame merveilleusement :
« De sa plénitude nous avons tous reçu, et grâce pour grâce. »

C’est cela Noël, « Dieu-avec-nous »!
Il ne nous reste donc qu’à rendre grâce dans l’émerveillement de cette réalité!

C’est ce qu’a fait Marie, saluée par l’ange comme « pleine de grâce »
elle magnifiait Dieu dont la miséricorde s’étend d’âge en âge… jusqu’à nous…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-mary-mother-of-god-year-b-1st-january-2024/

 

 Source: Images: YouTube Te Deum Plus    www.pinterest.com/pin

As-tu compté les étoiles?

Vous connaissez peut-être la chanson intitulée: « As-tu compté les étoiles? »
Les enfants la fredonnent parfois se rappelant l’avoir apprise lors d’une leçon d’éveil de la foi.

Cette question qui semblerait étonnante est celle-là même que Dieu a adressée à Abraham.
Nous la retrouvons dans la 1ère lecture de la célébration de la fête de la Sainte Famille.
Elle a inspirée le texte de réflexion qui suit…

As-tu compté les étoiles?
Un jésuite américain, Guy Consolmagno, est directeur de l’Observatoire du Vatican. Il fait partie de ce groupe de savants qui étudient les étoiles, les planètes et les ‘habitants’ de ‘l’au-delà’. Il est spécialiste en météorites. Les textes qu’il publie attirent toujours mon attention. Pourquoi? Parce que cet auteur sait faire de la théologie en… regardant les étoiles!

Son nom me vient à l’esprit aujourd’hui alors que je lis la 1ère lecture de ce cette célébration (Gn.15:1-6; 21:1-3). De toutes les invitations de Dieu dans la Bible – et il y en a plusieurs, il faut en convenir – celle mentionnée dans cette lecture est assez spéciale : Dieu invite Abraham à… compter les étoiles, rien de moins!

Des étoiles, nous nous en créons et de toutes sortes. Il y a les artistes qu’on a précisément surnommés les ‘pop stars’. Il y a es personnalités du monde des sports qui nous donnent d’assister justement au ‘Match des étoiles’! Et nous avons tous et toutes des héros et héroïnes qui remplissent ce rôle : ils/elles éveillent en nous admiration et inspiration.

Mais pourquoi Dieu demande-t-il à Abraham de compter les étoiles? Pour lui redonner… ESPOIR! Abraham avançait en âge et il n’avait pas d’enfant – une situation considérée chez les Juifs de ce temps comme une honte sinon une malédiction. Alors Dieu promet à Abraham que ses descendants seront aussi nombreux que les étoiles du ciel que le pauvre homme n’arrive évidemment pas à compter! Et choses absolument étonnante, Abraham y a cru à un tel point que Dieu s’est réjouit de sa foi – dans le langage biblique : « Dieu le lui compta comme justice » (v.6).

Alors quand je suis en manque… en manque d’espoir, je compte les étoiles – les étoiles des multiples interventions de Dieu dans ma vie – en ‘comptant’ aussi que ma foi, à son tour, réjouira Dieu!

Source: Image: absfreepic.com

Fête de la Sainte Famille, Année B – 2023-2024

Les lectures des célébrations sont parfois un peu longues.
Mais elles sont aussi bien riches de contenu et de sens.
Il se peut que nous nous attardions à certains détails et manquions quelque chose d’important…

Le texte de l’évangile de cette fête nous offre la scène de la Présentation de Jésus au Temple (Luc 2:22-40).
Selon la coutume juive, Marie et Joseph amènent leur premier-né pour cette cérémonie traditionnelle.

C’est le vieillard Syméon qui les accueille et le texte précise :
« C’était un homme juste et religieux… et l’Esprit Saint était sur lui ».
Et on ajoute qu’il « attendait la Consolation d’Israël ».
 
Durant la période de l’Avent, le prophète Isaïe avait dit, au nom de Dieu :
« Consolez, consolez mon peuple… » (Isaïe 40:1).
C’est cette consolation que Syméon attendait de Dieu lui-même.

Voilà qu’en prenant l’Enfant Jésus dans ses bras il le reconnaît comme cette consolation incarnée.
Mais il prononce alors des paroles étonnantes en disant à Marie:
« Voici que cet enfant… sera un signe de contradiction… »
 
« Consolation… Contradiction… 

Ces deux mots évoquent peut-être notre expérience personnelle…

Au moment où, encore une fois, une année prend fin, il est bon d’y réfléchir.
Réfléchir – et réaliser – que Dieu peut se faire présent dans l’une comme dans l’autre…

Nous attendions le succès et nous avons fait face à l’échec… mais cet échec a permis un nouvel élan.
Nous espérions la réconciliation avec une personne qui s’est éloignée… mais son départ a initié une conversion de notre part.
Nous avions prié pour une trêve et pourtant le conflit se poursuit… mais peut-être une paix durable est-elle en formation.

La signification du proverbe arabe demeure appropriée:
« Dieu écrit droit sur des lignes courbes ».

Les lignes courbes de nos vies sont parfois déroutantes…
Mais l’écriture de Dieu s’y ajuste parfaitement… pour notre plus grand bien!

Nul doute, il en sera ainsi tout au long de la nouvelle année qui approche!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-b-2023-2024/

 

Source: Image: Living Faith Anglican Church (artist unknown)

La Nativité du Seigneur, année B – 2023-2024

À travers les siècles, l’humanité a voulu VOIR Dieu.
Les humains de diverses cultures ont tenté ‘d’imager’ d’une manière humaine la réalité divine à laquelle ils s’adressaient.
Leur imagination aidant, ils ont créé des statues, des icônes, des oeuvres d’art de toutes sortes
qui représentaient pour eux la déité qu’ils tentaient de rejoindre.

C’était, oui, des représentations – des esquisses parfois maladroites, parfois artistiques,
mais toujours incapables de présenter vraiment la réalité : DIEU.

Qui peut décrire, dépeindre, présenter l’image réelle de DIEU?
Nul autre que… Dieu lui-même!
 
Et c’est ce qu’il a fait… à Noël!
L’apôtre Paul le dit clairement aux Colossiens :

« Le Fils (Jésus) est l’image du Dieu invisible » (Colossiens 1:15).

Une image, oui, mais VIVANTE, incarnée dans un nouveau-né!
Un enfant…

Les humains craignent souvent la puissance – les puissants sont parfois cruels…
Mais qui craindrait un enfant, l’Enfant-Dieu?!

Les humains se tiennent souvent à distance des gens influents – ils peuvent écraser les autres…
Mais qui se tiendrait éloigné d’un enfant, l’Enfant-Dieu?!

Les humains hésitent souvent à faire confiance à leurs semblables – ils sont parfois indifférents…
Mais qui ne se sentirait attiré, fasciné, par la présence d’un enfant, l’Enfant-Dieu?!

C’est cela que nous célébrons à Noël :
La présence, la proximité, la tendresse, d’un Dieu qui s’est abaissé pour se mettre à notre mesure –
la mesure humaine…
Prenant la chair de notre humanité, devenant l’un de nous… visible dans un enfant!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/the-nativity-of-the-lord-year-a-2023/

 

Source: Image: Clear Bible

3è dimanche de l’Avent, année B – 2023-2024

Plaisir, joie, bonheur – ces mots se retrouvent souvent dans nos conversations.
La répétition que nous en faisons n’indique-t-elle pas un besoin, un espoir, une attente?
Qui de nous ne désire pas être heureux/heureuse?
La question ne se pose même pas!

Ce 3è dimanche de l’Avent est justement connu comme ‘le dimanche de la JOIE’.
Les textes de la célébration évoquent cette réalité.
Dans la 1ère lecture, le prophète Isaïe s’exclame (Isaïe 61:1-2,10-11):

« Je tressaille de joie dans le Seigneur,
mon âme exulte en mon Dieu ».

Le répons à la lecture est le Magnificat, le chant de joyeuse action de grâce de Marie –
un écho du texte du prophète (Luc 1:46-54):

« Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur! »

Dans la 2è lecture, nous entendons les paroles de l’apôtre Paul qui écrit aux Thessaloniciens.
Il leur dit (1 Thessaloniciens 5:16-24):

« Soyez toujours dans a joie ».

En lisant ces lignes, plusieurs penseront avec raison : ‘Mais on ne peut pas se commander d’être heureux!’
On ne peut pas non plus se procurer du bonheur aux magasins de grande surface ou à une boutique exclusive!
Mais on peut en découvrir la source et… se familiariser avec les chemins qui y conduisent…

Peut-être faut-il d’abord prendre conscience que le bonheur ne se trouve pas dans les possessions mais dans les relations.
Relations entre nous, évidemment – les relations harmonieuses ont un goût de bonheur, nous le savons.

Et relation… avec Dieu!
Il nous faut apprendre à connaître, et reconnaître, celui dont Jean le Baptiste affirme (Jean 1:6-8,19-28):

« Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ».

Cette période de l’Avent est un moment privilégié pour cette expérience de ‘re-connaissance’…

 

Note: Cette réflexion se prolonge dans la courte vidéo qui suit: https://youtu.be/FkbFjFQHFvQ?si=xvQba5ZKyMmzpwGD

 Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-b-2023-2024/

Source: Images: Scripture Media – Savior Connect      The Scarlet Thread